C’était ce qu’elle aimait. Elle avait toujours aimé cela. L’argent, l’or et toutes sortes de trésors qui ne semblaient à première vue pas monétaires mais dont elle était capable de ressentir la valeur sous sa peau. Dans ce contexte elle s’était souvent demandé si elle avait besoin de plus. Elle songeait à ce qui lui manquait de de sa vie d’avant, de tout ce qui avait été des pouvoirs que sa condition lui avait pour impliquer et se questionnait sur leur utilité. Dans un monde comme le leur , il existait d’autres forme de dons. D’autres qualités.
Être beau était une forme de pouvoir par exemple. C’était une chose que le Dokkaebi qu’elle était avait très vite réalisé : les humains accordaient une grande importance à la beauté parce que dans leur construction elle s’accompagnait de tout un tas de qualités qui semblaient en être indissociables. Quelqu’un de beau était forcément bon. Une femme belle était douce, sans doutes généreuse, remplie de bonté et aussi intriguant que cela puisse paraître on avait aussi tendance a assimiler une forme d’intelligence a la beauté. Ce qui était probablement le raisonnement le plus paradoxal que les humains avaient pu accoucher. Surtout quand on attendait des belles femmes qu’elles soient stupides ou au mieux naïves et donc inoffensives. Or , Haneul Shin n’était ni stupide, ni inoffensive mais elle savait parfaitement mimer ce deux choses et elle avait conscience des attraits de son visage.
Autrefois déjà. Et depuis toujours. Elle avait toujours eu conscience que son aspect extérieur lui donnait un avantage dans beaucoup de situation et maintenant plus que jamais elle considérait que c’était une forme de pouvoir magique. Il aurai fallu être fou ou idiot pour ne pas en profiter et Haneul était loin d’être l’une ou l’autre de ces choses.
Ainsi dans cette nouvelle existence elle n’avait pas forcément immédiatement noté de différence avec la vie qu’elle avait pu mener en Corée. Elle avait de l’argent et comme la beauté , l’argent renfermait une forme de pouvoir magique. C’était pour cela qu’il attirai les gens de son espèce mais surtout parce qu’il offrait sur l’humanité un contrôle plus que certain.
C’était la raison pour laquelle elle n’avait pas spécialement cherché à récupérer ce qu’elle possédait , elle était efficace même sans ses dons. Le confort dans lequel elle s’était installé pendant ces deux années , avaient représenté une nouvelle forme de défit qui l’avait tiré de la lassitude dans laquelle elle avait évolué pendant le dernier siècle de son existence, lui faisait presque oublier son objectif de vengeance.
Presque. Elle était par nature vengeresse. Retorse. Bornée. Cruelle , assurément. Presque.
En tout cas elle avait accepté en elle-même de repousser a plus tard son ascension sociale. Observer les autres le faire , travailler si dur pour être récompensé et récupérer une fraction de leur grandeur passé avait quelque chose d’amusant et elle se flattait en secret de ne pas être désespérée au point de ramper sans aucune forme de dignité pour récupérer des fragments de ce qu’elle avait été.
Haneul avait la sensation d’exister même dans cette incomplétude.
Et comme toujours dans sa vie, elle avait fini par réaliser que celui qui jouait toujours le plus c’était « Le Ciel », il avait passé des siècles a lui rendre la vie infernale et autant qu’elle avait pu , elle lui avait rendu coup sur coup, n’hésitant jamais à déranger l’équilibre des choses a sa hauteur pour se venger des tours qu’il lui jouait. Cette rivalité entre eux avait été ce qui avait rendu ses plus de mille an d’existence tolérable et franchement amusants certaines fois.
C’était un autre visage, un autre nom. Mais c’était certainement ce qu’était ce « Suprême Enfoiré ».
ce nom convenait tellement à ce que l’autre lui avait fait traversé et le piège dans lequel elle était tombé avait été fait à sa mesure alors … définitivement.
Quelque soit son nom. Il restait le même.
C’était une conviction qu’elle avait conçu ce jour là. Dès le début de matinée elle s’était sentie étrange. Vraiment étrange , quelque chose qu’elle n’avait pas sus comprendre. Un de ses employés -dont elle ne prenait pas la peine de retenir le nom – lui avait fait remarquer qu’elle semblait fiévreuse. Et Haneul avait rit. Elle n’avait jamais été malade de son existence. Elle était une épée ! Les épée ne tombait pas malade.
Quelle sombre blague. Plus tard dans la journée , elle avait commencé à se sentir frissonnante et ses yeux avaient commencé à se troubler de larmes brûlantes, enfin elle avait commencé à tousser.
Un instant la part rationnelle de son esprit avait tenté de relativiser en assurant que dans ce nouveau « monde » elle était dans un corps qui semblait relativement humain. Peut-être qu’elle était seulement plus fragile..c’était trop humiliant de penser que peut-être elle ...non. Elle n’avait pas assez de symptôme pour affirmer qu’elle était atteinte de ce mal dont parlait les informations de la ville.
Pas de quoi paniquer.
♫
« Je ...vais ...tuer cet ... » elle avait retenu ses mots de justesse mais sa colère avait emporté de reste et elle avait fini par briser le miroir de la salle de main et plusieurs autres objets auquel de reste elle avait toujours affirmé qu’elle tenait.
Les symptômes n’avaient pas disparu avec les quelques jours, pire, ils s’étaient aggravés et comble du malheur elle avait fini par remarquer la teinte bleuté que prenait sa peau autour de son sternum, comme si elle émanait de sa marque en forme de lune ; la marque de sa divinité. Elle était légère mais se répandait à vivre allure.
Est-ce que ce n’était pas l’attaque de trop ? Par ailleurs ,elle ne souhaitait pas spécialement que ses clients ou son entourage direct n’apprennent ce qu’elle était, laisser les autres dans le flou était aussi une superbe façon de garder une forme d’ascendant sur eux. Enfilant les vêtements les plus couvrant qu’elle avait , elle avait même pris le pas de mettre un masque sur son visage, une habitude qu’elle avait déjà prise en Corée avant d’arrivée à Mirapolis ; en porter un pendant la saison de la grippe vous donnait un air beaucoup plus humain. Elle avait renvoyé tout le monde chez soi et pris la direction de la pharmacie la plus proche.
Elle n’avait jamais pris le temps de s’intéresser aux médicaments humains mais il était hors de question qu’elle se rende chez un médecin. Ce serai une humiliation de trop. Elle aurai pu choisir le centre-ville mais elle s’était éloignée sur Destiny Avenue, elle y connaissait moins de monde. À priori.
Mais c’était vraiment une mauvaise semaine.
Pour commencer pourquoi cet endroit était plein ? Les gens n’avaient rien d’autre a faire un jeudi matin ? Comme travailler ? Tromper leur conjoint ? Tuer des gens ? N’importe quoi. Elle n’était pas très regardante.
« Pour l’Amour d’Amithaba ! Est-ce que vous ne pouvez pas garder vos discussion privés pour le cadre qui porte le même nom ? Tout le monde se carre complètement de vos états d’âme. » elle avait grondé avec agacement. Aucune trace de compassion sur son visage. Aucune trace de la personne polie , délicate et mesurée qu’elle était d’ordinaire. Son regard s’était arrêté sur la personne qui devant elle semblait s’éterniser.
Et ..pourquoi elle devait le connaître… ?
Winslow Boivin. Elle était cliente de sa cave depuis deux ans maintenant , au moins il y avait quelque chose d'appréciabe dans cette vie de mortelle. Réellement appréciable et ils communiquaient tout à fait bien puisqu’ils portaient en surface le même masque.
Celui de la jovialité.
Lui aussi pourtant semblait malade. Par réflexe elle avait remonté son masque et lissé sa frange comme pour faire disparaître toute trace de sa peau légèrement bleutée. En ce qui le concernait lui ...y’avait-il réellement de mystères quand à son origine ? Elle n’aurai peut-être pas directement dit qu’il était un Dieu mais ...qu’il ai pu être une de ces créatures dont les folklore regorgeait et qui étaient lié a la fête …
« C’est vraiment ...considérant qu’on se voit au moins une fois par semaine ...à votre avis Monsieur Boivin, lequel de nous deux est le patient zéro ici ? » elle avait demandé avec une pointe d’humour dans son sarcasme avant de marmonner « Aish !...tellement frustrant. »
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Sujet: Re: Winslow||◘ "Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières et volets." Mar 9 Mar - 16:10
"Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières et volets."
Bleu. J’étais bleu, et je ne savais pas quoi penser de ça. J’étais juste un peu bleu, pas tout à fait encore Schtroumpf, pas tout à fait encore assez ridicule pour ne plus oser me voir dans le miroir. Que faire de ça ? Et plus encore, il me semblait que j’attirais les gens à moi comme des mouches. Et que je n’étais pas le seul. Désagréable petite maladie, que je soupçonnais provenir d’un certain Suprême Enfoiré qui devait bien s’amuser, puisqu’il nous avait déjà coincé ici.
Que faire quand on se retrouvait donc bleu, et incapable de contrôler ça, en plus des autres petites inconvenances que je sentais ? Comme des légères douleurs musculaires, qui j’espérais n’allait pas augmenter, mais que je soupçonnais que si. Malheureusement, j’ignorais où se trouvait Asclepios ou même Apollon, donc j’allais devoir faire avec.
Aller à la pharmacie, comme tout le monde, et me prier pour guérir.
J’avais tenté le vin, mais apparemment, ça n’avait pas bien marché. Depuis que je pouvais refaire pousser des vignes en vin, même de façon limitée, je m’étais fait des bouteilles pour ma propre consommation. Du coup, voilà, j’étais à la pharmacie, à faire la queue, à attendre, à espérer que personne ne s’approche de moi de façon étrange. Mais je commençais à comprendre quelque chose. Je n’étais pas le seul à être bleu, et je l’avais remarqué durant mon voyage, sauf que de ce que j’avais entendu… Cela prouvait une chose. Ma déité. Parfait. Génial. Nickel. Au moins si quelqu’un de ma famille ou de mon cercle d’amis se trouvait dans les parages, on pourrait se retrouver sans que j’ai besoin de parler de vin.
J’étais donc à la pharmacie, quand j’entendis une voix m’interpeller. Bleue aussi. Bleu de la tête et sûrement jusqu’au pieds, et qui venait certainement chercher le moyen de s’en sortir elle aussi. Je lui souris. Bien. Alors cette cliente était elle aussi une déesse ? Parfait…
Je lui affichais un sourire de bonne figure. Comme toujours. J’aimais le théâtre jusqu’au bout de mes prestations. Même en étant bleu, et avouons-le, sûrement un peu désemparé.
- Aucune idée, mais si cela vient d’un de nous deux cela signifie que cette…Chose est contagieuse.
Je soupirais néanmoins. J’avais plus de mal à cacher mon masque de jovialité quand, je me retrouvais, encore une fois je le répète, à être bleu et à découvert de tout le monde. Quoique la folie de cette chose me plaisait également.
- Frustrant…Certes. Mais doucement fou. Je dois avouer que si cela vient de celui qui nous a mis ici, j’apprécie son humour.
Contagieux. Bien sur que c’était contagieux ; parce que les malheurs n’arrivaient jamais seuls. Elle en savait quelque chose parce que pendant de nombreuses années , elle avait été celle qui faisait en sorte que ce genre de théorie s’applique. Elle s’était toujours assurée que chaque personne sur qui elle s’acharnait regrettait sa position chaque seconde qui lui restait jusqu’à la fin. La grande avec un F majuscule.
Cependant et pour être tout à fait honnête , il n’y avait rien de plus humiliant que le fait d’être touchée par une maladie quelconque. Le fait qu’elle aie été réservée à une « élite » ne la consolait même pas, tant elle était la preuve de sa nouvelle mortalité. Avant cet incident et malgré la perte de ce qui faisait d’elle un être magique, Haneul n’en avait jamais réellement souffert et avait seulement vécu comme elle l’avait toujours fait. En tout opportunisme. Tomber malade, être mortelle , en fait ( bon et bien elle l’avait toujours été puisquelle pouvait être tuée, mais elle ne connaissait pas l’âge à priori.) venait de devenir quelque chose de beaucoup trop réel, beaucoup trop concret.
Avec cette révélation , une autre était venue. La debout dans cette pharmacie en face de cet autre Dieu et de tout ces gens dont elle ne savait rien , (et dont au reste, elle ne voulait rien savoir si ça ne concernait pas leur compte en banque.) Haneul Shin , Le Dokkaebi avait été prise d’un vertige. Elle avait du se concentrer pour ne pas s’effondrer et cette situation n’avait rien à voir avec la maladie. Non c’était pire que ça , c’était peut-être même la chose la plus monstrueuse qui pouvait être.
« Si l’on peu tomber malade ..si l’on est mortels ..est-ce que cela veut dire que nous vieillissons? »
Elle avait demandé avec une de ces voix blanches qui traduisait toute l’horreur qu’elle ressentait. Ça ne pouvait pas être vrai. Sortant son téléphone pour l’utiliser comme un miroir, elle avait cherché une trace de ride sur la partie visible de son visage. Sur son front, entre ses yeux ? Des pattes d’oie ?
A cet instant il n’y avait rien d’autre à signaler que l’angoisse qui la gagnait. Elle n’accepterai jamais cela et autant le dire , elle préférait encore mourir que d’affronter le moindre changement sur son physique. En plus de sa malice et de ce que faisait sa réputation, que ce soit dans cette ancienne vie ou dans la nouvelle, son visage était une partie importante de son font de commerce. Réellement. Les gens faisaient confiance à un jolie visage, et dans son pays natal il était encore plus favorisé que dans cette ville. Puisqu’il représentait un idéal.
La jeunesse et la symétrie.
Quelqu’un de tout à fait digne de confiance ou sinon avec un air trop innocent , trop intemporel pour qu’on ne se risque à lui imaginer des motifs malsain. Et Haneul en avait joué. Elle en avait joué toute sa vie. Dès le premier jour de sa naissance, nue dans cette tante , sur un camp militaire alors qu’elle ne connaissait rien des humains , elle avait compris que On Dal était touché par son apparence. Et parce que son apparence lui avait tant plus , parce qu’elle était entrée dans ses yeux assez loin pour atteindre son cœur, elle avait pu rester a ses cotés toutes ces années malgré sa cruauté qu’Il ne tolérait pas et toute l’humanité qu’il lui reprochait de ne pas posséder. Parce qu’elle était jolie , il n’avait jamais réussi à se défaire d’elle.
Alors comment aurait-elle pu tolérer le fait de perdre ce privilège de la beauté ?
« Vous appréciez son sens de l’humour ? Aish … » Elle avait grogné défaite de tout son sarcasme. Il n’y avait plus une once d’amusement en elle a peine plus qu’une envie de violence et une soif de vengeance. « Le seul moment ou j’apprécierai cet humour c’est le jour ou j’aurai fait effondrer ce petit empire ridicule dans lequel on est enfermés. Les blagues de ce genre, je ne les aime que quand j’en suis l’instigatrice, voyez-vous je n’ai jamais eu un tempérament de victime. »
Assurément pas. Jamais.
Et elle était du genre à tout rendre au centuple , surtout lorsqu’on l’humiliait. Et alors si ce type était tout puissant ? Et alors si elle devait y laisser la peau ? Il y avait une incompatibilité génétique entre ceux de son espèce – des capricieux nés de caprices- et le simple concept d’autorité ou de subordination.
«Vous avez beaucoup de symptômes ? Et depuis quand ? » tentant de revenir sur un terrain moins glissant elle cherchait à comprendre à quel point leur situation était désespérée. « J’ai vu beaucoup de maladies contagieuses dans le passé, celle-ci se comporte comme aucune d’entre elle. Je ne sais même pas comment elle se transmet, je ne me souviens pas vous avoir éternué dessus ou l’inverse ..je ne crois pas non plus que nous ayons bu dans le même verre ... » autant comprendre pour enrailler un peu le phénomène.
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Sujet: Re: Winslow||◘ "Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières et volets." Mer 24 Mar - 19:30
"Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières et volets."
Je l’entendis s’interroger. Sur notre mortalité, et ce que cela pouvait amener. J’avais été tellement longtemps habitué à être mortel, ou au moins à demi, que je m’en étonnais presque moins. Mais vieillir offrirait un inconvénient certain. Je disais offrirais, bien sûr, puisque de toute évidence, je m’en fichais bien. Du reste, cela signifiait-il que je pouvais avoir une cirrhose du foie ? La question se posait. Mais cette femme semblait inquiète de se savoir vieillir, et je lui offrais un simple sourire compatissant. Rien ne disait que compatissant, je l’étais, mais ça, c’était un autre sujet, voyons. En fait, je m’amusais tout de même de cette maladie si étrange qui nous touchait, nous les dieux apparemment. Devenir bleu. Ne plus dire un certain mot. Cela tenait tellement de la moquerie, et cette entité qui dirigeait tout ici, se moquait tant de nous, que je ne savais même pas si je devais rire ou pleurer. A la place, je préférais boire. Ca compensait.
Mais cette femme, cette cliente, Haneul, elle, n’appréciait guère cette plaisanterie, et paraissait en fait même vouloir détrôner l’entité au-dessus de nous tous. Eh bien. Je lui souhaitais bon courage, et je jurais mentalement de faire une fête en son honneur si elle y parvenait. Elle m’amusait à ne pas vouloir se conduire en victime. C’était tout à son honneur. La vie devait briller en elle comme une étincelle puissante, pour qu’elle me dise pareille phrase.
Je me contentais d’un hochement de tête, d’un air de dire que j’étais d’accord. L’air de rien, j’étais curieux de savoir si elle, parviendrait à atteindre des sommets avec pareil tempérament. Je voulais être là à ce moment-là, un verre de vin à la main.
Elle m’interrogea sur mes symptomes. L’heure était venu de s’interroger sur la contagion de la maladie ou non. Je pris le temps de réfléchir un instant, et répondit :
- Je ne me rappelle pas non plus de ça, mais puisque nous irions souvent qui est l’autre, nous avons peut-être cotoyé des dieux sans le savoir. Quant à si j’ai beaucoup de symptômes… Qui sait quels sont précisément les symptomes ? Et depuis quand, je dirais quelques jours, mais j’ai l’impression que chaque jour, mes symptomes empirent.
Je repensais alors à un évènement survenu peu avant que je me retrouve malade, et commençais :
- Peut-être que cela vient du moment où je me suis retrouvé sous la pluie. Ou juste, la chose qui nous a amené ici, peut tout choisir de nous. C’est presque fascinant.
Et terrifiant, probablement. Mais en soit, cela m’intriguait pas mal. Qu’était-il capable de faire, et jusqu’à quel point ?
- Enfin, espérons qu’il y a un médicament pour cette étrange maladie. Le bleu ne va pas à mon teint.
J’avais un sourire. Non, mon teint était le plus souvent rouge, surtout au niveau du nez.