Event de Halloween - Porte à porte

Doit on détailler l’état émotionnel dont était Astérion ? On pouvait facilement imaginer sa fureur ! La colère qui explosait et s’embrasait à mesure qu’il se débattait pour s’arracher à cette carte possédée, qui s’en prenait à lui sans savoir pourquoi. Ses puissants poings n’eurent aucun effet sur le bout de papier enchanté. Et bien qu’il devait être heureux d’en être enfin libérer, son humeur elle, ne trouva plus jamais la paix en cette soirée. C’est à travers un violent rugissement que la bête revint à elle.

"Malaka ! M'en servirais comme pq le papelard !"

Mais Astérion n’aura jamais la satisfaction de la vengeance. La carte folle, déjà humiliée aussi d’avoir être prise pour d’autres usages peu reluisantes, leur lança une énigme digne d’une sibylle et se volatilisa sous leurs yeux. Quand Taurus entendit dire qu’un d’entre eux ne poursuivra pas la route, il pria sans doute que ce soit lui qui fusse éjecter de la course, renvoyer chez lui et dire deux mots à sa façon à ses collègues. Mais non, c’était la sorcière aux cheveux de feu qui disparue sous leurs yeux.

"Pourquoi c’est elle et pas moi ?! J’en ai ma claque de toute cette histoire !!!" Rugissait encore plus fort la bête du labyrinthe.

Le bout de papier avait dit qu’il devait nourrir une bête. Laquelle ? Sans doute pas Astérion qui lui, n’avait envie de se goinfrer de sucrerie. Il était à bout, n’en pouvant plus. Ses compagnons lui paraissaient tous cinglés aussi, personne ne semblait être sain d’esprit. Et dire que Diego, sans doute celui qu’il devait le plus détester dans cette ville était présent et parlait dans un charabia incompréhensible, frapper par la plus sadique des mania. Là, s’en était trop pour Astérion.

"J’en ai ma claque de tout ce bordel ! Leur truc vais l’empiffrer à l’en faire crever ils vont voir alors !!!"

Se hâtant vers la porte désignée donc, Astérion l’ouvrit d’un violent coup de pied qui non seulement, s’ouvrit, mais décolla même de ses gonds, s’arrachant pour s’écraser au sol vers l’extérieur. Un monstre était lâcher dans les rues de la ville le soir d’Halloween !

Astérion ne s’attendait certainement pas à échouer ici. Défonçant la porte, le buffle s’attendait à retrouver la rue de tout à l’heure, pousser une beuglante comme il savait le faire et rentrer énerver au boulot pour régler ses comptes avec ses collègues. Mais non, comme par enchantement, tous se retrouvait non pas en ville, mais dans un lieu fantastique, ouvert et plein de verdure et de couleur. Et au lieu d’être surprit ou émerveiller, la tête de veau se mit à jurer dans sa barbe, sentant sa frustration montait à chaque seconde et étant bien plus énerver de n’avoir personne sur qui se venger de cette mauvaise blague.

"Non mais c'est pas vrai je rêve pas possible dite moi que grrr !"

Et comme si le délire ne suffisait pas, voilà qu’un cochon arrive tout apeuré jusqu’à eux et leur parle. En soit, un animal parlant ne choquait pas le mastodonte, mais toute cette histoire n’ayant aucun sens, voilà qui une fois encore énervait davantage le coach tyrannique. Il parla d’adultes interdits, de gens voulant tuer et qu’ils devaient avaler des sortes de bonbons pour il ne savait plus trop quoi, avant de tenter de s’enfuir mais se faire attraper dans les bras de l’homme poulpe. La femme et l’homme femme-chat attrapèrent une des sucreries et l’avalèrent, Astérion ne put s’empêcher d’exprimer une mine de de dégouts.

"Vous avez la sans savoir ce que c’est ? Ca peut être sortie de son cul et vous prenez tsss !"

C’est alors que tous les deux changèrent, devenant chacun un enfant, rapetissant et reprenant des traits juvéniles. Des gosses, il ne manquait plus que ça. Astérion détestait les enfants et d’un coup, il se voyait encore le seul adulte responsable devant gérer deux gamins et un cinglé qu’il ne pouvait pas supporter.

"Or de question que je bouffe ça !"

Le bruit de détonation raisonna jusqu’à eux. Donc, ils n’étaient pas dans un pays enchanté avec des fées, des licornes et Barbara Walters ? D’ailleurs comment il connaissait le nom ? Peu importe, ce bruit signifiait qu’il y avait sans doute un peu de civilisation, et peut-être l’espoir de rentrer. Ou pas, de toute le minotaure s’en fichait.

"Vais pas rester là pour changer les couches ! Vais aller voir ce qu’il se passe et arracher quelques têtes là-bas, qu’ils essayent de me descendre ils auront une belle surprise !"

Astérion ne comprenait pas pourquoi cette femme venait le soigner. Il n’avait pas vu qu’il avait marcher sur un clou, mais en réalité, avec sa résistance, l’outil fut écraser comme une punaise, c’est drôle, laissant sa nouvelle peau résistante intact. Il n’aimait pas qu’on le touche en plus, alors il retira son pied d’entre les mains de la jeune femme.

Le bruit des coups de feu raisonna jusqu’à eux. On entendait les voix des chasseurs, leur désire d’en découdre. Que faire ? Fuir ? Se cacher ? Ce n’ét ait pas le genre de la maison, à ne pas en douter. Taurus fut tout motiver du contraire.

"Ouais vous allez voir comment je vais les recevoir !"

Grâce au premier pouvoir qu’il avait garder à son arrivé, Astérion souleva la carcasse d’un vieux et imposant tronc d’arbre, faisant bien plier ses puissants muscles, mais ne souffrant pas du tout de l’effort. Et là, faisant tournoyer le gros morceau de bois, il balança avec violence sur ceux qui venaient à leur rencontre.