[HOT] When I see you again | [PV] Alessandro T.

Cela faisait une semaine et trois jours que je n'avais croisé Hélios. Depuis son fameux passage dans mon domaine en vérité. Je me demandais ce qu'il avait pu devenir, si tel un feu follet, il était parti séduire d'autres visages. Il était jeune et c'était dans la nature des jeunes gens de batifoler et de passer en fleur en fleur tels des papillons éphémères.

C'est sans doute parce que je n'attendais rien que je fus surpris de son appel. Une communication comme tant d'autres passée par l'accueil du parc et pourtant, c'était lui. Nous n'avions pas échangé nos numéros lors de nos précédentes rencontres, comme des amants qui ne sont pas sûrs de se revoir une fois le jour nouveau venu. Nous n'en avions bien sûr pas été jusque là... à peine quelques caresses, tentatives éphémères de se sentir bien.

J'ignorais ce que pouvait attendre Hélios de moi, ce qu'il pouvait imaginer à mon sujet. Croyait-il seulement m'aimer ou n'était-ce que le feu de la passion ? Je n'en savais rien mais... il proposait de me revoir autour d'un diner et j'acceptais sans aucunement me faire prier.

Il avait dit dix-huit heures, une heure où même les poules n'étaient pas encore couchée. J'avouais que je trouvais que c'était fort tôt, mais je n'avais rien dit. Malheureusement la ponctualité ne fut pas mon amie  et j'arrivais devant sa porte près d'une demi-heure après que la grande horloge de la ville ait sonné l'heure de notre rendez-vous. Je me demandais s'il avait pu penser que je lui avais posé un lapin alors que j'enfonçais le bouton de la sonnette.

Il m'ouvrit la porte et l'ambiance me parût toute différente de la première fois que j'étais entré chez lui. Une douce odeur forale embaumait l'air et je remarquais quelques bougies. On aurait presque dit un rendez-vous romantique dans une bonbonnière. Je souris et c'est alors qu'il vint se pendre à mes lèvres dans un chaste baiser, comme si j'étais son mari bien heureux qui rentrait à la maison. L'étrange scène me fit penser un bref instant à ma vie d'autrefois, et à Amphitrite. Pas certain qu'Hélios aurait aimé le savoir.

« Quelque chose à changé ici »

Tant l'endroit qui me paraissait moins froid, que lui, entièrement. Il me semblait tellement différent, plus ouvert. Je me rappelais la première fois que nous nous étions vraiment retrouvés proches ici... Il avait fui comme si je l'avais brûlé.

« J'ai l'impression que tu t'es donné beaucoup de mal »

Les humains n'arrivaient jamais les mains vides lorsqu'ils se rendaient chez quelqu'un, et cela avait toujours existé de tout temps mais je savais qu'il ne buvait aucun alcool, alors bien sûr je n'aurai pas amené une bouteille de vin. Je lui tendis un paquet rectangulaire de couleur bleu nuit. Une boite de praline d'un kilos... un mélange de chocolats. J'espérais par là ne pas commettre d'impair.

« Je t'ai apporté un petit quelque chose pour te remercier de m'avoir invité à diner »

Un peu ? Je n'en suis pas si sûr, j'ai l'impression qu'il a fait beaucoup d'efforts pour me recevoir aujourd'hui. Il a mis plus d'une semaine à m'appeler et son intérieur s'en retrouve tout changé, depuis combien de temps apprête-t-il ma venue ?
Je me demande si sa jeunesse ne lui commande pas de succomber à ses passions et je crois qu'en ce moment, je suis sa plus grande passion. Une flamme attirante dont il pense ne pouvoir se passer. Je me demande combien de temps cela durera ? Les êtres humains sont si changeants.

« C'est un bel endroit »

Cela lui donne des idées ? Je suis un peu étonné, il s'agit de pralines et non d'une huile de massage à base de chocolat mais je ris à son enthousiasme. Il est si excessif, tellement plein d'énergie. Je me demande si j'arriverai à suivre chacun de ses délires. J'ai l'impression que je suis devenu bien calme après tout ces siècles, comme s'il fallait bien plus pour me toucher profondément.

Un baiser à nouveau, il me semble si tactile. Je veux le retenir mais il s'échappe trop vite pour nous servir à tous deux du vin. Je trouve un peu étrange qu'il ne nous serve pas le même et surtout.. qu'il se serve à lui-même alors qu'il avait refusé autrefois d'y tremper même les lèvres. Je me demande pourquoi il est si mouvant, pourquoi il me semble avoir tellement changé que je ne le reconnais plus ?

« Je croyais que tu ne buvais jamais de vin ou d'alcool ? »

Je m'approche silencieusement de lui.

« Tenteriez-vous de m'empoisonner que nos boissons ne sont pas les mêmes, Monsieur Hélios ? »

Ma voix est profondément amusée et je ne le crois pas réellement capable de m'empoisonner. Je cherche surtout à le voir perdre ses moyens, se confondre en excuses et en explications, peut-être. Je cherche surtout à m'amuser un peu. Je suis si proche de lui maintenant et je passe une main dans son dos avant de le ramener vers moi pour lui prendre un baiser bien plus impérieux que ceux qu'il m'a donné jusqu'ici. De ma main sur ses reins je serre contre moi jusqu'à ce qu'il ne reste plus un espace puis je le laisse éperdu et pantelant avant de m'éloigner de quelques pas de lui tout en le regardant du coin de l'oeil, je me demande si je lui ai fait de l'effet.

« Et donc... tu voudrais m'empoisonner, humm ? »

Hélios me fait rire. Il veut faire le connaisseur mais je connais le breuvage qu'il me montre et c'est assurément un vin. Un vin moelleux, mais pas vraiment léger et je sais déjà que s'il en boit trop, il risque de ne pas tenir. L'avertir ? Il semble si sûr de lui, et avoir préparé tant de choses... et j'avoue que je suis curieux de le voir emporté par les vapeurs de l'alcool, lui qui me disait ne jamais boire alors je ne dis rien, le laissant faire mais mes yeux pétillent.

« Tu en es un fameux, d'enfant »

Je ne peux m'empêcher de le taquiner en me remémorant sa visite au parc. Oh il s'était bien emporté comme un enfant mais sa réconfort avait loin d'être été celle d'un enfant. Je m'en rappelle avec précision et je sens en moi les prémices d'une envie.

« Enfin il est vrai que tu m'as semblé aimer les sucettes »

J'aime le taquiner et même si je sais que par le passé il ne devait pas être innocent, il semble tout de même rougir très facilement et cela me plait de le gêner. Après un verre qu'il boit pour moi bien trop rapidement pour ne pas que cela lui monte à la tête, il se colle à moi et je souris contre ses lèvres en répondant à son nouveau baiser.

« Peut-être, mais je te suggère de surveiller tes cuissons... Sinon ça risque d'être très...chaud »

Malicieux je le repousse un peu en m'attardant sur ses fesses alors que je le guide vers sa cuisine. Juste avant de le laisser, je dépose un bisous dans son cou, remontant jusqu'à effleurer son oreille.

« Où puis-je me mettre pour ne pas te gêner ? »

J'aime tellement le voir rougir que je pourrai le taquiner pendant des heures et ses lèvres gonflées m'attirent comme un aimant. J'aime bien ce petit humain, il est rafraîchissant. Je me demande ce qu'il voit en moi... Je semble en tout cas lui plaire. Je le trouve bien plus joyeux et souriant que lors de notre première rencontre. Je me demande s'il a enfin trouvé un sens à sa vie dans ce monde ?

« Je crois que ce ne serait pas très pratique pour t'aider à te concentrer, petit pervers »

Je ris et un aveugle pourrait voir que je n'ai pas pris ombrage de sa répartie. Ce n'est pas que m'enfoncer en lui ne me plairait pas, mais j'ai envie de lui faire attendre ce moment, de le désirer tellement qu'il ne puisse plus attendre... de le faire languir, de le chauffer toute la soirée. J'ai envie de jouer.

« Vos désirs sont des ordres Sir Hélios »

Je fais une petite courbette et lui pince les fesses avant de me jucher sur une chaise haute pour le regarder déambuler dans sa cuisine tout à ses préparatifs.

* Il a vraiment de jolies fesses *

Il me semble maladroit encore, mais peut-être pas autant que la première fois. Je vois un plat rescapé de justesse et un sourire en coin fleurit à mes lèvres. J'ai l'impression que je le perturbe et ça... c'est vraiment bon.

« Il fait chaud ici Hélios, tu ne trouves pas ? »

Je joue avec les boutons de ma chemise qui n'est de toute façon pas totalement boutonnée, malicieux. Il est loin encore le temps propice pour se déshabiller, j'ai envie de prendre mon temps, j'ai envie qu'il perde ses moyens et me supplie ce soir... Suis-je donc mauvais ?

Que je lui obéisse, si c'est pour le prendre, je n'y vois pas vraiment d’inconvénient. Sinon je préfère que ce soit lui qui me cède, bien sûr. Avec sa stature et ses réactions, je ne pense pas qu'il ait un jour été au dessus. Je me demande ce qu'il attend de moi, une aventure sans lendemain ? Une relation ? J'avoue que je ne comprends pas toujours les désirs humains pour ce genre de choses. Enfin même chez les dieux, il existait deux écoles... J'ai connu les déesses vierges, de fidèle je ne vois qu'Héra, quant à tous les autres... disons qu'ils étaient plutôt volages. Je sais que ma femme m'a été fidèle... elle avait fait fi de ma nature autrefois tant que toujours je revenais vers elle. Je me demande comment lui réagirait ? Mais nous ne sommes pour l'heure que des connaissances améliorées.

Je le regarde s'agiter et me montrer éhonteusement une vue imprenable sur mon fessier. Je pense qu'il tente de me tenter mais toute action se paye et il ne perd rien pour attendre. Je souris simplement attendant mon heure.

« Sous la table, vraiment ? On ne devrait pas commencer par manger sur la table ? »

Son lapsus me semble révélateur et je m'installe à table gentiment, presque docile. J'attends qu'il serve les plats et s'installe à son tour et je commence à manger silencieusement. Discrètement je déchausse ma chaussure et du pied je caresse sa cheville et je remonte lentement. Sur mon visage je ne montre rien, toujours concentré sur mon assiette alors que j’atteins mon but. Du coin de l’œil je tends à l'observer alors que je commence à le caresser du bout de mes orteils à travers son pantalon.

« C'est très bon Hélios »

Bien mieux pour moi que son premier repas à base de verdure et puis... il est bien plus réceptif à mes avances et j'avoue que toute cette situation me plait beaucoup.

Faut-il vraiment prendre la peine de dire que je ne le crois nullement en cet instant ? Comme mon sourire en témoigne, je ne suis pas dupe même si je loue sa capacité à tenté de rebondir alors que je joue avec son lapsus.

A son expression de surprise, il ne s'attendait pas à ce que je tente de l'aguicher sur la table et je me ris intérieurement de son expression alors que de visage je reste stoïque. Je le vois se servir un nouveau verre à rebord et reremplir le mien. Je ne peux malheureusement retenir mon sourire quand je le vois avaler son verre de vin cul sec. Espère-t-il par là se donner une contenance ? Je n'ose lui dire que c'est raté.

Je le vois devenir de plus en plus rouge alors que je fais semblant de manger gentiment. Je suis un ange, un invité si modèle qu'on pourrait lui donner le bon Zeus sans confession, n'est-ce pas ? Ses paroles à mon encontre sont hachées et moi je savoure... tant le repas que son embarras.

« Oh tu sais il n'est pas vraiment dur de s'en occuper. Tant que les écailles restent bien mouillées. Aujourd'hui il y avait un stage avec des enfants, ils ont passé beaucoup de temps à caresser les dauphins et les otaries »

J'avoue avoir choisi mes mots avec la plus grande attention et si je n'ai rien dit de faux, il se pourrait toutefois que j'ai quelque peu romancé les évènements pour le faire se perdre sous mes attentions. Je me demande combien de temps il va pouvoir donner le change avec le repas, personnellement je le trouve très bon et je m'amuse beaucoup.

Avec mon pied je joue sur la bordure de son pantalon et avec son joli bâton. Si je le fais assez grandir, peut-être passera-t-il la tête ? Je me demande si Hélios va tenter de se dérober ou tout simplement m'ouvrir un peu grand accès, pour le moment j'ai l'impression qu'il perd pied de plus en plus. Souriant je bois quelques gorgées.

Je fais la moue alors qu'il annonce devoir se rafraichir. Je l'imagine s'occuper de lui-même dans les toilettes de son appartement et j'avoue que l'idée manque de sel. Je ne pensais pas qu'il me fuirait encore.

C'est en le voyant tenter de se lever que je remarque que l'alcool qu'il a absorbé devait déjà être bien trop important pour son petit corps non habitué. Combien avait-il déjà bu de verres ? Deux ça j'en étais certain, deux et demi peut-être trois ? Je n'en étais plus sûr mais ça avait l'air de tourner dans sa tête.

« Hélios tout va bien ? »

Je délaisse mon repas et je reglisse mon pied dans ma chaussure avant de faire le tour de la table pour aller à sa rencontre. Il est levé mais il se tient à la chaise comme si sa vie en dépendait et je ne peux manquer la superbe érection dans son pantalon que j'ai contribué à créer. Je passe dans son dos et je me colle à lui, détachant doucement ses mains du dossier de la chaise.

« Il faut que tu lâches prise, ça va aller »

Et je ne parlais pas vraiment de la chaise. Je me demande comment il peut-être quand il a bu ? Son envie de me fuir j'espère que ce n'est pas là son mauvais penchant qui se révèle. Devient-il hétéro quand il a bu ? Est-ce que je le dégoûte soudainement ? Il parait que certains se révèlent vraiment quand ils ont bu... j'espère qu'Hélios ne cache pas en lui un hétéro qui s'ignore. Je crois que j'en serai très déçu.
J'ai envie qu'il se laisse aller avec moi... j'ai envie de le voir dévergondé dans toute sa nudité... J'ai encore envie de jouer avec lui...

L'alcool semble vraiment le travailler et j'ai l'impression qu'il n'est plus vraiment maître de lui. Contre moi cette fois, il ne se dégage pas et je me demande pourquoi il a voulu à nouveau me fuir si maintenant il se repose contre moi. J'avoue être un peu perdu face à ses réactions.

« La bouteille que tu m'as montré ? C'est... comment te dire, un vin sucré, c'est pas vraiment un vin très fort, il est fort apprécié des femmes mais... non ce n'est pas vraiment une boisson d'enfant mais... tu n'es pas non plus un enfant, n'est-ce pas ? »

Je souris avant de déposer un petit bisous dans son cou, puis derrière son oreille. De la position dans laquelle je me tiens, je ne peux pas vraiment tenter de l'embrasser ailleurs.

« Je ne crois pas que tu voudrais que je te considère comme un enfant, Hélios »

Ma main autour de sa taille glisse un peu de manière totalement volontaire et effleure son paquet que j'ai contribué à faire grandir un peu plus tôt. De manière totalement pas innocente, je commence à le caresser par dessus de son pantalon.

« Qu'est-ce que tu en penses, Hélios, est-ce que tu es un enfant ? »

Ma voix est chaude et ronronne presque à son oreille. J'ai bien envie de voir jusqu'où il peut être bourré, qui sait ? Si cela me plait... peut-être que je tenterai de le faire boire plus souvent. Pour l'heure il me semble bien fascinant, tout autant que cette bosse proéminente que je sens sous mes doigts.

« Danser ? Est-ce que tu es vraiment sûr de vouloir danser ? »

Je crois que son repas est totalement oublié et je quitte doucement son dos pour venir face à lui sans toutefois le lâcher de peur qu'il ne bascule. Je me colle alors à lui mais cette fois devant et non derrière lui et plutôt qu'une réelle danse énergique, je me frotte contre lui et son érection dissimulée sous le couvert d'un slow parfait. Je joue les indifférents mais tout contre lui je me sens commencer moi aussi à réagir.

Un vin pour les femmes, c'est plus une croyance populaire générale mais non une vérité unique. Tellement d'hommes ont aimé ces vins que prétendre le contraire serait mentir. J'aime le voir un peu bougon mais je ne veux pas le vexer.

« Tu sais je ne partage pas cet avis, moi je trouve aussi que ce vin est très bon et je pense qu'il te va bien »

Hélios est tout perturbé et je trouve cela terriblement mignon. Si c'est la première fois qu'il boit, cela veut dire aussi que je suis le premier à le voir ainsi et je dois dire que cela me plait. J'ai envie de profiter de ce moment et que cela ne soit pas un souvenir regrettable pour lui.

Pour l'heure je pense que le pari semble gagné si je me fie aux gémissements qui s'échappent de ses lèvres. Il s'abandonne à moi et je pense qu'il me fait confiance, c'est grisant.

« Oh tu n'aimes pas le repas que tu as préparé ? Moi je le trouvais fort...plaisant »

De la manière dont j'ai prononcé le mot plaisant, je suis presque sûr qu'il va comprendre que je ne parle pas que du repas mais de la taquinerie que j'avais initié avant qu'il ne se sente tout chamboulé. Son envie de fuite en cet instant me semble oubliée mais on ne sait jamais, je le tiens de peur qu'il ne tente à nouveau de s'échapper.

J'arrête les mouvements de mon corps pour remplacer mon contact avec l'une de mes mains, serrant autour de la forme que je devine sous le tissu tendu. Elle me semble bien dure... j'imagine que comme moi il doit se sentir bien à l'étroit en cet instant et pourtant je ne le libère pas de sa prison. Je serre, enserre et caresses, un petit sourire aux lèvres. Je me demande combien de temps cela va prendre avant qu'il me supplie, j'ai envie d'entendre sa voix me supplier de le toucher plus encore, de le prendre aussi.

« Dit moi ce que tu voudrais, mon petit Hélios, qu'est-ce que tu voudrais que je fasse ? Tu ne voudrais pas que je te laisse ainsi, n'est-ce pas ? A moins que oui ? »

Malicieux je retire ma main et la laisse en suspend dans l'air.

Je regarde mon jeune ami à mes côtés avec un petit sourire malicieux aux lèvres. Il a une façon charmante de me demander de m'occuper de lui mais je trouve qu'il est trop empressé. Je voudrais le faire languir.

Cela ne semble vraiment pas être son objectif car il reprend ma main en suspend pour la reposer sur l'objet tendu de son désir comme il en fait de même pour moi et déjà je sais que je ne suis plus de marbre. Je réponds à son baiser électrisant et j'entrouvre la bouche pour approfondir notre baiser alors que sa main se fait plus aventureuse.

« Tu es bien impatient, Hélios »

Je ne le repousse pourtant pas et de mes mains je le libère de son propre pantalon. Seulement je trouve que le milieu de la cuisine est bien peu propice à une première union et la situation m'ennuie un peu. Je colle mon intimité à la sienne et dans un frottement, je lui demande à l'oreille s'il veut bien m'indiquer sa chambre. Je crois que désormais la suite du repas est belle et bien oubliée et que nous allons commencer le dessert.

Je me demande si c'est ce qu'il avait prévu en m'invitant dans sa demeure. Voulait-il réellement s'unir à moi, reprendre ce que nous avions commencé au parc, où est-ce moi qui l'ait poussé à me céder ce soir ?  Je n'en suis pas certain... mais une chose est sûre, j'aime le rougissement de ses pommettes et ce regard fiévreux pour moi, bien qu'exacerbé par l'alcool qu'il a pu ingurgiter ce soir.

Je ne fais pas vraiment attention au chemin vers sa chambre, plus préoccupé par le contact de son corps que la route. Elle est d'ailleurs bien courte et elle passe en un éclair.
La chambre est sans doute jolie mais elle ne m'intéresse pas en cet instant. Hélios détache ma chemise et commence à caresser mon torse, quant à moi, je me contente de lui sourire et de le laisser découvrir à son rythme mon corps.

Peu à peu il me dévoile le sien et je remarque sa finesse... son corps bien dessiné... il a un corps parfait. Il se laisse tomber sur son lit en m'entrainant avec lui et mes deux mains me retiennent de part et d'autres de sa personne. J'aime le surplomber ainsi.

« J'ai une très jolie vue »

Je fonds sur ses lèvres et je passe moi aussi une main sur son torse plat, m'attardant sur ses tétons qui se dardent vers moi. Je me demande si l'alcool embrume encore son esprit, j'aime voir ses joues rougies et ce regard fiévreux posé sur moi, ses lèvres pleines entrouvertes dans un cri silencieux.

« Tu es magnifique, Hélios »

Il tente d'onduler contre moi et je me redresse juste assez pour qu'il ne puisse plus effleurer son corps du mien. Dans mes yeux pétillent mon envie et dans mon pantalon je me sens pourtant bien à l'étroit, mais avant tout je veux le faire languir et me supplier. Il n'est pas encore temps de lui céder.

« Patience Hélios, patience... Nous avons toute la nuit pour...ceci »

Je descends ma main sur l'endroit de son plaisir et je passe et repasse la main dessus, ne faisant que l'effleurer pourtant puis, magnanime, je pose ma langue sur son torse et à mesure que je descends le long de son corps, je retire de mes mains son pantalon. Je vois désormais son sous-vêtement complètement déformé sous la tension.

« Intéressant »

Je lui ôte son dernier rempart et je penche ma bouche au dessus de son objet dressé. Je rapproche ma bouche jusqu'à presque l'effleurer mais je ne le fais pas et je souffle simplement dessus... sur la pointe de son gland où déjà perle son envie.

J'entends son cœur battre comme un fou alors que je me rapproche de plus en plus vers son objet de plaisir. Sa respiration se bloque alors que je le dévoile totalement à mon regard et mon souffle sur lui le fait frissonner d'anticipation.

Je fixe mon regard sur son visage, il est si rouge, comme une lampe en plein désert... Je ne sais ce qui le gène autant mais cette vue est pour moi fort délicieuse. Il ne veut pas que je cueille son plaisir avec ma bouche... cela en est presque dommage.

Je darde le bout de ma langue sur son gland, un coup, deux coups et je souris. Soufflant sur l'objet de mon attention. Il est si dur, si dur pour moi.

Je passe ma langue le long de sa hampe et je l'enroule autour de lui, traçant des motifs aléatoires sur son sexe dressé sans toutefois jamais le prendre totalement en bouche.

Mes mains viennent parfois caresser ses bourses aussi.
Et puis soudain, sans signe avant coureur, je le prends totalement dans ma bouche humide, mimant la danse millénaire des amants.
M'arrêtant parfois pour juste le titiller de ma langue taquine.