Event de Halloween - Porte à porte

Halloween… Une fête si populaire, où tous les monstres peuvent sortir de leur tanière pour se montrer au grand jour et recevoir des bonbons en offrande. Les rues infestés des créatures de nos légendes, films ou d’une imagination tordue, pour rendre visite aux braves gens et réclamer ces fameuses offrandes sucrées. Mais avant d’aller plus loin, vous devez vous demander, premièrement pourquoi Astérion participe à ce genre de festivité ? Car en réalité, il n’en avait rien à carrer des fêtes et autres manifestations sociales. Et deuxièmes, quel serait son costume ?

A l’arrivée de la fête, la salle de sport où travail Taurus voulu faire plus que décorer avec des guirlandes de fantômes ou mettre des citrouilles en plastiques un peu partout. La salle voulait se lancer dans le caritative. Que ce soit par intérêt ou réelle préoccupation d’autrui, on s’en moque. Le Staff proposa à chacun de ses employés de se déguiser et de collecter des bonbons pour une œuvre caritative venant en aide aux orphelins sourds et muets en fauteuil roulant. Astérion n’était pas sûr si ces gosses avaient les trois handicapes en même temps.
Quoi qu’il en soit, il détestait les gosses, rende service et se déguiser. Alors, quand l’idée fut émise, le monstre s’insurgea, tonnant de sa voix grave que jamais il ne participerait à ce genre de chose. On ne lui laissa pas trop le choix en fait. D’ailleurs sa responsable lui fit remarquer que même si Astérion était un coach efficace, il manquait beaucoup sur le plan relationnelle et que s’il ne voulait pas se voir sur la selecte, il devrait s’y soumettre. Se sentant un peu prit au piège, Astérion céda.

C’était la copine d’un des coach qui fut en charge de les maquillés pour l’occasion. Si on voyait toute une ménagerie de l’horreur remplaçait l’équipe, le cas d’Astérion fut assez amusant. On se donnait à cœur joie, et comme il n’était du genre à totalement coopérer, on choisit à sa place son costume. On l’avait grimer en un clown faisant la tronche, avec comme vêtement une soutane de prêtre foncée. On riait, et même les grognements et menaces de Taurus ne suffisent à les arrêter. Prenant donc violemment le sac en plastique orange, Astérion se disait que plus vite il aura commencer, plus vite il aura fini.

Fallait-il vraiment décrire la sensation d’humiliation qu’éprouvait l’homme taureau ? Oui car c’était drôle ! Imaginez dans ces rues de banlieue typiques comme on en voyait à la télévision ou en streaming. Le soir où on voyait à cette époque, une invasion de gamins déguisés en leur monstre ou héros favoris. Gambadant joyeusement à la chasse des sucreries avec parfois la surveillance d’adultes. Vous avez le tableau ? Et bien rajoutez au milieu de tout cela, remontant le trottoir, une sorte de clown moine de près de deux mètres faisant la gueule. Inutile qu’il dise ou fasse quoi que ce soit. Enfants comme adultes étaient effrayer en voyant ce géant airer dans la rue comme s’il voyait une l’Ankou croquemitaine.
Et on ne vous parle pas encore des moments où il devait frapper à une porte et exiger quelques friandises. La dernière fois, la voix d’une femme toute enjouée, devant avoir la cinquantaine ou plus, raisonna de l’autre côté. Ce genre de festivité semblait la réjouir, cela s’entendait au son de sa voix tout excitée alors qu’elle venait ouvrir sa porte.

"Ohoh ! Je crois entendre l'arrivé de petits monstres bien effrayant !"

Mais ouvrant donc sa porte, la mine toute  joyeuse comme une gentille petite mamie ou presque, le bras charger d’un saladier remplit de centaines de bonbons, son visage de décomposa quand elle vit ce grand gaillard défiguré devant elle. On savait à quoi ressemblait un clown triste, mais un clown en colère, le visage tirait vers le bas et le regard mauvais, ca c’était d’un niveau supérieur.

"J'ai besoin de tes bonbons la vieille femelle pour que me casse de là le plus vite possible." N’oubliant pas les recommandations répéter mille fois par ses collègues, Astérion s’efforça de sourire et attendrir la fin de sa phrase, ce qui au final, n’améliora pas son attrait. "S’il vous plait..."

D’un coup, la femme poussa un cri de terreur comme si cent diables se jetaient sur elle. Fut elle effrayait par l’aspect du Minotaure, ses manières, ou ce sourire, ou bien l’ensemble de tout cela. En tout cas elle prit peur, lançant le saladier qui retombait dans les bras musclé du Minotaure, avant de se sauver bras en l’air, en s’enfermant chez elle, claquant la porte violemment.

"Merci." Se contenta d’ajouter Taurus, convaincu d’avoir bien fait au final.

Ses pas le menèrent devant une maison comme une autre ou presque et où il rencontra de la concurrence. Une rousse déguisée en sorcière, un androgyne déguisé en chat de latex, et un homme plus jeune et maigre déguiser en pirate. Astérion ne fit vraiment attention à eux, il comptait même les bousculer pour passer devant, recevoir sin butin et passer à la suivante. Au moins on avait accepter que cette mascarade ne dure que le temps d’une rue, on avait comprit qu’il ne fallait pas trop lui en demander. Mais à peine fit un pas vers la demeure que d’un coup, il reconnue le pirate à crochet.

"Mais je te reconnais toi ! T’es l’espèce de taré qui est venu au club !" De biens « agréables » souvenirs lui revinrent en mémoire. Astérion éprouvait d’un coup les mêmes sentiments que ce triste jour et comptait reprendre la où ils en étaient rester.

La sorcière rousse semblait le connaitre, mais au lieu d’éprouvait de la rancune pour l’homme pieuvre comme lui, elle semblait l’apprécier et vint même l’aider avec sa main visiblement couper. A ce spectacle, le Minotaure ne put s’empêcher de lâcher un rire, mais fort et mesquin.

"Haha ! Laisses le donc comme ça ! Il n’aura plus les mains baladeuse !"

D’un coup, la porte de la maison s’ouvrit violement et tout le groupe fut aspirer comme par Charybde pour se retrouver dans un long couloir…

Pendant qu’Astérion regardait le kraken se faire rafistoler, il crut percevoir quelque chose le toucher. Il tourna violemment la tête derrière lui, mais ne remarqua rien ni personne. Sans doute le vent ou quelque bestiole, en tout cas il lâcha un grognement, ne supportant pas qu’on le touche.

C’est alors qu’apparu l’espèce d’aspiration dans la maison. Malgré sa masse, le minotaure tournoya sur lui-même pour finir face devant un gros sac remplit de bonbons. Tout sourire, il attrapa le fameux sac dont il vida le contenu dans le sien, en s’exclamant tout excité :

"Parfait ! C’est remplit je me casse maintenant !"

Mais l’enfer n’allait pas s’arrêter là. En plus de le priver de tout moyen de quitter la maison, Astérion fut une fois de plus témoin de l’exubérance de l’homme poulpe. Il ne comprenait pas son manège. D’ailleurs, l’avait-il déjà compris ? Tous les deux employaient les mots d’une langue commune, mais ses phrases, elles, n’avaient de sens que pour le fou.

D’un coup alors, Diego se mit à exalter dans un charabia qui lui était propre. Il parlait d’arbres et de poulets. Il s’amusait à placer contre un mur deux femmes avant de bondir vers Taurus qui eut un mouvement de recul, craignant ce qu’il mijotait, mais trop tard. Le poulpe lui grimpa sur le dos, s’accrochant bien avec ses ventouses et donnant des inductions à suivre comme un taré.

"AH NON CA NE VA PAS RECOMMENCER !"

Si Astérion chargeait, ce n’était pas pour exécuter le plan du Kraken, mais se débarrasser de ce « parasite » qui prenait plaisir à se coller à lui. Il se débattait comme il le pouvait, sauf que là, ce n’était plus que le fessier qui se retrouvait compromis, mais tout son dos, rendant le détachement plus difficile. C’est alors qu’à la surprise générale, le dessin se mit à briller et des yeux lumineux jaillirent, grondant ce petit groupe.

"Qui donc vient troubler mon repos ?" Interrogea l’esprit qui menaçait de ses yeux spectraux chacun des visiteurs.

Astérion comprit qu’un esprit dérangé, ce n’était pas bon même pour lui. Et ne voulant prendre le risque de payer les pitreries à la place de ce fou, il arriva à l’attraper au niveau du cou et lui faire arracher prise. Sa longue toge de moindre fut déchirée. Mais si vous vous attendiez à découvrir un colosse torse nu muscles à l’air, vous serez déçu, car il était encore vêtu d’un polo et un jean sombre. Il tenait fermement par le cou Diego comme s’ils étaient dans un dessin animé.

"C’est lui qui fait ce vacarme et tout ce bazar ! Si vous devez bouffer quelqu’un, prenez du poulpe rôti alors !"