[HOT] When I see you again | [PV] Alessandro T.

Il bascule, il perd pieds alors que je le prends totalement en bouche. J'ai l'impression qu'il n'est plus que sensation sous ma langue. Je me concentre sur son pénis et je ne le vois pas essayer de retenir ses cris ou son plaisir en mordant sa main, je sens simplement l'une de ses mains prendre la mienne et enlacer nos doigts comme deux amants... Si proches, et pourtant si loin.

Son corps tremble et se couvre de sueur mais je ne m'arrête pas, de temps en temps je ralentis mes mouvements pour lever les yeux sur son visage, son corps brille sous les lumières artificielles de la chambre. Il me semble juste irréel. Je prends mon temps pour savourer son pénis, je laisse courir ma langue sur sa hampe comme s'il s'agissait pour moi de la meilleure des friandises, parfois je retire totalement ma bouche pour le reprendre entièrement d'un coup... J'espère lui faire perdre totalement la tête.

J'accélère mes mouvements, je me demande si je vais réussir à le faire lâcher totalement prise, je me demande si je vais arriver à le faire emporter par le plaisir et la volupté, je m'y attèle en tout cas, plus vite, encore plus vite, les va-et-vient.

J'ai bien entendu ses avertissements mais je n'y ai pas prêté attention. Ses paroles sont hachée et son corps tout entier est devenu un instrument de musique sous mes attentions. C'est alors qu'il se perd dans les limbes du plaisir et que je reçois au fond de ma gorge son liquide précieux. Je n'en perds pas une goûte et l'avale après une légère grimace qui disparaît aussi vite qu'elle est venue. C'est un goût un peu amer.

Je lui souris et c'est là que je réalise la phrase qu'il a laissé échapper ' je t'aime '... J'imagine que c'est dans le feu de l'action, parce qu'il a apprécié notre moment et je choisis de ne pas plomber l'ambiance en lui demandant ce qu'il a dit ou de répéter. Tellement d'humains utilise ces trois mots à tort et à travers sans le penser que j'ai l'impression que ces mots n'ont plus de valeur dans leur bouche.

Je remonte à la hauteur de son visage et je dépose sur ses lèvres un doux baiser avant de lui demander d'une voix très douce :

« Tout va bien Hélios ? »

Je le regarde amusé alors qu'il me semble soudainement bien loin de moi et je caresse sa joue en remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Je reprend alors sa bouche dans un baiser bien plus entreprenant que le précédent et je lui demande l'accès à sa bouche de ma langue taquine. Il est jeune et j'espère que l'alcool ne l'a pas assez brisé que pour le faire perdre ses moyens, je me demande s'il va bientôt se réveiller en bas...

Lorsque notre baiser se termine, je lui tends ma main devant la bouche et lui présente deux doigts avant de chuchoter dans son oreille.

« Lèche mes doigts, Hélios »

Il ne semble pas vouloir que je le laisse malgré qu'il surfe encore sur les vagues de son orgasme et mon sourire se fait presque carnassier alors qu'il lèche mes doigts de la plus tendancieuse des façons. Si même j'avais été un idiot, je crois que je n'aurai pu passer à côté de ses intentions, intentions qui faisaient échos aux miennes.

« Tu es beau Hélios »

Cette phrase, j'imagine qu'il doit l'entendre très souvent dans son métier, j'ai cru comprendre qu'en dehors de ses études, il était mannequin, et j'ai peur que mes mots n'aient pour lui aucune saveur. Que dire à un mannequin qui doit sans doute recevoir milles compliments en une journée sur sa beauté ? Pourtant en cet instant, je n'en ai rien à faire de tous ces gens qui doivent tourner autour de lui comme des mouches parce qu'il est ici avec moi et non avec eux.

Je descends mes doigts humides et du premier je taquine son anus, je tourne et tourne dessus avant de le pénétrer doucement, profondément. Je recule mon doigt et je le rentre à nouveau comme pour mimer les actes que j'espère poser plus tard. Je vais un peu plus vite, encore plus vite puis je retire totalement mon doigt et ce sont deux que je rentre à nouveau avant de continuer mon petit manège, alternant parfois en ouvrant mes doigts à l'intérieur de lui comme un ciseaux.

Pendant ce temps je déposais de petits baisers dans son cou et je le mordille maintenant. Je me demande ce qu'il dirait si je le marquais... Il serait sans doute furieux à cause de son métier... Je me demande si je devrais... Je suçote son cou... je le mordille, comme si j'avais envie de le revendiquer. Va-t-il m'en empêcher ? Mais il est peut-être déjà trop tard, j'ignore si sa peau marque vite... elle semble si fine.

Sous mes attentions je remarque que l'anatomie de mon jeune amant se réveille et je souris devant la vigueur de sa jeunesse. J'insiste dans son cou, je le mordille, et je crois que je laisse ma marque dans sa chair même si pour l'heure son cou est simplement rouge. Une marque, deux marques, peut-être trois de suçon ? Je ne saurai dire, peut-être même qu'au matin il n'en restera rien.

Il se tortille alors que je le prépare, il me demande de le prendre et pourtant il n'est pas précis, j'ai envie de le faire me supplier, je veux que ma venue en lui soit pour lui comme une oasis en plein désert, je veux qu'il n'en puisse plus... qu'il en rêve...

« Venir ? Mais venir où ? Allons Hélios sois précis, sinon je pourrai ne pas comprendre »

J'avoue que je m'amuse beaucoup mais que mon sexe à moi aussi est impatient d'entrer en lui seulement s'il a ôté mon haut, il ne m'a pas encore enlevé mes vêtements du bas. Il n'y a que lui qui est nu devant moi et c'est assurément un tort. Je retire de lui mes doigts afin de me relever un peu et de me mettre aussi dévêtu que lui. Dans toute l'arrogance de ma nudité, mon sexe pointe bien dur vers le ciel. Je souris et je me rapproche de lui pour le frotter contre son intimité, me faisant gémir.

« Ton corps est si chaud, Hélios... »

Je ris devant son exclamation si naturelle sur ma personne. C'est lui le mannequin et c'est moi qu'il trouve magnifique... Je m'estime être un homme chanceux qu'un jeune homme aussi beau soit dans mon lit en cet instant. J'aime ses réactions mignonnes, ses rougissements, sa jeunesse et son envie de moi. Il est si beau... Je caresse son visage, sa joue, son cou et je ravis ses lèvres dans un baiser des plus exigeants, je veux qu'il me donne tout, je veux qu'il se donne entièrement à moi, sans restriction aucune. Je veux que ce beau jeune homme m'appartienne tout entier.

« Je veux que tu sois à moi »

Comme un écho à son propre désir... Je me frotte à lui mais ce n'est bien vite plus suffisant. J'ai envie de plus, j'ai envie de lui...

« Mets toi à quatre pattes, Hélios »

Doucement alors qu'il s'est mis en position devant moi, je guide mon sexe dur entre ses fesses pleines. Je ne veux pas lui faire mal et même si je l'ai bien préparé, je crois que dans cette ville il est totalement vierge... Je veux que cette première vraie fois soit pour lui un doux souvenir et non une affreuse douleur. Je veux qu'il y repense plus tard avec le sourire... et non que cela soit désormais sa hantise.

Je m'enfonce avec douceur et précaution et je peine à me retenir d'aller plus vite dans mon avancée. Il est des plus étroits... Je sens ses chairs se refermer progressivement autour de mon sexe et je ferme un peu les yeux.

« Tu es si serré »

Enfin je suis de toute ma longueur au fond de lui et je n'ose bouger dans l'instant, le laissant s'habituer à ma taille bien plus imposante que celle de mes doigts. J'attends un signal de sa part, une amorce de mouvement et j'ouvre un peu les yeux pour le regarder. En vérité j'ai envie de voir le plaisir sur son visage mais pour une première fois, je crois que ce sera plus doux pour lui ainsi... Peut-être plus tard si l'ivresse de notre plaisir nous emporte ?

« Est-ce que tout va bien, mon Hélios ? Est-ce que je peux bouger ? »

J'ai l'impression qu'il n'apprécie pas mon intrusion malgré ma préparation. J'imagine oh combien cela peut-être douloureux la première fois et j'aimerai lui faire oublier cela. Je pose ma main sur son intimité à nouveau dressée et j'initie des mouvements de va-et-viens tout en bécotant son cou. J'aimerai tellement qu'il se sente bien, qu'il se perde grâce à moi dans les limbes du plaisir, que j'arrive à l'emporter jusqu'à l’évanouissement même.

« C'est si bon d'être en toi, Hélios »

Il essaye de bouger un peu et je souris, me mettant moi aussi à bouger, faisant de longs mouvements lents de va-et-viens. Les frottements sur la peau sensible de mon sexe me font frémirent. J'en tremblerai presque. Pourtant je me contiens et je synchronise les mouvements de ma main et de mon sexe en lui. J'accélère progressivement et je me mets à mordiller son cou. Je suis presque certain désormais qu'il sera encore marqué demain et sans doute demain et après demain...

Je délaisse son sexe désormais et je bouge de plus en plus vite en lui et puis soudain je m'arrête et je me retire, dissimulant presque mal un gémissement de frustration.

« Retourne-toi, je veux te voir »

Alors que lui-même se laissait porter par le désir, ayant totalement oublié la douleur de mon entrée, je m'étais retiré. Je crois que cela l'a frustré presque autant que moi à voir son air perdu mais je pense que ma voix rauque et mon envie plus que visible l'ont rassuré, je ne comptais pas le laisser.

Ses mains sur mon visage, son corps contre le mien... Un baiser. Notre union est à la fois chaude et presque romantique. C'est une étrange sensation cotonneuse qui semble nous habituer, comme un moment hors du temps ou nous ne serions que tous les deux.

Cette fois, je ne lui laisse pas le temps de souffler et j'entre en lui en un élan. C'est si bon d'être à nouveau en lui, comme un retour à la maison. Dans son cou je mords comme pour étouffer un cri que je n'ai nul besoin de retenir. Je veux seulement le faire m'appartenir.

Je bouge à nouveau en lui, plus vite encore que tout à l'heure si seulement cela est possible. J'aime l'union de nos deux corps, j'aime bouger en lui, la sensation de son corps contre le mien, ma musique de ses gémissements et des miens réunis...

« Oh Hélios, que c'est bon... Je te veux, Hélios »

Je veux qu'il perde la tête, je veux qu'il crie mon nom, je veux qu'il s'abandonne pour moi, à cause de moi, grâce à moi et que jamais il ne puisse m'oublier... oublier cette nuit.

J'ai l'impression qu'Hélios est proche du point de rupture et je n'en suis pas loin non plus. Ses cris et gémissements me porte et me transporte, je ne sais plus réfléchir. Je ne peux plus penser en cet instant qu'à lui et à son corps contre le mien, mon corps dans le sien, en communion.

Parfaite union.

Je tente de lui donner tout ce que je peux de moi, en lui je suis de plus en plus rapide. Je sais que j'y suis presque mais je voudrais tenir, résister jusqu'à ce que lui cède. Je veux qu'il vienne le premier, je veux que ce soit en cet instant son plaisir qui prime sur le mien.

De ma main je m'empare de son sexe tendu et je lui imprime des mouvements de va-et-viens en rythme avec mes coups de butoirs en lui.

« Viens pour moi, Hélios »

Enfin il se laisse aller et je sens sur ma main le liquide chaud de son plaisir la recouvrir alors que dans un dernier élan je le remplis tout entier. Mon gémissement final résume toute l'expression de mon désir et mon plaisir et je laisse retomber un instant ma tête dans son cou en y déposant un petit baiser. Je me retire alors tout doucement et je bascule à ses côtés en le tirant contre moi. Je caresse son dos.

Alors qu'il est niché au creux de mes bras avec un sourire bien heureux plaqué sur le visage, je me sens bien. Presque comme à la maison. Je ne sais pas ce que je ressens pour ce petit humain qui a surgit un peu comme un ouragan dans ma vie mais une chose est sure, je l'aime bien. J'ai entendu ce qu'il a dit tout à l'heure alors que nous corps s'unissait. Il a dit m'aimer... Je ne sais pas si c'est vraiment le cas ou si c'était parce que ses sens se perdaient mais... Je n'ai pas envie de m'éloigner de lui.

Au fond de moi, je sens que cette nuit ne me sera pas suffisante, j'ai encore envie de le voir rougir, de le faire fondre entre mes draps... Je ne sais pas si ce soir c'est le début d'une histoire, je ne sais pas non plus si cette histoire sera courte ou longue, mais je n'ai pas envie de la voir se terminer. Je caresse ses cheveux doux dont la longueur me chatouille le cou et je souris. Je crois que je n'ai pas envie de réfléchir à tout ça, je n'ai pas envie de prévoir pour une fois.

« Dors bien, mon Hélios »

Je dépose un baiser sur sa tempe et sans vraiment lui demander, je m'installe pour rester. Il est contre moi et nous ne nous sommes mêmes pas lavés. En cet instant je n'ai juste pas envie de bouger et sur nous je rabats les couvertures. J'imagine qu'au petit jour, s'il ne m'a pas demandé de me sauver, que nous pourrons peut-être nous laver... ensemble.