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Vous étiez un personnage d'Histoire ou de légende, le Suprême Enfoiré vous impose une nouvelle vie. Tout le monde va devoir cohabiter (ou pas).
 
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Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen)

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Arwen Evohé
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Arwen Evohé


Capacité(s) : Immortalité

Niveau 1. Résistance aux poisons et aux chocs physiques moyenne
Niveau 2. Peut survivre plus longtemps que la normale en cas de perte de sang par exemple
Niveau 3. Ne peut être tuée que violemment (grave accident, poison)
Niveau 4. Immortalité totale
Age (physique) : 36 ans
Métier : Infirmière
Double-compte : Emily Kirké / Willow Navi / Connor MacArthur
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MessageSujet: Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) EmptyMar 23 Mar - 8:55

Quand tu vacilles, je te retiens, poivrôt.

 Winslow D. Boivin et Arwen Evohé


On reconnait la valeur d'un homme à son pas chancelant, la sagesse d'une femme à la légèreté de sa cuisse... Non, je dis juste n'importe quoi.

Le temps s'écoule d'une bien étrange façon à Mirapolis, j'ai l'impression qu'il n'y a pas si longtemps, le journal local parlait du combat de mes compatriotes contre une araignée géante et pourtant, l'affaire remonte à plusieurs mois. Il est fortement probable que j'ai tout simplement perdu la notion des jours et des mois, surtout depuis que j'ai oublié d'acheter un calendrier. En soit, ce n'est pas très grave, je peux m'en procurer un quand je le souhaite mais maintenant que nous avons commencé une nouvelle année, ça me ferait mal au coeur de ne pas démarrer par le début.

A quoi servait ce préambule calendaire ? A rien du tout mais qui peut affirmer avoir un fil de pensée totalement logique et utile quand on marche dans les rues après une longue journée de travail ? Rien de bien intéressant aujourd'hui et c'est tant mieux. Pas de jeune garçon aux veines à vif, pas de terrible accident impliquant un Reflet agressif et pas de collègue étrange pour me mettre mal à l'aise. Une journée comme je les aime, sans vagues ni tracas.

Evidemment, on ne peut pas vraiment dire que Mirapolis soit tout à fait paisible, elle ne l'a jamais été, surtout avec l'augmentation du nombre d'agressions par des Reflets. Sans jouer les damoiselles effrayées, je commence à ressentir une certaine tension quand je me promène seule le soir et si je n'ai pas peur du sang ou de mordre pour me défendre, savoir que la population majoritaire de la ville peut péter les plombs à tout moment n'est pas pour me mettre à l'aise. Par ailleurs, nous recevons de plus en plus de cas d'Azurite, un mal colorant de bleu certains citoyens avec des symptômes plus ou moins inquiétants. Pour l'heure, il est difficile de savoir comment ces personnes le contractent mais l'avantage, c'est que le cas le plus grave observé à une grosse fièvre et une grosse fatigue, rien de plus grave. Tant mieux.

Personne à l'horizon (mais je ne regarde pas longtemps), je prends mon temps pour me diriger vers mon chez-moi, un écouteur dans une oreille car je déteste être dans le silence. Et puisqu'une loi ancestrale dit qu'une personne solitaire écoutant de la musique ne peut pas rester sans fredonner ou danser, j'apprécie l'isolement à ma façon. C'est à dire avec mouvements approximatifs et paroles articulées sans le son. Ne jamais avoir honte de rien.

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MessageSujet: Re: Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) EmptyLun 5 Avr - 15:54

La bleuité de mon visage ne rendait guère honneur à la rougeur de mon esprit. Ou à son aspect grisâtre, alors que j’observais le plafond, attend que passe cette étrange maladie qui décidément m’attaquait sans vergogne.
L’idée me faisait rire, mais parfois, comme toutes choses à demi drôle, créeait en moi une certaine souffrance que je ne pouvais nier. Elle réveillait des choses que je ne voulais pas écouter, pinçait au mauvais endroit.
Mais j’en connaissais le remède : il tenait en des bouteilles que je buvais pour mieux m’oublier. Avant, cela n’aurait pas fonctionné. Mais la mortalité était posée sur moi, et je me sentais boire sans hésiter pour obtenir la toute nouveauté de la cuite.
Au fond, au début de ma vie, j’aurais pu essayer aussi. J’étais un dieu bien étrange, pour avoir déjà connu le goût de la mortalité avant même d’atterrir ici.

Enfin, quelque part, même les plus immortels, sont mortels. Il y a toujours moyen de tuer un être. Il suffit juste de le trouver.

L’alcool que j’ai moi ne me satisfait pas assez. Ma langue a faim d’un breuvage que je n’ai pas ici. Bouger est une torture, mais je sais où se trouve la bouteille de mes rêves. J’imagine que mes serveurs, s’ils ne sont pas touchés aussi, vont être surpris de me voir débarquer à l’Ampélos.
J’y vais quand même, et j’ignore les regards posés sur moi, sur cet aspect bleu de ma peau. Du moins, je donne l’impression de l’ignorer.
Je prends une bouteille. Je compte bien me servir malgré tout ce qu’on peux penser de moi. Je prend une seconde bouteille. Une troisième. Je n’ai pas pris de sac, et je regrette.

Peu importe. J’embarque avec moi, quelques bouteilles et m’en vais comme un voleur. Et pourtant, je n’ai rien de mon frère voyageur.
Marchant dans les rues, mon esprit tournoie, encore sous l’effet de l’alcool. Accentué en prime par ce que j’ai bu à ma cave à vins. Bien sûr, je n’ai pas perdu de temps, j’ai bu des verres directement à leur origine.

Je souris doucement. Je donne l’impression d’être l’homme le plus joyeux présent dans cette rue. Et pourtant, parce que je pense à tout autre chose, je ne la perçois même pas, elle est là, devant moi, et je ne vois pas sa présence, mais manque au moins de trébucher et de lâcher mes bouteilles.
Ca aurait été bien ma vaine. Perdre un si précieux alcool… Mais mes pieds ne tiennent pas tant, et je manque de tomber à nouveau. Eh bien. Il est vrai qu’en état d’ébriété, on a l’air bien imbécile.
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Arwen Evohé
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MessageSujet: Re: Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) EmptyJeu 15 Avr - 11:07

Quand tu vacilles, je te retiens, poivrôt.

 Winslow D. Boivin et Arwen Evohé


On reconnait la valeur d'un homme à son pas chancelant, la sagesse d'une femme à la légèreté de sa cuisse... Non, je dis juste n'importe quoi.

La moindre rue vide peut devenir une scène si l'on écoute la bonne musique et je dois reconnaître à ce monde qu'il est bien plus aisé de se perdre dans des mélodies qu'à mon époque (comme je sonne vieille...), plus besoin de se promener avec des instruments. Oh, bien sûr, je ne nie pas le talent des ménades mais il y avait toujours un risque que la chanson parte en cacophonie de cries et d'exclamations exaltées, pas ce qu'il y a de mieux pour se détendre. Quant aux musiciens du palais...disons qu'il y a du bon à pouvoir profiter de certains plaisirs en solitaire. Ce n'est pas comme si j'avais vraiment le choix à l'heure actuelle.

Néanmoins, ma petite bulle ne n'empêche pas totalement de me rendre compte d'un mouvement irrégulier dans le coin de mon œil. Tournant la tête, j'aperçois une silhouette à la démarche peu certaine, ni assurée ni totalement rassurante. Je ne prête pas tout de suite attention à qui cela peut bien être, la seule chose qui importe ces jours-ci est de savoir si l'on se trouve en présence d'un Reflet ou d'un citoyen. Dangereux ou non, je me vois mal faire comme si je n'avais pas vu ce qui ressemble à un homme (dans la carrure mais on peut se tromper) possiblement mal en point. Ou peut-être juste dans sa propre bulle, qui sait ?

Tout va bien ?

Je retire mon écouteur et m'approche un peu avant de reconnaître un ami dans ce corps vacillant. Cela faisait un moment que je ne l'avais pas vu et sans doute parce que je l'apprécie, une partie de moi bondit d'une joie tout à fait platonique et contrôlée (je souris immédiatement). Nous pouvons déjà écarté l'hypothèse d'être poignardée en pleine rue, voilà qui pose de bonnes bases. Dans les bras de M. Boivin, j'aperçois plusieurs bouteilles, aurait-il l'intention de faire la fête ? Quoiqu'à voir son visage, il a déjà commencé, dégageant cette même joie pompette mais jamais pompeuse qui est presque sa marque de fabrique.

Winslow, toujours un plaisir. Attention, je crois qu'une bouteille glisse...

En espérant ne pas le déranger, je tend la main pour récupérer un peu de son précieux chargement (arrête de sourire), heureuse de le croiser mais songeant néanmoins pendant un bref instant qu'il est encore tôt pour être si...festif mais qui suis-je pour juger ? Je n'irais pas jusqu'à dire que j'encourage ce travers mais disons que j'accueille son habituel imbibement avec plus de commodité que d'autres. Maintenant que j'ai en ma possession un peu de son trésor, je vais probablement devoir le suivre là où il se rend mais j'espère qu'il ne le verra pas d'un mauvais oeil (arrête de sourire, bon sang !).

Ce n'est que maintenant que je remarque les traces bleues sur sa peau (quel sens de l'observation pour une infirmière...), la teinte particulière qui court sur sa chair, symptomatique d'un certain virus. Une froide inquiétude s'immisce, il n'est peut-être pas plus mal que je l'accompagne sur un bout du chemin.

Quelque chose à célébrer ou réapprovisionnement de cave perso ?

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MessageSujet: Re: Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) EmptyJeu 29 Avr - 8:46

Tandis que je trébuche à moitié, sans prendre garde contre si, le regard hagard, l’air plongé dans le bonheur qu’offre l’alcool, à défaut de la drogue - je n’ai guère envie de m’abaisser à celle-ci -, j’entends une voix. Mes souvenirs flous me disent que je connais cette voix.
Je cherche à voir d’où elle vient et comprend soudain ma mémoire. Face à moi se tient une de mes clientes. Celle que… Qui avait bu avec moi et avec qui j’avais parlé d’amour perdu.
Rien que d’y penser, j’ai bien envie d’ouvrir une nouvelle bouteille pour trinquer et boire.
Trinquer à cet amour que je ne retrouverais sûrement jamais.

Je me rends compte qu'au-delà de trébucher, je me tiens dorénavant dans ses bras. Oh c’est drôle ça… Je suis pas sûr qu’elle apprécie, mais elle ne me repousse pas. En fait, elle me reconnaît aussi, me dit que c’est toujours un plaisir.
Mouais. Elle doit plutôt vomir sous cape, de me voir dans pareil état.
A cette pensée, mes sens sont en alerte.
Il ne faut pas que quelqu’un me voit comme ça, et comprenne le vrai fond de mes pensées.

Alors, je décide de faire en sorte d’avoir l’air un poil moins ivre. Difficile, quand l’ivresse nous prend déjà par la main. Mais j’ai l’habitude. Je l’ai déjà fait. Même au Star Crown. Je me laisse moins aller, et quelque part, maudit le sort de m’avoir mis Arwen sur mon chemin.
J’aurais voulu continuer d’avoir l’air délabré, sans que personne ne soit là pour en juger.

- Une bouteille ? Mais non, je les tiens bien.

Je vois pourtant qu’elle veut en récupérer. Je pèse le pour ou le contre. Elle agit de façon infantilisante là non ? Je suis très bien capable de porter mes bouteilles tout seul !
Mais je garde mon sourire de contenance et d’ivresse, et garde autant que possible mes bouteilles en main. Mais je vois bien que la vilaine arrive à m’en chiper une.
Bah. Si elle veut boire avec moi, on pourra faire ça aussi. Ca me va.

Je me demande si elle voit ma couleur. Je me demande si elle comprend. Peu importe qui elle est, voir un dieu dans pareil état doit être bien dommage.

A sa question, je ne peux m’empêcher de sourire.
Elle n’est peut-être pas si vilaine que ça, parce qu’elle ne pose pas les mauvaises questions. Comme si elle les évitait.
Ou qu’elle faisait semblant. Comme moi.

- Je fête tout le temps ! Toujours !

Je crois que j’ai un peu crié, mais au pire, des cas, elle croira que je suis juste assez pompette, et c’est vrai, je suis assez pompette.

- Faut bien célébrer...Ca.

Je ne dis pas quoi, mais je fais semblant de bien prendre ce que je suis, si jamais elle comprends.

- Allez, allez, vous m’avez volé mes bouteilles tel un Hermès malin, vous viendriez bien boire un peu chez moi ? Vous n’avez pas le choix !

Je ne contrôle pas tous mes mots, pas toutes mes phrases, mais peu importe. Je la piège. Avec un peu de chance, j’aurais des informations à retenir qui me permettront de la faire chanter si jamais elle se décide de se donner en spectacle sur la place publique pour dévoiler quel genre de poivrot je suis vraiment.

Suis-je cruel de penser ça ? Je l’ignore. On dit que l’alcool désinhibe. Peut-être qu’il déshinibe aussi la morale.
En tout cas, vu que je suis à moitié sur elle, je l’embarque en direction de chez moi. Le consentement est mort, mais c’est elle qui a commencé !
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MessageSujet: Re: Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) EmptyMer 5 Mai - 16:54

Quand tu vacilles, je te retiens, poivrôt.

 Winslow D. Boivin et Arwen Evohé


On reconnait la valeur d'un homme à son pas chancelant, la sagesse d'une femme à la légèreté de sa cuisse... Non, je dis juste n'importe quoi.

L'équilibre est fragile quand on navigue entre deux verres de trop, il n'est pas certain que M. Boivin ait voulu s'affaler contre moi mais je ne vais pas le repousser (au contraire). Cependant nous risquons un accident s'il continue de tout tenir seul alors j'attrape une bouteille en espérant qu'aucune ne vaut chère si elle risque de finir sur le pavé. Par ailleurs, cela fait tout de même beaucoup de vin pour une personne et en le sentant si instable, je me demande brièvement en combien de temps il compte consommer son breuvage. J'ai connu quelqu'un capable d'avaler beaucoup d'alcool en peu de temps mais on ne peut pas dire qu'il risquait une cirrhose.

Je fête tout le temps ! Toujours ! Faut bien célébrer...Ça.

Oh, je vois... Enfin, pas vraiment mais je hoche simplement la tête en me demandant de quoi il peut parler, ce qu'il veut fêter. La vie ? Une nouvelle chemise ? Le virus ? Le fait qu'il soit pompette ? Au point où il en est et du peu que je sais de lui, cela ne m'étonnerait pas qu'il soit du genre à fêter ses bitures. Mais là, je me permets peut-être un jugement, même tendre, à l'encontre de mon ami. La bouteille soigneusement calée contre moi, j'essaie de ne pas me montrer trop...présente pour ne pas gêner Winslow alors qu'il m'invite à le rejoindre pour boire. Si l'invitation ne me met pas tout à fait en joie, cela reste une occasion de m'assurer qu'il ne lui arrive rien alors j'accepte joyeusement.

Une bien terrible obligation, quelle horreur... Je ne promets pas d'avoir le même humour que le dieu au pied ailé par contre.

Difficile de se comparer à Hermès, aussi chaotique que mon époux mais avec un sens de l'humour différent. Le genre de personne qui met l'animation aux repas de famille mais que l'on surveille du coin de l'oeil. Winslow pèse un peu sur moi tout en continuant à afficher une jovialité de carnaval, me guidant vers chez lui. Malgré moi, je me surprend à l'examiner, profitant de cette soudaine proximité alors que je le soutiens discrètement, l'aidant plus d'une fois à rétablir son équilibre sur un sol pourtant plane.

J'avoue être un peu curieuse de savoir comment vous vivez, si le papier peint est à motif de grappes ou que vous possédez un repaire secret derrière une bibliothèque.

Suis-je sérieuse ou simplement en train de faire la conversation, vous ne le saurez jamais. Tout simplement parce que je n'en suis pas certaine à 100% mais ça n'a pas grande importance. Je suis surtout en train de me demander si les symptômes de l'Azurite sont violents chez lui. Il serait complexe de prendre sa température mais je vois bien que les tâches sont prononcées et étendues quoique j'attribue ses pertes d'équilibre à la consommation d'alcool. Peut-être que je devrais le faire parler de fruits...

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Dernière édition par Arwen Evohé le Mer 26 Mai - 13:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) EmptyMar 18 Mai - 13:45

Elle joue, elle plaisante. Elle ne me repousse pas en hurlant, en me disant que je n’ai qu’à me débrouiller. En fait, elle ne fait aucune remarque sur le fait que j’ai cité Hermès, sinon pour plaisanter. Si elle connaissait mon frère, elle saurait que son humour n’était pas toujours des plus drôles.
Même s’il restait un de mes frères préférés, je devais bien le reconnaître. Bref. Je me laissais à sourire, moi qui avait piégé cette femme en lui tombant dessus. Elle avait peut-être prévu tout un tas de plans, et moi, je l’en empêchais en l’agrippant comme un koala, qui ne pourrait pas se permettre de lâcher la branche sans tomber. Parce que clairement, on a jamais vu de koalas avec des ailes, alors…

Sur ces pensées dignes de quelqu’un qui avait bu – oh…mais attendez…-, j’esquissais un sourire amusé, de l’entendre de vouloir découvrir comment je vivais. Comme un célibataire forcé, qui faisait semblant que tout allait bien. Ma maison était nickel, mais les salles les plus privées, elles…
Enfin.

- Hmmm…Bonne idée pour le papier peint, mais non. Par contre, j’ai quand même une cave à vins.

Et pourtant, je me trimballais avec d’autres vins. Mais celle que je possédais était moindre comparé à celle que j’avais à l’Ampélos. Autant compenser donc.
Enfin, vu qu’elle était bien partie pour partir avec moi, je l’entrainais donc.

- Allez, allez, on y va.

Je la tenais toujours, ma branche d’eucalyptus que j’étais décidé à ne pas lâcher. Je l’entrainais jusqu’à chez moi.
Ma maison n’était pas du tout au même endroit où nous étions. Je vivais après tout à Blind Cross. Dans ma maison superbement nommée « Bordeaux ». Au fond, on était pas si loin du papier peint aux grappes, avec un pareil nom.

Arrivé devant la maison, je commençais à fouiller mes poches, me décrochant plus ou moins d’Arwen.

-Hmmmm…Mes clés…Mes clés.

Ca serait amusant que je ne les ai pas, et qu’on se retrouve enfermé devant l’endroit. Je suis sûr, qu’elle adorerait ça.
Bien sûr que non.
Donc. Je retrouvais mes clés, et ouvrit la porte. Celle-ci donnait sur un salon relativement moderne, simple, et sans aucune décoration sinon des banales peintures. On pouvait quand même remarquer que j’accumulais quelques plantes. Dont trois ou quatre vignes, dans un coin.
Depuis que j’avais retrouvé mes pouvoirs, j’en avais acheté. Et parfois, je les transformais en vin, avant d’en racheter encore.

-Bienvenue chez moi, miss Evohé… Allez, posons nous sur le canapé.

J’allais déposer mes bouteilles sur la table basse. J’avais une télévision, mais je m’en servais seulement pour me renseigner sur les derniers évènements éventuels qui auraient pu avoir lieu. Je n’aimais pas trop cet outil de technologie.

-Vous verrez, on sera bien là.

Je lui fis de la place sur le canapé, et avançais jusqu’à un placard où j’en sortais deux verres à vins. Personnellement, je comptais boire à la bouteille, mais vu que je n’étais pas sûr de ce qu’elle en penserait, je décidais de boire poliment dans un verre.
N’empêche, que je ne vous servais sans attendre.
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MessageSujet: Re: Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) Quand tu vacilles, je te retiens (Winslow - Arwen) EmptyMer 26 Mai - 13:59

Quand tu vacilles, je te retiens, poivrôt.

 Winslow D. Boivin et Arwen Evohé


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Quoi ? Winslow D. Boivin aurait donc une cave à spiritueux chez lui ? Mais le choc est total, je me pâme, je trébuche, j'en tombe à la renverse de surprise... Je crois que cet élément de décor est encore plus normal venant de lui que d'avoir une salle de bain. Pas que je pense qu'il n'a aucune hygiène, non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Mais alors pas du tout. La question est : que voulais-je dire exactement ? Notre duo avance lentement mais sûrement vers son domicile, l'avantage d'être infirmière est que je ne ressens pas de gêne à sentir cet homme s'appuyer sur moi. Au milieu des effluves d'aftershave, je sens l'alcool, à moins que ce ne soit l'inverse, un mélange d'élégance et de léger débordement qui lui colle à la peau. Cette sensation de fête qui pourrait glisser vers l'excès.

Winslow peine à retrouver ses clefs, fouillant ses poches avec un acharnement pas encore fébrile, je me demande ce qui se passerait s'il ne les retrouvait pas. A t-il un double caché quelque part ? Un porche sous lequel s'abriter ? Il ne pleut pas, heureusement mais peut-être que je serais obligée de l'héberger jusqu'à l'arrivée d'un serrurier. A moins que le caviste, dans un éclair de génie, décide de casser une fenêtre. Heureusement, aucune de ces solutions ne dépasse le stade de l'hypothèse et nous finissons par entrer. L'intérieur est sobre contrairement au propriétaire , quelques plantes, des meubles...Fonctionnel et impersonnel, c'est surprenant. Pas que je l'imagine décorateur d'intérieur mais j'eusse cru que sa maison lui ressemblerait or celle-ci paraît...vide et triste.

Pas de papier-peint mais tout de même une vigne, me voilà rassurée.

Le temps de déposer les bouteilles sur une petite table, Winslow est déjà parti chercher deux verres, il ne plaisantait pas en proposant de boire avec lui. Espérons simplement que ça ne finira pas de façon dramatique (je préfère garder les épongeages de liquides corporels pour la clinique) et que mon hôte saura ralentir un peu. Plus je le regarde plus je me demande combien de verres il a déjà avalé avant que nos chemins ne se croisent. Il est possible qu'il soit tout simplement sorti d'une des fêtes qu'il organise et qu'il ait participé à l'ambiance générale mais quelque chose me souffle qu'il n'en est rien.

Alors dites-moi, cela fait partie du catalogue de votre entreprise, les "Fêtes d'Azurite" ?

Maladroit, très maladroit. Mais d'un autre côté, je me demande un peu de quoi pour pourrions parler, je n'ai jamais été du genre à tourner autour du pot et je vois bien que quelque chose cloche. Mais nous ne nous connaissons pas assez, je me vois mal discuter avec lui de sa maladie, de la façon dont ça peut affecter ses affaires, de cette impression étrange qui se dégage à la fois de cet intérieur trop neutre et de son haleine trop avinée. J'espère secrètement que nous pourrons devenir des amis francs et pas de simples partageurs de bouteille (même si c'est très agréable) mais chaque chose en son temps. Pour l'heure, je trinque avec lui en examinant le liquide. Une question me vient, le genre que je pourrais poser à mon époux mais qui pourrait potentiellement amuser Winslow.

Grande question, purement hypothétique : si l'on change le vin en eau, est-ce que ce sera une eau banale, tout ce qu'il y a de plus normal, ou spéciale, extrêmement bonne par exemple ?

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