Les retrouvailles 2 le retour de la revanche [pv Arwen Evohé]

Décidément les choses ne vont pas en s’améliorant. Ce qu’aurait imaginer Astérion. Suite à la mésaventure d’Halloween, le colosse a trouver naturel de reprendre le travail juste après comme si de rien était. Encore heureux, il était arriver très tôt et n’a alors croiser que sa patronne. Cette dernière, à son bureau, leva un œil en reconnaissant son employé. Elle avait envie de le taquiner en lui disant Alors comment c'est passée cette collecte ? Mais ne put s’empêcher de pousser un hurlement en le voyant.
Imaginez donc la scène, vous voyez entrer dans votre bureau un homme deux mètres ou pas loin, une montagne de muscle entièrement salles, recouvert de crasse de la tête aux pieds et blesser en plus. Astérion était dans un salle état. Affolée, la jeune femme assomma son employé de questions pour savoir ce qu’il s’était passer. Ce que le principal intéressé répondait avec plusieurs râlements "Votre faute ! Vous m'avez embarquer au pays de Candie ou chais pas quoi et me suis retrouver à bastonner un ours et faire du bacon !". Sa patronne ne comprenait pas un traitre mot de ce qu’il disait, mais pensa au plus urgent, l’envoyer se faire soigner au plus vite. La, le coach s’y opposa, disant que ce n’était rien, qu’il allait s’en remettre. Mais ses douleurs étaient bien présentes, il ne pouvait s’empêcher de se plaindre de quelques côtes cassés qui le lançaient. Il finissait même presque à quatre pattes au sol, abdiquant à la fin.

Le voila donc à la clinique. Assit ici, ses os et sa chaire le tourmentaient moins, mais le mastodonte ressentait encore de la gène au niveau de son bras et son torse. Quand il regardait les quelques patients présent ici, on ne savait pas s’il faisait une grimace car la douleur était forte par moment, ou bien si s’était son allergie aux gens qui se manifestait. Attendant là, Taurus patientait comme il le pouvait. Le fond sonore en plus des toux de ses voisins, fut cet aquarium dont le filtre raisonnait dans toute la salle. Au moins on l’épargna de musiques d’ambiances volées dans un ascenseur. Mais voir ces « sales mioches » tousser, faire preuve de moins d’hygiène que lui ce qui est peu croyable, lui tapait sur le système. Surtout la mamie à côté de lui qui faisait la conversation. Enfin conversation, elle s’était jetée sur lui surtout pour lui faire un exposée de ses ennuis de santée.

"Houlala après c'était pire. Normalement une dialyse est censé vous nettoyer quand vos reins ne fonctionnent plus très bien un moment. Mais après j'eus mes soucis intestinaux à ce moment. Alors on m'a fait des radios pour ça. Deux par mois pendant un mois. Au final j'étais hospitalisé et on devait m'introduire un tuyau pour tout vidé. Mais pas avant un lavement spéciale complet. Oh oui vous n'imaginez pas comment c'était..." Il fallait voir le visage d'Astérion, devenir de plus en plus rouge au fur et à mesure qu'elle poursuivait son récit, bras croisé, contenant sa rage grandissante. "Oh d'ailleurs, parlant de problèmes d'articulation, je ne vous ai pas parler de mon chien Touki. Lui aussi il avait une forme de goute d'ailleurs. C'est assez drôle quand on y pense et que..."

C’est alors qu’une voix appela Astérion, disant que c’était son tour. Le coach se leva d’un bon bien content, comme s’il était guérit et ne pouvait plus ressentir la moindre douleur. "Merci beaucoup enfin !" Sans un mot ou le moindre geste pour sa voisine, il remonta tout le couloir à grande enjambée pour rejoindre une salle médicale qu’il connaissait bien, d’ailleurs en franchissant la porte, le visage du médecin familier lui revenait d’un coup. "A tiens c’est encore vous." Une façon à lui de dire « Quelle bonne surprise de vous revoir ! »

Comme on le disait, le monde était petit. Pourtant, la ville devait comptait une centaine de clinique en plus d’un hôpital avec en tout un millier d’employés dans le médical. Et pourtant, le destin à voulu réunir ces deux personnes par un drôle concours de circonstance. Est-ce qu’Astérion allait s’en plaindre ? Il râlait pour tout constamment, alors on pouvait dire qu’il n’y avait pas de problème et que tout était normal, autant que cela pouvait l’être. Tant qu’il ne vous frappait pas, il fallait donc considérait son « charme » comme de la sympathie ou de l’indifférence. D’ailleurs, Taurus se contenta de souffler à la première remarque. Oui elle avait fait un assez bon travail, cela se traduisait ainsi.

Une fois installer, l’infirmière débuta ses premiers soins. Etonnement, la brute n’esquissa aucune grimace, à croire que ses blessures ne lui faisaient plus mal depuis longtemps et que même là où ca peau fut coupé, laissant sang et chaire à l’air libre, ne le dérangeait pas plus que ça. Après tout, être rouer de coup faisait partit de son quotidien. Et quand Arwen demanda si elle aura l’honneur de croiser l’ancien adversaire de la bête, ce dernier haussa immédiatement le ton comme toujours en fait, éclaircissant mieux la situation.

"Ca m'étonnerait ! Je l'ai bien défoncer ! Il a fini éventrer ce petit bâtard ! Il faudra de la super glue pour recoller tous les morceaux !"

Il est vrai qu’il n’y était pas aller de main morte. Quand il avait vu cet ourse en peluche aux dents acérés recouvertes de sang et jaune, la fourrure qui était jaune pas les dents ! Le Minotaure s’était jeter sur lui, vidant son fusil à pompe sur le bidon de la chose avant d’aller l’achever à main nue. Il avait prit des coups aussi, mais ça, il s’en fichait. Astérion supportait tout, gardant l’espoir qu’il mettrait en pièce ce monstre sanguinaire pour enfant en pièce avant lui. Et c’était ce qu’il avait fait. Ca, et n’ayant pas peur de faire sous entendre qu’il avait commit un meurtre de manière décomplexer, avec cette phrase hors contexte.

"Il avait déjà reçu plusieurs balles de fusil avant. Mais sais pas encore bien m’en servir, je devrais apprendre pour mieux dégommer les toquards de ce genre. En tout cas, mes mimines m’ont bien servit." De quoi en rajouter une couche.

En tout cas, Astérion n’avait toujours aucune idée de la réelle identité de l’infirmière. Déjà qu’il semblait peu inquiet de savoir ce qu’elle pensait. Mais qui sait, peut-être qu’en découvrant la vérité, des surprises pouvaient arriver.

Astérion parlait sans détour de ce qu’il s’était passer. Mentir, tourner au tour du pot, déformer juste un peu les faits pour atténuer ? Ce n’était pas son truc. En colère constante contre le monde, il ne pensait jamais à user de bonnes formules pour éviter de froisser ou choquer qui que ce soit. Après tout, le monde le voyait souvent comme un monstre sans cervelle, une bête dont l’histoire se résumait à se faire tuer dans un trou sous un palais décadent. Pourquoi alors prendrait-il des gants. S’il a frapper, voler ou tuer quelqu’un, il ne le cacherait pas. Car, du fait de survivre seul dans un labyrinthe humide et puant, ce genre de chose est devenu quelque peu normal pour lui. Et s’il se retenait d’arracher la tête de n’importe qui l’ayant énerver, c’est parce qu’on a de cesse de lui rabâcher d’éviter de faire ca.

L’infirmière elle, n’était pas dans la même optique. Elle savait visiblement mieux faire preuve de diplomatie, d’usages de bons mots pour esquiver les conflits direct. Et savait quoi dire sur le coup pour flatter ou calmer un peu la bête. Astérion la regarda un instant comme surprit, avant d’esquisser un SOURIRE, flatter qu’on salut ses prouesses de combat.

"Ouais c'est vrai. Je peux soulever un boeuf à moi tout seul. Mais j'ai choper le premier truc qui met tomber sous la main et n'ai penser qu'à exterminer cet ours aux dents de piranhas. "

Par contre, la suite elle, semblait moins réjouir la brute épaisse. Sur le coup, il sentait qu’on lui faisait la morale et cela ne lui plaisait pas du tout. Il n’avait aucune leçon à recevoir de qui que ce soit. Son parcours ne fut pas des plus facile et rien ne l’avait encourager à être plus docile, sociable et aimant. Donc, ce genre de discours n’était pas pour lui.

"A ouais ?! Ben j’aimerais voire votre connaissance face à un grizzli jaune cannibale ! Qu’il ose dire qu’il préférait pas avoir un pompe au moins sous la main, ou des gros bras comme moi pour le tirer de là !"

Souvent, ceux qui sont contre la violence sont ceux qui vivent dans le confort et la sécurité. Enfermer dans un cocon couper de la réalité du monde, de sa violence. Mais face au danger, ils sont content que des gens violent soit la pour les protéger et assurer leur confort. Si Astérion fut bannit de la civilisation, au moins il gagna l’avantage à apprendre à survivre par lui-même, à ne rien attendre des autres, et voir ce que le monde avait de plus horrible à offrir. Il pouvait être naïf sur certains points, mais pas sur ce que l’univers à de plus noir à cacher.

"Ouais possible. Me bats souvent dans les rues ou dans des arènes plus ou moins organisés. Quoi vous allez en regardez ca veut dire ?"

Après sa petite leçon de morale et déplorée que le monde à Mirapolis restait aussi violent, Astérion ne s’attendait pas à ce que l’infirmière avoue avoir déjà vue des combats en arène. Peut-être faisait-elle référence à autre chose, mais la bête ne voyait pas en quoi.

Astérion était trop soumit à ses humeurs. Un rien suffisait à le faire changer du tout au tout, même si ses émotions restent globalement ceux de la rage. C’était la caricature de la franchise, de l’honnêteté sans subtilité. Si quelque chose l’énervait ou non, sans retenue il le montrait. Cela impliquait de donner quelques baffes. Mais s’il se retenait de le faire sur tout et n’importe qui, c’est qu’on a fini par lui faire entrer dans le crâne, l’importance des civilités. Il le faisait car on le soulait avec, sinon il ne s’en priverait pas. Tout de même, cela faisait des années qu’il vécu loin des règles des hommes et des dieux. Il était une bête sauvage qui ne connu que l’instinct animal pour seule loi. Mais nous nous éloignons un peu trop du sujet principal de cette histoire.

On pourrait s’étonner que l’aiguille de la piqure que donnait Arwen, ne se soit pas briser sur l’épaisse armure de peau de la brute. Mais le produit ne semblait pas faire plus d’effet, car Taurus ne remarqua pratiquement pas qu’on lui administrait quoi que ce soit. Sentant juste les mains de l’infirmière qui lui tripotait l’épaule. Il fut étonner d’entendre la jeune femme parler d’arène, l’imaginant mal assister à un combat mêlant sueur, sang et même de pisse. Est-ce que cela lui aurait plut ? Pas certains, il ne savait même pas ce qui lui plairait en fait. Cependant, l’infirmière le détrompa rapidement.

"Non, non, je...n'assiste pas à ce genre de choses. Seulement je sais que cela existe, il faut bien quelqu'un pour réparer les survivants. Je suppose que même ici où une nouvelle vie est possible, il reste parfois des instincts difficiles à combattre, des habitudes ou juste de la colère. Chacun sa façon de s'en sortir."

Astérion se mit à pouffer dans le vide comme si Arwen disait une belle erreur, ou à la manière d’un gamin qui se faisait réprimander, ou recevait une leçon de morale.

"Bof, une nouvelle vie… Cela aurait été mieux de donner un mode d’emploi alors."

Astérion fut projeter immédiatement après sa mort dans un corps mortel dans une ville moderne. Il n’avait aucun repère, ne savait pas comment faire pour vivre en société. On ne lui disait rien, le laissant pour compte dans la rue et à lui de se débrouiller. Il était débrouillard justement, cela ne le dérangeait pas plus que ça, juste que si on voulait vraiment lui offrir une seconde chance, il aurait aimer qu’on lui explique deux ou trois trucs avant.

"De toute façon, on ne change pas ce qu’on est. Sais pas ce qu’on attend à tous nous mettre dans ce trou, mais le gars qui a fait ça me semble pas bien malin. Car sans explication, ben moi je fais comme le l’entends." Telle furent sa vision des choses. Puis bon, si le Grand Enfoiré venait en personne tout lui expliquer, Astérion suivrait ? A bien y réfléchir, rien ne changerait, il continuerait à avoir sa tête de veau et faire ce qu’il lui plait, après tout, on l’avait emmener ici sans rien lui demander, sans passer le moindre accord. "Au fait, vous deviez pas m’administrer un antidouleur ? Sinon passez vous en, je ressent à peine la douleur."

Astérion se laissa tripoter, soigner, allant d’un état colérique à ce qui pourrait ressembler au calme. On pouvait dire que tout se passait plus ou moins bien. Au moins, il n’a encore rien casser ou blesser qui que ce soit. Il se tenait même tranquille. Tout ce qu’avait à faire l’infirmière, c’était de supporter son sale caractère et ce sera bon. Sans doute eut elle apprit de leur dernière rencontre et arrivait à gérer ce patient caractériel en évitant de le pousser à bout.

Tout aurait put se passer ainsi, tranquillement, n’être qu’une stupide anecdote sans la moindre importance, si Arwen avait fait plus attention à sa langue. Car elle nomma la créature par ce nom infâme qui devait être une humiliation pour Astérion. Le principal intéressé retourna violement la tête vers elle, les yeux pleins de flammes comme si ca tête renfermait la forge d’Héphaïstos.

"COMMENT M’AVEZ-VOUS APPELER ?!"

L’infirmière alla fermer les rideaux. Curieux, sans doute cherchait-elle à cacher une scène qui allait être violente, mais le malabar était plus que méfiant, il était tendu, plus dur que de la pierre, ses muscles se raidirent sous la contrariété. Jamais dans ce monde, qui que ce soit l’avait reconnu. Ou bien taisaient-ils sont identité.

"COMMENT LE CONNAISSEZ-VOUS ?!"

Pendant longtemps on l’appelait Astérion, ou Taurus. Personne ne semblait avoir fait le lien et à la longue, la bête s’était sentit comme… Normale, un peu comme monsieur tout le monde, mais sans oublier ses origines. Et la, c’était comme un retour en arrière violent pour lui.

Nous voici arriver au grand moment, celui des révélations. Bien sur, Arwen aurait put rétorquer qu’avec un minimum de culture, elle a put faire le rapprochement entre le nom et le prénom de la brute et deviner qu’il était le Minotaure. Facile à contrer face à ce choix stupide de ne rien changer dans son patronyme. Mais il était sans doute préférable de confronter la vérité, de tout dévoiler et faire avancer cette histoire. Alors elle avoua tout, être sa sœur, libérant l’affection et la culpabilité qu’elle avait sur le cœur. C’était risqué, car connaissant la bête, il pouvait facilement exploser et s’en prendre à elle. Car, quand on connaissait la légende, Ariane était la princesse traitresse qui par amour d’un beau prince, à trahit son frère perpétrant sa mort.

Et justement, Astérion la regarda avec de grands yeux bien rond. Les traits de son visage se sont étirés comme ceux des victimes d’une gorgone. Son teint rouge de frustration devenait plus claire. Impossible de deviner ses émotions, pas tant qu’il aura ouvert la bouche pour exprimer sa pensée. L’entendre parler grec en plus, appuyer ses dires comme quoi, ils pouvaient bien avoir un point commun, un lien. Le suspense ne fut que de courte durée, juste le temps d’avaler le morceau et d’exprimer son avis sur ce repas.

"J'ai une sœur ?" Disait-il sur un ton de surprise et incroyablement calme.

Oui, le taureau de Minos ignorait, du moins eut-il oublier qu’il avait de la famille. Il se souvenait à peine de sa mère, à quoi elle ressemblait, sa voix n’était qu’un murmure dans sa tête. Minos, son visage était déformer pour devenir celui d’un monstre dans ses souvenirs. Alors, se rappelait de frères et sœurs. Et encore, dans la mythologie Grecque, parler de sœur et frère était large tant les bâtards étaient légions dans les familles.

"Mais d’où ? Comment ? Genre une fille cachée ?"

Minos avait une libido semblable à celle de son père Zeus. Et encore, c’était son « père adoptif », ses vrais parents étaient plus originaux que ca. Pasiphaé, peut-être bien quelques amants ici et là. Ou la alors le taureau aurait accoucher de d’autres gosses monstrueux, sérieux ca devenait glauque la.

Ce fut la surprise totale pour Astérion. Le minotaure regardait étrangement la jeune femme qui se prétendait être de sa famille. Sa sœur ? Il se souvenait à peine de sa mère, savait que son père était un animal. Et Minos, il s’en rappelait comme d’un cauchemar, une sorte de croquemitaine à abattre. Possible après tout. Par contre, Taurus n’avait jamais vraiment lu grand-chose concernant son histoire. Déjà, il avait horreur de lire, et puis bon, il se doutait de quoi ca allait parler. Regardez comment étaient traiter ceux de son espèce. Les minotaures étaient des monstres à abattre presque tout le temps. Dans son mythe, on devait alors glorifier l’humain l’ayant tuer lâchement. S’il avait juste lu quelques lignes seulement.

"Oookkkk..." Disait-il tout simplement, encaissant ce que son infirmière venait de lui avouer.

Au moins, Arwen enchainait les exploits avec la bête. Pendant plusieurs minutes déjà, il n’avait pas exploser de colère, injurier qui que ce soit, menacer même. Il était « calme », perdu, cherchant à comprendre, prit au dépourvue. Peut-être ne serait-ce que temporaire. Mais cela eut le mérite de pousser à changer un peu le minotaure.

"Je ne sais pas quoi dire. Suis censé faire ou dire un truc en particulier ?" Pour lui, il n’avait jamais eu de famille, de vraie en tout cas. Donc, savoir quoi faire quand on en avait une, était une découverte déconcertante.

Contente de la rencontre ? Tant mieux pour elle, Astérion ne savait pas s’il pouvait en dire autant. Il n’avait rien demander, et on lui accordait quelque chose dont il ne s’y attendait pas. Donc, question réaction, il ne fallait pas s’attendre à grand-chose de sa part.

"Sans doute. Donc j’aurais une sœur qui… Tu t’appelles comment au fait ? Et on se connaissait avant Mirapolis ?" Une chose est sur, un paquet de questions se bousculaient dans sa pauvre tête. Astérion cherchait à comprendre, à donner du sens à tout cela. Déjà que la mythologie grecque était un bazar sans nom, voila qu’il avait l’impression qu’on compliquait en plus son existence. Pour le moment, il était toujours calme, réfléchis. Arwen pouvait éviter une guerre des mondes encore.

Si déjà Astérion ne s’attendait à rien en arrivant à Mirapolis, la surprise ne fut que plus grande suite à cette révélation. Une sœur sérieusement ? Il avait oublier en avoir une, et se croyant seul, fils unique et oublier, il n’aurait soupçonner que quelqu’un viendrait se prétendre de son sang. Déjà les gens préféraient l’éviter et n’avoir que des relations profesionnelles avec lui, voila donc une surprise si… Surprenante. Ne s’y étant donc jamais préparer et n’ayant jamais cru que ce genre de chose lui arriverait, Taurus était quelque peu… Perdu. Il ignorait quoi faire, quoi dire. S’il y avait une sorte de scripte à respecter lors de ces moments. Arwen paraissait aussi confuse que lui.

"Ok. En gros, faire comme avant, ca change rien quoi."

Il ne savait pas comment le traduire et le comprendre autrement. Faire comme si rien n’avait été dit. Si c’était aussi simple, Astérion n’allait pas s’en plaindre. Il ne savait pas ce qu’avoir une sœur impliquait, s’il avait des devoirs forcer à respecter ou non par exemple. C’était une totale découverte. Pour tenter de chasser un peu ces brumes qui embrouillaient cette histoire, la bête demanda s’ils se connaissaient déjà avant, du moins se cotoyaient-ils. L’infirmière déclina ses identités et sans trop entrer dans les détails, prétexta qu’ils étaient si jeunes à l’époque et n’eurent le temps de vraiment se connaitre.

"Ah." Souffla tout simplement encore le minotaure, ne sachant pas quoi dire ou ajouter, n’allant pas plus loin sur ce sujet dont la réponse de son ainée, semblait suffir pour lui.

"Pas d’arrêt de travail !" S’énerva enfin le monstre comme s’il se réveillait ou se tirer d’un long moment de somnolence. "Je ne suis pas un fragile ! Forcer le muscle, ca le rend plus fort, j’ai rien d’un douillé !" A croire que cela l’avait tout de même un peu vexer. Astérion n’avait rien d’un intellectuel, établir des plans malins ce n’était pas pour lui. Sa force, son image puissante, c’était tout ce qu’il avait et il y tenait, hors de question qu’on le lui retire même pour quelques jours.

"Et sinon y’en a d’autres de la famille dans le coin ?"

Moment d’émotions, ou de gêne, cela dépend de l’interprétation. Astérion pourrait noyer Arwen de questions, afin de combler cette perte, cette ignorance qu’il aurait de sa famille, de son passé. Mais rien. La brute épaisse ne savait quoi dire, demander. Déjà qu’il n’était pas très sentimental, des questions sur leur famille ca il n’y pensait pas. Pour lui, personne des siens ne s’est occupé de lui, intéressé à son sort, ils étaient inexistant et c’était donc comme si d’un coup de baguette magique, on le lui en donnait une sans explication ni mode d’emploi offert. Si on s’attendait alors à le voir agir comme un frère aimant et protecteur, ou un tonton gâteau, alors c’est que vous n’aurez rien comprit au personnage.

Tout de même, la bête aurait aimé si d’autres de leur parenté, pourraient se promener dans les rues, par curiosité. Astérion n’allait pas chercher à leur sauter au coup pour les embrasser, si ce n’était pour les étrangler, ou alors les ignorer. Mais sa sœur lui expliqua qu’à sa connaissance, aucun parent n’était présent, mettant un point sur leur famille qui serait maudite. Astérion souffla.

"Ouais pour ca que je suis la non, la preuve dégelasse sur patte quoi." Si Astérion ne savait plus grand-chose des siens, il se souvenait bien par contre d’être un pariât, une abomination. Les visages dans ses souvenirs, n’étaient que des têtes pales fantomatiques sans traits, mais les voix elles, restaient, surtout les injures, les malédictions qu’on proféraient contre lui. Et s’il n’était pas une honte, pourquoi l’avoir enfermer sous terre cacher du regard des autres ?

"C’est qui Thésée ?"

N’étant pas l’homme le plus cultivé qui soit, et que son assassin ne s’est pas fait connaitre quand il la tuer lâchement, Astérion ne pouvait reconnaitre ce dernier. Minos lui, était le nom de son cauchemar, celui d’un démon puissant ayant chasser le souvenir de sa tendre mère et de toute autre personne dans sa vie. Il se rappelait de ce visage hideux, abominable, qui l’injuriait et même, lui donnait de violents coups.

"Un frère ou un truc du genre que je suis censé avoir connu ?" Si Arwen en parlait, c’est que LUI devait le connaitre quelque part, quelqu’un ayant eut un rapport important avec le monstre du labyrinthe.

Peut-être qu’il faudra qu’un jour, Astérion daigne se renseigner sur sa famille. Après ce qu’il a vécu, on pouvait comprendre qu’il préférait couper les ponts et ne plus rien avoir avec eux. Ils l’ont abandonné et maltraiter durant des années, ce n’était que justice que de les ignorer et mieux que chercher réparation par les sang sans doute. Mais quand la bête écoutait sa sœur, une forme de curiosité naissait en lui. Certes, il ne savait plus qui étaient sa famille et encore moins celui l’ayant occis. Cependant, il se rendait petit à petit compte à quel point ces derniers avaient un passif plus complexe. En quoi cela le regardait ? Sans doute en rien. Il pouvait probablement continuer son chemin sans s’en soucier. Mais il avait le sentiment qu’en agissant ainsi, quelque chose lui échapperait. Et loin d’être bête, il comprit que ce Thésée avait un lien avec lui.

"Ouais Ok." Disait-il tout simplement, ne sachant trop quoi demander de plus et n’étant pas plus que ca à l’aise de poursuivre cette conversation. Astérion se disait en avoir assez pour enquêter de son côté. Sachant utiliser un ordinateur, il n’aura aucun mal sans doute à taper les noms « Thésée » et voir ce qu’il trouve dessus. Et pourquoi pas Ariane, afin de mieux connaitre ce lien ? Pourquoi parler à sa famille pour savoir nos liens quand Wikipédia pour le faire ?

"Bon. Je crois que c’est bon alors. Je paye et je dois me casser après. Merci encore euh… Ma sœur ?" Il ne savait pas encore les formules d’usages, et il espérait ne pas trop à devoir les utiliser encore après. Il sentait qu’au fond de lui, quelque chose avait changer, que plus rien ne serait pareil. Il aspirait à une vie simple sans prise de tête, et n’a fallut qu’une phrase ou deux pour le retourner.