[HOT] ~ Tous les cris, les S.O.S. | [PV] Sören Alpheus Lazaridis

Théoriquement j'aurai pu me mettre moi-même en chasse de son renard en me fiant à son odeur... je l'aurai fait s'il m'avait semblé appétissant mais là, vraiment, je n'avais aucunement l'envie de le goûter et par conséquent je ne voyais pas l'intérêt de le chasser, pas même pour le Petit Lapin que j'avais sauvé. Un policier n'avait qu'à partir à la chasse s'il le voulait, je lui laissais cette traque avec grand plaisir. Moi... je préférais nettement m'intéresser au Petit Lapin au goût océan.

" J'imagine qu'ils doivent avoir les compétences oui "

Je n'avais jamais eu affaire aux policiers de cet endroit, sorte de gardes comme dans les villes d'autrefois. Dans mon souvenir, malgré les compétences de certains, aucun n'avait jamais pu me blesser jusqu'à la mort. Un seul homme l'avait fait... avec l'aide d'une déesse et de son acolyte... La colère était toujours présente en moi, même après tous ces siècles je n'avais pu oublier. J'aime à penser qu'aujourd'hui mon sort en aurait été différent mais je n'en suis même pas certain.

Elle espérait que sa présence dans mon domaine ne serait pas la dernière ? Cet étrange petit lapin me semblait un peu trop en confiance auprès de moi et c'était bien la première fois que je voyais un humain se relaxer de la sorte en ma présence. J'avais l'impression qu'elle n'avait aucun instinct de survie et s'en était surprenant, quoi qu'elle avait tout de même détalé devant son renard, alors pourquoi pas devant moi ? Je penchais un peu la tête tout à mon étude et je vis ses yeux papillonner alors qu'elle terminait sa tasse avant de juste... s'endormir sur ma table.

" Dosage un peu fort, je pensais qu'elle durerait plus longtemps "

Je tendis ma main vers son visage en souriant pour relever ses mèches et les dégager de ce dernier afin de l'observer plus encore. Elle avait un beau visage fin, elle me faisait penser aux princesses que j'avais parfois eu en sacrifice. Je caressais sa joue.

" Tu es douce "

Je passais alors une main sur son cou, caressant plus précisément du doigt sa jugulaire avant de me lever de ma chaise et de passer derrière elle afin de la prendre plus facilement dans mes bras. Je la portais alors au salon presque à la manière des mariées humaines et tout en la laissant sur moi, je pris place dans mon divan. J’enfouis alors mon nez dans son cou pour respirer son odeur.

" Enivrante "

J'attrapais tant bien que mal mon couteau repliable dans ma poche de mon pantalon et j'incisais précautionneusement son cou afin que la coupure soit fine, bien régulière mais surtout bien mise. Le sang carmin se mit à couler, embaumant la pièce tout entière et faisant frémir mon nez. Je me penchais sur son cou pour le sucer comme dans les contes humains.

Saveur, goût... félicité

Si je m'étais vraiment écouté, je crois que je n'aurai su m'arrêter mais... une petite voix en moi me disait que si je la gardais en vie, peut-être que je pourrai goûter ce met délicat tous les jours. Cette saveur n'avait rien avoir avec celle des humains de la morgue de l'hôpital, j'adorais le goût de cette fille. Presque un péché.
Lorsque j'eus terminé je me fis une petite incision sur le poignet afin de la faire couler sur sa plaie pour la faire disparaître. Après l'avoir léchée une dernière fois, il n'y avait plus aucune trace de mon méfait. Ma plaie, déjà, s'était elle aussi refermée. Restait à attendre que la belle au bois dormant se réveille dans mes bras... J'avais déjà hâte...

Combien de temps est-elle restée inconsciente ? Je ne le sais pas moi-même. Deux heures ? Peut-être trois. Déjà le début de l'après-midi commence et je sens en moi la faim monter. Son sang était une douceur... mais j'ai faim...
Ses yeux s'ouvrent sur moi et je la vois prendre la couleur d'un fruit trop mur, elle est gênée, encore. Son sang afflue dans son visage, il doit lui cuire et moi je souris. Elle ne s'est rendu compte de rien et elle est toujours abandonnée dans mes bras. Le petit lapin est en confiance dans les anneaux du serpent.

" Merci pour le compliment, petit lapin "

Je ne sais si autrefois les gens s’extasiaient sur ma personne avant de succomber. Je leur inspirai de la peur, ça c'était certain, mais de l'admiration ? Je ne sais. Je crois que la seule qui m'a vraiment apprécié sans me craindre ou vouloir me détruire a été Héra. Je crois qu'elle a vu ce que nulle autre créature n'avait pu voir avant elle. C'est étrange cette sensation...
Elle me caresse mon visage et je pose sur elle un regard des plus intrigués. J'avoue ne pas trop la comprendre en cet instant.

" Cela ne m'a pas dérangé "

Être immobile de longues heures durant, j'en avais l'habitude, j'avais été immobile durant des siècles sans pouvoir bouger et même autrefois je passais des heures à l'affut de mes proies alors quelques heures à attendre son réveil après l'avoir goûtée ? Une bagatelle.

" Si tu en éprouves le besoin je pourrai toujours t'aider à dormir "

Si cela pouvait me permettre d'accéder facilement à son sang, qui étais-je pour lui refuser une bonne nuit de sommeil ? Mon sourire se serait presque fait rêveur à cette pensée. Alors qu'elle était toujours posée sur moi, je bougeais une main le long de sa cuisse sans vraiment avoir de mauvaises pensées, simplement pour sentir la douceur de sa peau. Je me demandais si cela allait la perturber. Je ne savais pourquoi... Mais j'avais envie de la perturber un peu. Tourmenter sa proie tel un chat... n'était-ce pas là le bonheur des prédateurs ?

" Tu n'as plus de douleur ? Tu te sens bien ? "

" Je peux donner de ma personne "

Elle ne devait pas saisir la portée véritable de mes paroles étant donné que c'était de mon sang qu'elle aurait besoin pour dormir et qu'elle ne le savait pas. Je me demandais si on pouvait devenir dépendant de mon sang comme de certaines drogues ou somnifères humains ? Je n'avais jamais expérimenté cela... même dans mon ancienne vie. Faut d'avoir eu sans doute un humain assez fou pour me poser la question.

" Ma potion magique ? "

J'émets un petit rire. Oui... on pourrait presque dire cela sachant que c'était sans doute l'ingrédient mystère qui était le seul élément vraiment magique de l'infusion que je lui avais fait boire. Mon sang pur aurait été tout autant efficace mais je me demande comment elle aurait réagit si je lui avais dis que mon sang était la clé de sa guérison... et de son sommeil.

" Étrange ? Que veux-tu dire ? "

La jeune femme était loin de sentir la peur en cet instant, c'était un parfum bien plus capiteux, plus subtile aussi. Cette odeur... c'était l'odeur de l'excitation. J'en étais certain. Le petit lapin semblait excité par moi, c'était surprenant. Intéressant, mais surprenant. Je n'avais jamais connu de corps humain de cette façon. J'étais curieux.
Elle avait commencé à se sentir étrange sous la caresse de ma main... je la perturbais et j'affolais ses sens. Elle me semblait si pure... si innocente. Je continuais de caresser sa peau glissant un peu plus vers l'intérieur de sa cuisse. Je me demandais jusqu'où elle me laisserait faire.

Je n'ai pas l'impression que ce petit lapin a des filtres et il me semble bien innocent. Je ne me suis jamais unis avec un humain, mais cette odeur, je la connais parfaitement et cela me fait sourire. A moitié nue sur moi, peu de barrières se trouve entre nous et je me questionne. Elle semble si perdue entre mes bras.

" Ressentir de la chaleur est un mal bien agréable "

Elle veut poser ses lèvres sur les miennes... Je n'y vois pas vraiment d’inconvénient si elle veut plus s'embraser. J'ai l'impression que comme certaines victimes des temps jadis, elle estime beaucoup celui qui fut son héros... ce n'est pas vraiment pour me déplaire que le lapin cède au serpent...  Je prends son visage en coupe pour le relever vers le mien. Elle est comme une pieta qui attend sa délivrance et je dépose sur ses lèvres les miennes. Je mordille quelque peu ses lèvres pour les faire gonfler, j'ai envie de les croquer et de faire couler sur ma langue son sang carmin. Pour l'heure je me retiens. Je ne veux pas qu'elle s'enfuie.

Ma main remonte vers sa fleur et effleure ses pétales. Déjà je sens les prémices de son nectar. Si elle se perd dans le plaisir, peut-être pourrais-je boire encore un peu de son sang ? Je souris contre ses lèvres avant de les quitter tandis que ma main en caresse d'autres.

" Tu sens bon "

Et je ne parle pas de son odeur de savon...

Le Petit Lapin semble fondre dans mes bras. Son visage doit sans doute lui cuire au vue de combien il est rouge en cet instant. Je pense qu'elle doit avoir chaud, vraiment chaud et je ne suis pas prêt d'éteindre le feu que je fais naître en elle.

Son gémissement est léger mais il m’émoustille et je sens mon intimité réagir en réponse. Je me sens presque mal à l'aise dans mon pantalon qui se retrouve quelque peu serrant en cet instant. Ma main caressant son intimité se fait plus aventureuse et passe ses lèvres pour aller à la recherche de son petit bouton de plaisir. Ses connaissances, elles sont nées en moi je ne sais comment mais une chose est certaine, je n'ai de cesse en cet instant de les mettre en pratique.

Le Petit Lapin me semble de plus en plus mouillé, et mon sourire s'agrandit alors que je reprends ses lèvres, je les mordilles, je les taquine... elles sont tellement rouges elles aussi... J'ai envie de les croquer, de les percer... J'insiste un peu... et je sens dans ma bouche le sang se mêler à notre baiser. Je ferme un peu les yeux pour savourer l'instant. Lorsque nos lèvres se séparent enfin, je ne peux m’empêcher de lui dire d'une voix chaude.

" Tu es délicieuse, j'ai bien envie de te dévorer toute entière "

Et en cet instant je ne sais pas moi-même ce que je veux dire par là... la dévorer ou la dévorer... Le choix serait presque cornélien. Mais j'ai presque envie de me laisser tenter par sa peau de lait. Je détache un à un les boutons de sa chemise pour dévoiler à mes yeux plus encore de son corps fin penché sur moi. Elle est maintenant totalement nue devant moi... portant ma chemise comme une cape un peu trop grande et je souris avant de prendre entre mes doigts ses mamelons pour les rouler et les tirer quelques peu. J'ai envie de la faire frémir, de la faire frémir pour moi et de s'abandonner. Gentil Petit Lapin.

Mon petit lapin semble tout doucement s'enfoncer dans la passion. Je la sens vibrer et trembler sous mes doigts. J'ai l'impression que je pourrai jouer de son corps comme d'un instrument tant les sons qu'elle émet enchantent mes sens.

Elle n'a pas semblé réprouver ma morsure au contraire et je me plais à penser que je pourrai la façonner selon mon désir et goûter encore et encore à la saveur qui coule dans ses veines tel un nectar.

" Est-ce que tu me fais confiance Petit Lapin ? "

J'ai envie de la couper de ma lame au dessus de son pubis pour goûter la saveur de sa fleur mêlée à celle de son sang. Coupler la douleur au plaisir... M’enivrer de son corps tout entier. Mais si je veux continuer et recommencer encore et encore, je ne dois pas trop l'effrayer... Cela je le sais.

Je remplace mes doigts par ma bouche et je lape ses mamelons avant de les faire rouler sous ma langue. Parfois je les mordille gentiment mais pour l'heure je ne cherche pas à la blesser, juste à ce qu'elle s'abandonne à moi.

Ma main ayant abandonné ses seins voyage maintenant entre ses cuisses, passant et repassant entre ses lèvres trempées. Je sens son clitoris gonflé et je m'amuse à y insister.

Je crois que je ne me débrouille pas trop mal si j'en crois la folie qui semble s'être emparée des sens de mon Petit Lapin. Ses gémissements ne se taisent que pour laisser passer ses cris, entre mes doigts elle semble devenir poupée.

Contre ma main elle se frotte comme si jamais elle ne pourrait s'arrêter et sa tête soudain se bascule en arrière. Je délaisse un instant ses seins pour sentir de ma langue son sang couler dans sa jugulaire... elle me donne tant envie. Je parsème son cou offert de baisers faute de pouvoir le trancher.

Ma main sur son intimité est totalement trempée et je ne cesse mes mouvements, entrant parfois un doigt dans son entre pour la tester. Pour l'heure je ne peux encore la déchirer... mais si elle est vierge comme je le pense, je ne tarderai pas à voir son sang s'écouler. Lorsque sa permission s'échappe avec peine de ses lèvres entrouvertes, je souris et me saisit de mon couteau que je n'avais pas rangé. Alors qu'éperdue, elle ne m'observe pas, je passe la lame fraîche sur son pubis dans une caresse presque tendre avant de tracer de la pointe deux lignes franches en croix. Le sang ne tarde pas et son odeur me chatouille plus encore que celui de son excitation. Je la bascule sur le canapé et ainsi au dessus d'elle je parcours ses seins puis son nombril de ma langue avant d'arriver à son antre. Le sang s'est mêlé à son liquide de plaisir et je me sens saliver et sur mes lèvres je passe ma langue d'anticipation.

Je commence alors à la lécher, d'abord je fais tout le tour de ses lèvres, passant entre elles, enfonçant ma langue dans son antre avant de m'attarder sur son clitoris gonflé. Son sang et sa cyprine m’enivre... je me sens vraiment à l'étroit dans mon pantalon.

Je m'arrête un instant et je me relève quelque peu  pour ôter ce rempart indésirable, vite suivi par mon boxer vert sombre. Dressé dans toute la gloire de ma nudité, je lui fais face un instant avant de me repositionner au dessus d'elle. Mon désir dressé entre en contact avec son envie mouillée et je mime alors contre son sexe la danse des amants. Je gémis de concert avec elle... Je doute d'attendre longtemps avant de cueillir sa fleur vierge désormais.

Je pensais que le Petit Lapin tenterait de me repousser. Cette humaine m'étonne... sous ma lame elle ne s'est pas dérobée et je suis en félicité. Mon sexe tendu frotte sur son désir, je gémis, je glisse de plus en plus vite contre elle, je frémis.

De petits coups de bassins de sa part tendent à me montrer qu'elle me désire, de plus en plus je crois qu'elle se perd. Je ne sais même pas si elle se sent encore cohérente et c'est alors qu'elle m'invite à aller plus loin, à aller en elle...

Je m'arrête à regret et je plonge mon regard dans le sien embrumé alors qu'elle se jette sur ma bouche comme pour étancher sa soif après une longue traversée dans le désert. Je réponds à son baiser et je lui mords ses lèvres pleines... Sauvage. Excitant.

Je guide alors mon sexe à son entrée et doucement, j'entre en elle, guettant ses réactions. A la moitié je l'observe et j'entre alors d'un coup sec en elle, déchirant son hymen. Je ne bouge pas un instant, puis je m'empare de ses seins pour faire rouler ses mamelons sous ma langue agile alors que je me mets à bouger en elle.

Seuls brisent le silence nos gémissements et nos ahanement. Ses cris aussi.

Ses griffes dans ma peau me labourent le dos. Elle n'est peut-être pas aussi sage que je le pensais... ou en tout cas elle semble vraiment réceptive au plaisir... J'aime son attitude sauvage, j'aime qu'elle ne me repousse pas alors que je la coupe pour que son sang se mêle à nos ébats.
Ce renard stupide qui l'avait prise en chasse, je me demande si je ne devrai pas le retrouver pour le remercier... et puis pour le tuer, je n'aime pas qu'on prenne ce qui m'appartient et ce lapin est à moi.

Elle semble oublier la douleur car elle me maintient en elle et accompagne chacun de mes coups de bassin comme si nous ne faisions qu'un. Gémissements, cris... elle ne se retient pas et j'aime ça... j'aime sa spontanéité, ses expressions...

J'accélère à la cadence et ma respiration devient erratique, je me laisse de plus en plus emporter par le plaisir, le plaisir d'être en elle, de m'enfoncer en elle encore et encore. Elle bascule la tête entièrement en arrière et me dévoile son cou blanc et gracile et je ne peux m’empêcher de l'embrasser, de le lécher et de le mordre. Je crois qu'au matin elle aura au moins un suçon, peut-être deux ou trois. Comme un souvenir de moi, comme la marque qui revendiquera au monde qu'elle m'appartient.

" Tu es à moi, Petit Lapin, dis que tu es à moi "

Je ne vais plus tenir longtemps, je suis presque à ma limite, je le sens. Si je viens en elle maintenant... est-ce qu'elle pourrait porter mon enfant ? Je ne sais... Je n'ai pas envie de me retirer, je n'ai pas envie de m'arrêter, je suis presque au bord.

Je lui tends mon doigt devant la bouche et je ralentis mes mouvements.

" Lèche "

Ce doigt qu'elle a humidifié, je caresse avec sa petite fleur inviolée, je la taquine elle qui est déjà humide de ses fluides... J'ai envie de la visiter elle-aussi... et de venir en elle.

Elle s'abandonne sous mes coups de butoirs et mes attentions. Elle s'emballe sur moi alors que je tentais de la réfréner pour la prendre par son autre entrée. Je pense confusément que je n'en aurai pas le temps...

Elle s'agrippe à moi éperdue, et je sens ses ongles s'enfoncer dans ma peau à mesure que ses yeux se voilent sous le plaisir. J'entre mon doigt dans son anus totalement et je la bloque sur le dos, la surplombant un instant, la faisant languir. Le temps semble suspendu en cet instant, tout comme moi. Je la regarde brillante sous la lumière recouverte de ce petit voile de sueur qui sublime ses traits. Elle est haletante, la bouche légèrement ouverte, elle ressemble à une nymphe.

" Tu es belle, Maëllis, et tu es à moi "

D'un coup je m'enfonce à nouveau en elle en même temps que j'enfonce à nouveau mon doigt dans son anus et c'est alors que je me laisse aller à ma passion dévorante pour son corps, bougeant de plus en plus vite. Puisqu'elle ne semble pouvoir attendre, au diable les conséquences de cette union. Je la veux.

Il ne faut guère plus longtemps avant que la vague de plaisir ne me saisisse complètement et c'est dans un dernier ahanement que je me répands en elle. Je dépose alors un dernier baiser sur ses lèvres pleines avant de me retirer après une dernière caresse sur sa joue.

Je sens sa main toucher ma joue et je la vois alors basculer. Je sais qu'elle respire encore mais je crois qu'elle s'est soudainement endormie. Je me demande si c'est mon sang qui fait toujours effet en elle ou si simplement il s'agit d'un trop plein d'émotion. Allongée à mes côtés sur le canapé, elle semble paisible et je souris tout en reprenant le couteau pour me faire une nouvelle entaille. Il est temps de faire disparaitre sur son corps les marques que je lui ai fait.

Consciencieusement je dépose de mon doigt mon sang sur ses plaies qui se referment. Je ne traite cependant pas les suçons que je lui ai fait, témoins brûlants de nos ébats et de son appartenance à ma personne. Je ne sais pourquoi je suis aussi contente... est-ce parce que j'ai posé ma marque sur elle ? Parce que je l'ai goûtée ou parce que je me suis uni à elle ? Je ne sais.

Je la regarde, elle est si belle... et ce sang séché sur elle lui donne un aspect quelque peu irréel. Je me lève alors pour aller chercher un gant de toilette et j'efface peu à peu ce qui pour tous souillerait son corps et qui pour moi me fascine pourtant puis je la recouvre d'une couverture alors que je vais prendre ma douche et me vêtir.

A mon retour, je me pose à ses côtés, une main sur sa cuisse, alors que je fais reposer son visage sur la mienne, je mets une émission à la télévision. Encore une chose qui est nouvelle pour moi : la télévision.

" Dors bien Petit Lapin "

Pensif je caresse sa cuisse sous la couette comme on caresserait le poil d'un animal de compagnie. Elle a la peau si douce. J'ai un sourire aux lèvres, je me sens bien.

Je sens mon Petit Lapin se réveiller contre moi tremblante et je me demande un instant si elle a froid. Elle est pourtant toujours couverte. Pensif je la laisse lentement émerger et se resituer. Lorsque son regard se pose sur moi, ce n'est pas de la peur ou de l’appréhension que je lis et je lui souris.

Elle s'étire et semble bien à l'aise car elle s'installe sur mes genoux avant de glisser dans mon cou sa tête. J'en profite pour glisser ma main dans ses cheveux et respirer plus encore son odeur.

" C'est normal... les dernières heures ont été riches en évènement pour toi "

Ma main caresse ses cheveux, sa tête.

" C'est loin d'être exclu, mon Petit Lapin "

Je la regarde et la repousse légèrement pour mordiller ses lèvres. Si nous ne savions pas tous deux que nous ne nous connaissions que depuis quelques heures, on aurait pu nous prendre pour un couple de jeunes mariés. C'était quelque chose d'assez étrange et nouveau pour moi.

[...]

Nous passâmes ainsi une petite semaine, partageant notre vie comme si nous étions deux amants, deux colocataires améliorés. Nous nous unirent encore deux fois... et chaque fois le sang prenait une certaine importance dans nos ébats. Jamais elle ne me demanda pourquoi, mais cela contribua à nous rapprocher et lorsque je vins à la ramener chez elle au terme de la semaine, j'avais presque peine à la quitter. Je gardais longtemps sa main dans la mienne en la regardant avant de prendre congé, lui promettant que ce ne serait pas la dernière fois que nous nous verrions et qu'elle pouvait m'appeler.

The End.