Niveau 1. Résistance aux poisons et aux chocs physiques moyenne
Niveau 2. Peut survivre plus longtemps que la normale en cas de perte de sang par exemple
Niveau 3. Ne peut être tuée que violemment (grave accident, poison)
Niveau 4. Immortalité totale Age (physique) : 36 ans Métier : Infirmière Double-compte : Emily Kirké / Willow Navi / Connor MacArthur Avatar : Ruth Negga Crédits : SWEETY Messages : 200 Date d'inscription : 24/04/2020
Sujet: Où que cela nous mène... Mer 30 Sep - 19:36
*Thème de Dr. House*
Sören Alpheus Lazaridis et Arwen Evohé
La chambre 202 s'allume et je repars au trot pour voir ce qui ne va pas avec la patiente arrivée il y a quelques heures pour des examens. Apparemment, ma collègue a jugé bon de la laisser seule alors que la demoiselle souffre de violentes douleurs abdominales. Je prends le temps de rassurer cette jeune fille en attendant le résultat des examens, lui demandant d'où elle vient et si quelqu'un peut venir la chercher. La pauvre est terrorisée et je maudis l'infirmière censée s'occuper d'elle pour l'avoir abandonnée comme ça. Je sais que ce n'est pas pareil partout (de ce que j'ai pu lire) mais notre clinique a l'avantage d'être située dans une ville assez petite pour que nous n'ayons pas à travailler à un rythme d'enfer en traitant les patients comme de simples numéros. Je peux donc passer un peu de temps avec la demoiselle sans craindre de me faire sérieusement rabrouer.
Au bout d'un moment, on lui annonce qu'elle n'a apparemment rien (non, elle a juste l'impression que son âme va quitter son corps mais elle n'a rien) et qu'elle peut rentrer chez elle, ce qui est totalement stupide. Après une discussion houleuse, il est décidé de garder la petite en observation pour lui faire passer d'autres tests et je crois que, quelque part, la patiente est soulagée de ne pas avoir à rentrer chez elle sans savoir. Appelée dans une autre chambre, je lui souhaite bon courage et lui recommande de ne pas hésiter à appeler en cas de besoin. Puis je file, comme toujours.
Enfin, je m'accorde une petite pause, adossée contre un mur avec un gobelet de café (je n'aime pas particulièrement ça mais je me suis trompée de bouton à la machine). Songeuse, je tapote ma poche à la recherche du stylo qui me permet d'écrire sur les dossiers (en plus d'autres usages) et ne le retrouve pas. Je fais preuve d'un manque de professionnalisme flagrant aujourd'hui, c'est assez affreux.
C'est pas vrai...
(Et personne pour me dire que le-dit stylo est dans mes cheveux...)
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Jeu 1 Oct - 11:03
❝ Où que cela nous mène... ❞
Sören & Arwen
Il est encore loin le temps de la fin de ma garde et pourtant j'aspire à retrouver le calme de ma demeure. Aujourd'hui à l'hôpital, c'était le jour de l'arrivée des nouveaux stagiaires... Les nouveaux résidents comme ils nomment ça. Dire que j'aurai voulu en croquer quelques uns n'aurait été que vérité. Je rêvais vraiment de tranquillité et de silence.
J'entendais encore ma collègue dire à mon arrivée ' Oh mais Monsieur Lazaridis va se faire un plaisir d'accompagner six d'entre vous toute la journée pour vous montrer son travail ' . Oh oui... une telle joie. Je me demande si ma collège est suicidaire ? En cet instant, j'ai réussi à les semer en prétextant aller aux toilettes... C'est mal, mais qu'est-ce que ça fait du bien. Jusqu'à ce qu'ils me retrouvent j'ai un peu de temps pour moi. Je sens déjà que les jours prochains seront bien longs. Peut-être pourrais-je prétexter une maladie ? Moi qui jamais n'ait été malade...
Dans un des couloirs, je croise une jeune femme. Une infirmière je crois. Je l'ai déjà entre aperçue mais je n'ai jamais travaillé à ses côtés. Elle semble elle aussi avoir besoin sérieusement de souffler... Je me demande si c'est cet hôpital qui rend fou ou juste la race humaine. Je n'ai pas souvenir de sentiment de ce genre autrefois.
Je la regarde s'agiter comme une mouche tente de se dépêtrer de la toile d'une araignée. Elle brasse de l'air et parle seule... Elle est amusante. Je m'approche d'elle, vraiment très proche, jusqu'à presque pouvoir sentir son souffle sur mes lèvres et j'attrape dans ses cheveux un bic s'y trouvant pour une raison obscure.
" Est-ce cela que vous cherchez ? "
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Arwen Evohé
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Sujet: Re: Où que cela nous mène... Lun 5 Oct - 12:55
*Thème de Dr. House*
Sören Alpheus Lazaridis et Arwen Evohé
Je continue de tapoter mes poches comme si le stylo allait brusquement apparaître, comme par magie, après avoir longuement hésité à se matérialiser. Comme dirait un certain Einstein « La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent » et je pense être folle, ce qui ne serait guère étonnant. Vivez pendant des décennies au milieu des ménades et des satyres et vous verrez comment se porter votre raison. Ils me manquent mais j’ai parfois l’impression de repenser à des compagnons de beuverie. Mais ils étaient plus que ça, bien plus et le vin lui-même n’est pas si anodin. Il faut l’accepter, de célébrer des fêtes en buvant le sang d’un ex de son époux…
Est-ce cela que vous cherchez ?
Oh ! Je sursaute pour de bon en réprimant une exclamation peu élégante, surprise de sentir contre ma peau un souffle chaud alors qu’une main se glisse dans mes cheveux pour en extirper mon stylo (tiens, il était là). Cette brusque intrusion dans mon espace personnelle déclenche un frisson le long de mon dos et je recule instinctivement avant de reconnaître l’un des chirurgiens de la clinique. Il est si proche que je peux détailler aisément la couleur de ses prunelles ou de sa barbe, ce qui n’est pas pour me mettre à l’aise. Ce qui m’inquiète le plus, c’est la façon silencieuse dont il s’est approché, à moins que je n’aie été totalement plongée dans mes pensées.
Merci…Dr. Lazaridis.
C’est l’avantage qu’il soit si proche, je n’ai aucun mal à lire le nom inscrit sur son badge. Essayant de reprendre contenance, je récupère le stylo entre ses doigts pour le ranger à la bonne place. Je devrais ajouter quelque chose pour rendre la situation moins étrange mais vraiment, de le découvrir soudainement si proche m’a perturbé plus que je ne l’aurais cru.
Hum...je vous assure que je ne cache rien d’autre là-dedans, quoique j’ai perdu mes clefs de voiture récemment…
Ma tentative d’humour est assez pathétique mais c’est tout ce que j’ai en stock pour le moment. Allons Arwen, c’est la première fois que tu peux échanger quelques mots avec ton collègue, tu ne vas pas te laisser intimider comme ça. Je me force donc à sourire, songeant que ce que je ressens est simplement la tension de la journée et rien d’autre. En plus, c’est plutôt sympa de pouvoir discuter avec un chirurgien, surtout que nous travaillons au même endroit depuis un moment sans avoir pris le temps de bavarder.
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Sam 10 Oct - 11:52
❝ Où que cela nous mène... ❞
Sören & Arwen
Je crois que je l'ai effrayée. L'espace d'un instant j'ai vu ses yeux s'agrandirent et son regard devenir celui d'une biche effrayée. Elle me fait penser aux jeunes filles qui jadis étaient conduites à mon lac pour être dévorées après avoir fauté. Pour peu, elle me donnerait faim.
" Vous êtes... étrange "
Par le passé mes proies avaient souvent ruser pour cacher leurs armes mais jamais ils n'avaient pensé à utiliser leurs chevelures de la sorte. Il fallait dire aussi que peu en avait une aussi abondante. Je regardai la jeune donzelle comme le chat regarde sa proie avant de jouer avec elle. Selon les critères humains, elle me semblait assez jolie et elle avait une odeur appétissante. Je souris avant de reculer d'un pas pour ne pas l'acculer. Les humains n'agissaient pas ainsi, sauf s'ils étaient aussi prédateurs que je ne l'avais été par le passé.
" J'espère que vous ne les avez pas perdu dans un patient. Vous n'avez jamais été en salle d'op' n'est pas ? "
Elle ne me semblait pas être une infirmière de bloc mais je pouvais me tromper. Une chose était certaine, jamais je n'avais travaillé avec elle, sinon je m'en serai souvenu. J'ignorais pourquoi mais j'avais une assez bonne mémoire des odeurs des gens. Plus que de leurs visages en tout cas même si le sien ne m'était pas inconnu.
" Si d'aventure je tombe sur vos clés, je vous les ferai parvenir mademoiselle...Evohé "
Son badge de travers portait son nom. Une drôle de manie des humains dans cet hôpital mais qui en cet instant me semblait des plus pratiques.
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Arwen Evohé
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Sujet: Re: Où que cela nous mène... Lun 12 Oct - 12:16
*Thème de Dr. House*
Sören Alpheus Lazaridis et Arwen Evohé
Etrange ? Dans quel sens ? Parce que j’ai laissé un stylo se perdre ou parce que je ne l’ai pas entendu s’approcher si près ? Le terme ne me vexe pas et je souris tout comme lui, d’autant plus lorsqu’il se recule à une distance plus habituelle lorsque deux personnes qui ne se connaissent pas discutent. J’en profite pour remarquer (maintenant que je peux avoir une meilleure vue d’ensemble) que nous devons avoir approximativement le même âge (physique) et qu’il se tient avec une aisance qui dénote peut-être d’une certaine assurance. Passé le premier choc, je dirais qu’il n’est pas déplaisant au regard, même si ce n’est pas vraiment mon style. Une remarque tout à fait inutile et déplacée, toutes mes excuses. Surtout que je ne devrais pas juger, mon époux ne fut-il pas blond lui-aussi ?
J'espère que vous ne les avez pas perdu dans un patient. Vous n'avez jamais été en salle d'op', n'est-ce pas ?
Hum ? Tentative d’humour de sa part ou réelle inquiétude quant à mon professionnalisme ? Le doute est permis mais je le comprends, il doit se dire qu’une infirmière si tête en l’air fera plus de mal que de bien du genre « si le thermomètre est dans ma poche, dans qui ais-je laissé mon stylo ? ». Je secoue la tête avec un rire pour montrer que non, je n’ai aucun doute concernant le risque qu’un patient puisse ouvrir ma voiture s’il s’approche trop près.
Non, je vous rassure, aucun risque. Je ne m’occupe que des patients avant et après leur opération.
Ce n’est pas que la vue du sang me dérange (pas dans le sens auquel on pense généralement) mais je préfère pouvoir bavarder et m’occuper des gens plutôt que de n’entendre de leur part que le « bip-bip » d’un moniteur.
Si d'aventure je tombe sur vos clés, je vous les ferai parvenir mademoiselle...Evohé
C’est drôle comme une même phrase, prononcée par différentes personnes, peut sonner d’une façon ou d’une autre. Maëllis parlerait avec légèreté, Alessandro serait aussi charmant que la dernière fois mais chez lui, la façon dont il marque un temps avant mon nom me met mal à l’aise. Je suis clairement en manque de sommeil pour être si tendue. Le pauvre, je le rencontre à peine et je dresse déjà de lui un portrait terrifiant. Surtout que c’est moi la première qui me suis amusée à lire son badge.
Vous voulez du café ? Cela de la machine n’est pas extraordinaire mais j’ai nettoyé la cafetière dans la salle de repos si vous préférez.
Puisqu’il est là et moi-aussi, autant continuer cette conversation autour d’une boisson chaude et de préférence sans rester plantés au milieu du couloir. Je crois qu’à cette heure, il n’y a pas grand monde, nous serons plus à l’aise si nous souhaitons discuter et si jamais l’un de nous doit partir, il sera averti rapidement.
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Lun 12 Oct - 16:46
❝ Où que cela nous mène... ❞
Sören & Arwen
L'humaine me regarde d'un air circonspect. J'ai presque l'impression qu'elle se méfie de moi ou qu'elle ressent quelque crainte. Même sous cette forme sent-on la bête sous la surface ? Je ne sais.
J'ai entendu les bruits de couloirs, certaines filles gazouillent que je suis beau mais lointain, qu'elles ne savent comment m'approcher. J'ai entendu le mot prodige aussi... Cela m'importe peu. Je les écoute beaucoup les humains, par curiosité. J'ai été si longtemps seul. Leurs babillages m'intriguent autant qu'ils m'ennuient parfois.
Elle me propose de la suivre dans son antre pour m'offrir un café et je la regarde intrigué. Depuis quand une souris invite le chat à dîner ? Je ne comprends pas très bien pourquoi elle veut que je l'accompagne si elle ne se sent pas à l'aise en ma présence ou si elle éprouve de la crainte.
La salle de repos ? Je n'y ai presque jamais mis les pieds, à vrai dire je préfère aller dans le parc que de m'y rendre ... Trop de tentations dans un espace bien confinés et j'ai horreur des espaces confinés... Qui plus est j'ai comme l'idée que les étudiants risquent de m'y retrouver si je m'y rends et de mémoire la salle de repos des infirmières n'a rien avoir avec celles des docteurs. Je me demande si elle sait que j'ai mon propre bureau ? L'hôpital est vaste, elle n'en a peut-être pas idée.
" Vous voulez que je vous accompagne dans votre antre de repos ? "
J'ai cru comprendre via la boîte à images que certaines infirmières aimaient emmener les médecins dans les endroits perdus des hôpitaux pour s'ébattrent. Est-ce là la parade de séduction de cette demoiselle que je n'aurai pas compris ?
" Vous souhaitez que je vous aide à trouver l'oiseau rare en cet endroit ? "
Trouver l'oiseau rare est une magnifique expression pour dire rechercher l'objet perdu, n'est-il pas ? Mais le comprendrait-elle ainsi ? C'était une autre histoire. Toujours était-il que je préférais être prudent de peur de faire un impair. La demoiselle avait peut-être vraiment perdu ses clefs et peut-être pas dans ses vêtements.
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Arwen Evohé
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Sujet: Re: Où que cela nous mène... Ven 16 Oct - 10:01
*Thème de Dr. House*
Sören Alpheus Lazaridis et Arwen Evohé
Ma proposition semble laisser le chirurgien songeur, peut-être que là d’où il vient, c’est le genre de chose qui ne se fait pas mais je dois bien avouer que la tradition de la boisson (chaude ou froide) afin de tisser des liens m’est agréable et je la trouve tout à fait adéquat dans la situation présente. Néanmoins, s’il refuse, je ne vais pas m’en formaliser ou même m’en attrister. Après tout, nous avons réussi à travailler dans la même clinique sans nous rencontrer et avoir à bavarder alors les choses peuvent continuer ainsi.
Vous voulez que je vous accompagne dans votre antre de repos ?
Et bien, c’est l’idée, non ? Le terme « antre » m’amuse et je souris légèrement tout en me demandant à quel moment ma suggestion a pu devenir obscure ou sujette à réflexion. Café, salle de repos, rien de bien sorcier. A Mirapolis, nous parlons tous la même langue, ce qui évite des problèmes de vocabulaire ou de compréhension mais en cet instant, je doute des pouvoirs magiques de cet endroit. A moins que le souci ne soit ailleurs. Se pourrait-il que je sois tombée sur un médecin snob qui ne veut pas se rendre au même endroit que les infirmières et le commun des mortels ? Ce serait un comble et peut-être une bonne raison pour ne pas fréquenter ce monsieur. Mais dans le doute, je hoche la tête pour confirmer que je lui propose bien de venir dans « l’antre du repos » pour un café.
Vous souhaitez que je vous aide à trouver l'oiseau rare en cet endroit ?
Qu’est-ce qu’il raconte ?! L’oiseau rare ? Brusquement, je me demande si ce n’est pas moi qui suis sujette à des soucis de compréhension et de traduction. Pourquoi me parle-t-il d’oiseau dans un moment pareil ? J’ai beau chercher dans mon esprit, l’expression choisie me semble très étrange dans ce contexte et j’accepte volontiers de paraître stupide en affichant ma surprise et ma confusion avec un léger rire.
Je ne suis pas sûre de comprendre mais en tout cas, vous êtes le bienvenu pour un café ou un thé. Sauf si vous êtes attendu ailleurs, évidemment. Ou que vous n’aimez pas l’endroit.
Pourquoi ai-je l’impression de m’enfoncer dans des sables mouvants à chaque fois que j’ouvre la bouche ? Je dois être plus fatiguée que je ne le pensais ou tout bonnement idiote mais qu’importe, je suis convaincue que le Dr. Lazaridis me pensait déjà totalement abrutie en récupérant le stylo dans mes cheveux. Ainsi soit-il. Dans le doute, j’esquisse un signe de tête en direction de la salle, hésitante néanmoins car il semblait réellement surpris par « l’antre de repos » (cette formulation m’amuse). Alors, snob ou pas snob ?
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Ven 16 Oct - 15:43
❝ Où que cela nous mène... ❞
Sören & Arwen
J'ai parfois l'impression que je suis dans un monde étrange, c'est un monde qui a avancé sans moi, à côté de moi. Je suis resté si longtemps à attendre que j'en avais perdu le compte des siècles et je suis aujourd'hui parmi des êtres qui étaient mes mets délicats... J'ai parfois du mal à me fondre dans leur masse, à jouer le parfait humain... alors souvent je joue la statue de glace, attirante mais stoïque, plutôt que de simuler des sentiments que je n'ai pas. Cela semble la perturber.
Je ne suis peut-être plus hydre, mais je sens la tension dans son corps, son incertitude. J'ai parfois l'impression d'avoir encore le vestige de mes sens d'autrefois, mais c'est impossible n'est-ce pas ? Enfin je ne sais... Je sais que peu à peu certaines capacités me reviennent alors... serait-ce seulement possible ? Je crois que je l'effrayerait encore plus si j'arborais à nouveau ma forme d'autrefois. ce serait presque dommage.
" N'aviez-vous pas perdu vos clés ? Je vous proposais de vous aider à les retrouver "
J'imagine que si ce sont ses clés, elles doivent porter son parfum... A vrai dire je pourrais peut-être les retrouver... ça me rappellera ma chasse à la souris dans les marais. A défaut de manger quelque chose, je lui ferai peut-être moins peur. Après tout, je suis à peu près certain que manger une collègue ne se fait pas... ça pourrait jeter un froid.
Et puis... Je ne suis tout de même pas un monstre, je n'ai par exemple jamais mangé de dieux... juste tenté de croquer un demi-dieu... Cela me faisait penser à Héra... elle n'était peut-être pas la mère parfaite, mais elle avait été là pour moi. Je me demandais bien ce qu'elle pouvait être devenue...
Elle se mit en route, hésitante, la petite humaine et un sourire fleurit sur mes lèvres. Je lui emboîtais le pas.
Que la chasse commence...
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Arwen Evohé
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Sujet: Re: Où que cela nous mène... Mer 21 Oct - 9:32
*Thème de Dr. House*
Sören Alpheus Lazaridis et Arwen Evohé
N'aviez-vous pas perdu vos clés ? Je vous proposais de vous aider à les retrouver
Oh, il parlait de mes clefs ? Suis-je bête ! Evidemment ! Un léger soulagement mêlé à la gêne d’avoir mal compris m’envahit et je ris de ma propre stupidité. Il parlait simplement de mes clefs, qu’ai-je été imaginer ? Ou ne pas imaginer car je dois bien avouer que sa phrase m’avait laissée sans aucune idée de ce dont il parlait. Je fais remarquer combien la fatigue peut me rendre lente parfois, je n’ai aucun problème à rire de moi-même, surtout si cela peut détendre un peu l’atmosphère. Puis je le guide jusqu’à la salle de repos, vide comme je m’y attendais. C’est une bonne nouvelle.
Ne vous embêtez pas, je finirai bien par les retrouver. Au moins, je suis sûre qu’elles ne sont ni dans mes cheveux ni dans un patient. Quoique j’ai dû prendre la température d’une ou deux personnes aujourd’hui.
Je plaisante, évidemment. J’espère qu’il le comprendra sinon je risque d’avoir des problèmes. Il pourrait tout à fait rapporter mon inattention et me faire risquer ma place mais pour l’heure, je ne veux pas imaginer un scénario si inquiétant. Mais alors, qu’est-ce que le Dr. Lazaridis peut bien boire ? Je lui tourne le dos le temps de faire chauffer de l’eau et de voir ce que nous avons en stock. Heureusement que je veille à faire les courses régulièrement sinon, je n’aurais que du vent et un sachet de sucre en poudre à lui proposer.
Thé, café ? Nous devons aussi avoir un fond de jus d’orange si vous préférez. Et, vous avez de la chance, nous avons des biscuits.
Yeah, des biscuits ! Arwen, tu dérailles totalement à être si enthousiaste. Sans doute que je cache la pointe de nervosité qui ne me quitte pas malgré tous mes efforts pour me convaincre que tout va bien. C’est tout de même idiot, ce pauvre chirurgien n’a rien fait de mal et pourtant, je continue de ressentir un frisson le long de mon dos comme de l’appréhension.
Alors, ehm...Dr. Lazaridis, depuis combien de temps exercez-vous ici ?
Il me semble l'avoir déjà croisé une ou deux fois dans la clinique mais c'est assez flou. Une simple façon de faire la conversation mais aussi de savoir s'il est apparu dans cette ville récemment ou peut-être, encore mieux, en apprendre plus sur lui, le faire parler. Quand on connaît une personne, on est souvent moins tendu près d'elle et j'ai très envie de chasser cette angoisse ridicule de mon esprit.
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Mer 21 Oct - 9:59
❝ Où que cela nous mène... ❞
Sören & Arwen
Savez-vous que la peur a une saveur et une odeur particulière ? C'est celle qui prend le pas sur tout le reste, qui se dégage dans l'air comme des phéromones attirants le chasseur. Cette femme, elle n'a pas vraiment peur de moi, mais elle a une crainte, une appréhension et je ne fais pas que le sentir, je le vois aussi. Tous ses muscles sont tendus, elle n'est pas à l'aise, comme si elle sentait le prédateur sous la surface.
Même son rire est nerveux, certains ont tenté de plaisanter autrefois devant moi d'une voix tremblante juste avant que je ne les éteigne à jamais. Elle me fait penser à ces êtres quelque peu tremblants qui essayent une dernière fois.
Même si elle me dit de ne pas m’embêter, je prends une grande inspiration en entrant dans sa petite pièce de repos. Petite... oh je suis peut-être méchant, elle a des dimensions raisonnables et une fenêtre donnant sur l'extérieur. Elle n'est pas si mal et en plus elle est dépourvue d'humains à cette heure-ci. Un rappel certain que nous ne devrions pas non plus être là. Ici, son odeur est assez diffuse, et mélangée à tant d'autres. Il faudrait sans doute que je furète un peu pour retrouver son bien. Ce serait peut-être mieux que de me perdre dans le parfum de peur qu'elle dégage... ça pourrait me donner envie de la chasser elle, plutôt que ses clés.
" Du thé me conviendra parfaitement "
Ou du jus d'orange éventuellement... Je ne suis pas très fan de l'amertume du café et j'ai d'ailleurs toujours préféré le sang un peu sucré. Je me demande quel genre de thé elle peut avoir ici... c'est peut-être un avantage d'être humain, la variété des repas et des boissons. Autrefois c'était surtout l'eau que je goutais... et parfois l'alcool dans le sang de certains sacrifiés ou êtres perdus.
" Une véritable chance, oui "
Sinon c'est toi que je vais finir par goûter. Ton odeur me fascine... il faudrait vraiment que tu te calmes petite souris sinon je vais vraiment finir par te croquer. Dois-je te dire de déstresser ? Que je tente rarement de manger mes collègues et que je me contente de me servir de ceux qui sont déjà morts dans cette vie ?
" Ne soyez pas si stressée, je suis chirurgien, pas boucher, je ne vais pas vous manger. Cela fait un an que je suis dans cet hôpital et vous-même ? Vous foulez ces couloirs depuis longtemps ? "
Du moins... normalement je n'avais pas prévu de ne pas te laisser entière. Je me contenterai des biscuits.
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Arwen Evohé
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Sujet: Re: Où que cela nous mène... Mer 4 Nov - 15:57
*Thème de Dr. House*
Sören Alpheus Lazaridis et Arwen Evohé
Le chirurgien accepte poliment du thé et je récupère la bouilloire pour remplir une tasse avec le liquide brûlant, tendant à Sören la boite contenant les différents sachets possibles. Ce n’est pas le grand luxe mais puisqu’il a accepté de venir dans la salle de repos des infirmières, il ne doit pas s’attendre à des breuvages de qualité supérieure. Pour ma part, je pense l’accompagner et j’attrape un autre sachet que je plonge dans l’eau, regardant un bref instant le nuage coloré qui s’échappe des mailles lorsque les deux éléments se rencontrent. L’étrange médecin souligne la chance qu’il a d’avoir accès aux biscuits et je me permets un vrai sourire amusé, me demandant s’il se rend vraiment compte d’à quelle vitesse ce genre de denrées disparaît.
Ne soyez pas si stressée, je suis chirurgien, pas boucher, je ne vais pas vous manger. Cela fait un an que je suis dans cet hôpital et vous-même ? Vous foulez ces couloirs depuis longtemps ?
Malgré mes efforts, il semblerait que ma nervosité n’ait pas échappée à mon compagnon de beuverie (si on peut appeler ça comme ça) et je rougis légèrement en pinçant les lèvres. C’est bien la preuve que je dois me détendre, si même lui me fait remarquer ma tension. Arrête tes bêtises, Arwen et concentre-toi bon sang ! Je plaisante donc en buvant mon thé, poussant vers lui la boite de petits gâteaux.
Nous dirons que c’est parce que vous êtes impressionnant, le charisme du chirurgien… Plus sérieusement, c’est un plaisir de vous rencontrer. Je travaille ici depuis près de deux ans maintenant, je fais partie des murs même s’il m’arrive encore de me perdre.
Chose qu’il n’avait pas besoin de savoir mais dont il doit se douter vu comme je suis douée depuis le début de cette conversation. Peu importe, ça ne m’a jamais dérangé de plaisanter sur mon étourderie. Ma maladresse ne m’empêche pas d’être une bonne infirmière et, me semble, une bonne amie alors le reste importe peu. Je continue de boire mon thé avant que le néon de la salle ne décide de faire des siennes. Ça arrive parfois. Nous nous retrouvons dans le noir et j’attrape une chaise pour me percher sur la table, habituée à devoir taper sur le tube pour retrouver un peu de clarté. En équilibre, je continue de faire la conversation comme si de rien était, essayant de repousser en parlant la petite voix qui me souffle qu’être dans l’obscurité avec ce type n’est pas agréable.
Ne vous inquiétez pas, ça arrive de temps à autre. Juste le temps de revisser ça… Je parie que vous n’avez jamais ce genre de problème dans votre « antre du repos ». J’espère que vous n’avez pas peur du noir, Dr. Lazaridis.
Comme je ne suis pas bien grande, je suis en totale extension pour atteindre le plafond mais je laisse mes doigts faire leur travail, ce n’est pas comme si je pouvais y voir grand-chose. Je me coupe légèrement sur la grille métallique qui entoure le néon mais je n’y prête pas attention, encore un petit effort et la lumière devrait revenir.
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Jeu 5 Nov - 20:43
❝ Où que cela nous mène... ❞
Sören & Arwen
Elle me tend une boîte de thé et je la regarde d'un air circonspect. Les goûts évoquent des rêveries que je suis presque sûr de ne pas retrouver dans le liquide brûlant qu'elle compte me servir. Je prends tout de même un au nom évocateur : fruits exotiques. J'ai cru reconnaître sur le sachet le dessin d'une mangue, entre autre et je me dis que ce ne doit pas être si mal.
Pendant que le sachet infuse, je laisse courir mon regard sur la pièce, m'attardant peut-être un peu trop longtemps sur l'une des deux portes menant à la sortie. Pas que je veuille m'enfuir, mais je n'aime pas les pièces fermées.
Je retire le sachet et je bois une gorgée, le goût est acceptable. Je souris à la jeune femme et prend un biscuit dans la boite qu'elle me tend, la remerciant d'un signe de tête. Lorsqu'elle me dit avoir du mal pour se repérer, le coin de ma bouche se relève quelque peu moqueur. J'imagine que j'aurai pu avoir des difficulté à me repérer au début si je n'avais pas mon odorat pour me guider. Les bandes sur le sol et les pancartes n'étaient pas toujours claires dans l'hôpital de Mirapolis.
La lumière vacille et se coupe soudainement et je lève les yeux vers le plafond comme cherchant des réponses que je ne pourrai pas trouver. Le noir n'est pas quelque chose qui m'effraye... mais par contre je sens que le parfum d'inquiétude de la jeune femme augmente. Elle ne doit vraiment pas être à l'aise en ma présence et cela suinte par chaque pore de sa peau.
" Je vais rarement dans celle des médecins, j'ai mon bureau "
Je ne m'y rendais que pour rompre ma solitude et combler ma curiosité mais cela elle n'avait pas besoin de le savoir. Je savais qu'on disait de moi que j'étais une beauté glaciale et que je ne me mêlais pas souvent aux conversations mais il n'était pas encore facile pour moi d'être naturel entouré humains. Je n'arrivais toujours pas complètement à me faire à l'idée que j'étais désormais l'un d'entre eux.
" Le noir est un vieil ami "
Je ne sais ce qu'elle trifouille mais soudainement c'est l'odeur de son sang qui pique mes narine et malgré moi je sens la salive arriver dans ma bouche et par réflexe, je passe ma langue sur mes lèvres alors que la lumière se rallume. Je ne suis pas homme à ne pas savoir me tenir, mais je fixe tout de même sa main qui est blessée.
" Vous vous êtes blessée "
Je ne suis pas un vampire qui peut soigner avec ma salive, tout au plus je peux mordre ma joue intérieur et faire comme... ce qui me permettrait de goûter sa saveur mais je crois qu'elle aurait encore plus peur de moi. J'hésite et je me lève de ma chaise pour lui tendre la main afin de l'aider à descendre.
" Peut-être pourriez-vous me montrer votre coupure ? On ne sait jamais que vous devriez avoir des points "
Je tentais d'être tout de même discret sur mes capacités sur mon lieu de travail... mais j'hésitais à me dévoiler à elle... son sang me tentait. Heureusement je ne me mettais pas à saliver à chaque fois, elle devait avoir un sang quelque peu attirant pour moi, une saveur oubliée peut-être... J'avais envie de vérifier. C'était peut-être parce qu'elle mangeait trop de biscuits ?
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Arwen Evohé
Admin
Capacité(s) : Immortalité
Niveau 1. Résistance aux poisons et aux chocs physiques moyenne
Niveau 2. Peut survivre plus longtemps que la normale en cas de perte de sang par exemple
Niveau 3. Ne peut être tuée que violemment (grave accident, poison)
Niveau 4. Immortalité totale Age (physique) : 36 ans Métier : Infirmière Double-compte : Emily Kirké / Willow Navi / Connor MacArthur Avatar : Ruth Negga Crédits : SWEETY Messages : 200 Date d'inscription : 24/04/2020
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Ven 13 Nov - 11:59
*Thème de Dr. House*
Sören Alpheus Lazaridis et Arwen Evohé
Etre en extension tout en discutant avec le chirurgien n’était pas vraiment prévu au programme de ma journée mais au fond, il y a quelque chose d’assez amusant à bavarder comme si nous étions encore éclairés et je me concentre sur cette idée que la situation est comique. Pourquoi devrais-je m’inquiéter ou avoir peur de lui ? Ce n’est pas comme s’il s’était montré menaçant ou discourtois. Je continue donc de tâtonner en priant pour ne pas me casser la figure (ce serait un comble).
" Le noir est un vieil ami "
Je ris légèrement, la phrase a quelque chose de très…cinématographique et d’un peu surjoué aussi. Je ne sais pas s’il plaisante ou non mais je souris dans l’obscurité en l’imaginant adolescent, traversant une phase emo ou gothique comme cela arrive souvent dans les fictions (d’après ce que j’ai compris.) La lumière revient enfin et je pousse une exclamation satisfaite en me retournant pour faire face à Sören, ce dernier m’aidant à descendre de mon perchoir en faisant remarquer que je saigne. On voit qu’il est chirurgien, il a tout de suite remarqué ma plaie mais je fais un geste pour dire que ce n’est rien.
Inutile d’en venir à la couture, ce n’est pas grand-chose.
Et puis, pour être honnête, je n’ai pas particulièrement envie qu’il…que l’on me soigne. La blessure est sans gravité, je vais simplement désinfecter et tout ira bien. S’il pouvait simplement lâcher ma main… Ce n’est pas qu’il la retienne avec force, c’est juste que mes muscles se sont immédiatement crispés, paralysés à son contact comme si j’avais plongé le bras dans l’eau froide. De plus en plus stupide et ridicule. Je résiste à l’envie de porter la plaie à ma bouche pour en sucer le sang (ne me jugez pas, tout le monde fait ça), une vieille habitude qui n’aurait pas sa place chez une infirmière en service. C’est tout sauf hygiénique, j’en ai conscience. De mon autre main, j’attrape de quoi laver la plaie avec cette pensée aussi brusque que bizarre que mettre de l’alcool gâtera le goût. Je crois que la fatigue me grille le cerveau, j’ai des réflexions absurdes.
Ce sont les risques du métier, je devrais ajouter « technicienne » à côté du mot « infirmière » sur mon badge.
Ce n’est qu’une petite plaisanterie comme ça, j’ôte enfin ma main de celle du Dr. Lazaridis, m’excusant brièvement en voyant que j’ai laissé une trace écarlate sur sa paume. De mieux en mieux. Enfin, il a l’habitude du sang, il peut toujours se laver les mains dans l’évier. Pour l’heure, j’applique du désinfectant sur mon bobo et une compresse de gaze pour éponger le liquide.
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Sam 14 Nov - 8:08
❝ Où que cela nous mène... ❞
Sören & Arwen
Pas grand chose mais elle ne voulait pas me montrer et elle sentait la peur, ou pas vraiment la peur mais quelque chose de plus diffus que je ne parvenais pas réellement à qualifier. Dans tous ces gestes en tout cas, elle semblait empruntée auprès de moi comme si je la mettais mal à l'aise. Étrange petite humaine, je me demandais si elle était capable de sentir le prédateur que j'avais été sous la surface.
Je fronce les sourcils un instant mais je relâche sa main alors que j'ai l'impression que l'atmosphère s'est encore plus alourdie si cela pouvait encore être possible. Il semblerait que notre contact soit quelque peu catastrophique et j'avoue que je ne comprends pas pourquoi il existe un si grand malaise entre nous... Je n'ai même pas tenté de la découper ou de la blesser. J'ai même proposé de lui venir en aide d'une certaine manière.
" Arwen Evohé, Infirmière et Technicienne-en-Chef Maladroite, oui, j'imagine que cela sonne bien "
Je lui offre un petit sourire avant de porter mon regard sur ma main. Du sang, son sang. J'aurai bien envie de le goûter mais j'imagine qu'elle trouverait cela des plus étranges et bizarres. Les humains ne font pas ça. C'est presque avec les pieds de plombs que je vais jusqu'à l'évier pour me laver les mains.
* Quel gâchis *
Mais heureusement sans doute il n'y avait au final que peu de sang qui partit avec l'eau et je me retournais vers elle après avoir coupé la source.
" Ça semble tout de même saigner beaucoup, vous êtes sure de ne vouloir me montrer ? Vous n'êtes pas du genre à faire confiance, Mademoiselle Evohé, à un collègue ? "
Petite pique malicieuse, dont le ton est savamment mesuré. Je me demande si cela va la pousser à venir vers moi et me confier sa main. Petit test de la psychologie humaine de ma part, je l'avoue.
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Arwen Evohé
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Sujet: Re: Où que cela nous mène... Ven 20 Nov - 0:43
*Thème de Dr. House*
Sören Alpheus Lazaridis et Arwen Evohé
" Arwen Evohé, Infirmière et Technicienne-en-Chef Maladroite, oui, j'imagine que cela sonne bien "
Je hausse un sourcil approbateur en songeant que c’est un peu long pour un badge mais pas erroné. Mais je suppose que voir arriver une infirmière avec ce genre de chose écrite sur la poitrine ne doit pas inspirer confiance et je risquerais des problèmes dans mon métier à afficher publiquement ma maladresse. Il n’empêche que je lui rends son sourire pendant qu’il part se rincer les mains, probablement pour en enlever le sang. Encore désolée, ce n’était pas fait exprès du tout.
En parlant de sang, ma paume continue de laisser couler un liquide écarlate, ce qui est extrêmement agaçant et salissant. Malgré mes efforts, la compresse est bientôt imbibée et je soupire avec une grimace. Je ne me suis pas ratée, hélas.
" Ça semble tout de même saigner beaucoup, vous êtes sûr de ne vouloir me montrer ? Vous n'êtes pas du genre à faire confiance, Mademoiselle Evohé, à un collègue ? "
Hum, on ne peut rien lui cacher et il n’a pas totalement tort, peut-être que son aide sera finalement la bienvenue, même si j’en suis par avance mortifiée. Pas tant parce qu’il me met mal à l’aise que parce qu’il n’est jamais aisé de laisser quelqu’un d’autre vous soigner, surtout quand vous êtes dans le corps médical. Par ailleurs, je me demande si je ne l’ai pas vexé en refusant de lui montrer la plaie (d’un autre côté, je me voyais mal lui exhiber sous le nez comme un enfant montrant son bobo). Puisqu’il me propose gentiment son aide, je ne vais pas la lui refuser.
Tenez Docteur, je m’en remets à vous mais pitié, pas de piqure.
Je ris en lui tendant ma main pour qu’il puisse me dire si j’aurai besoin de points (j’espère que non). La même sensation d’avoir plongé mon bras dans de l’eau glacée me prend mais je la réprime pour de bon en posant mes doigts sur la paume de Sören. Finie la tension ridicule, je ne voudrais pas qu’il se sente mal à l’aise ou qu’il se vexe pour de bon.
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Lun 23 Nov - 5:58
❝ Où que cela nous mène... ❞
Sören & Arwen
Piqure ? Cette humaine me ferait presque rire. De moi, ce n'est pas les piqures dont elle aurait le plus à craindre mais bien sûr elle ne le sait pas. Je ne sais pas si elle s'en doute, mais son malaise est pour moi tellement palpable qu'il en serait presque criant. Depuis que je me suis incarné en humain, j'ai beaucoup lu et il semblerait que les animaux sont capables de sentir le malaise, la peur, les sentiments. Souvent cela est dû au sécrétions de leur cible. Je pense que j'avais ce don en temps qu'hydre et que devenir humain ne me l'a pas bridé.
Cela dit en ce moment l'odeur de ses émotions est presque dissimulée par celle de son sang. Elle me donnerait presque faim et ce n'est pas quelques biscuits qui pourraient m'apaiser. Le sang est pour moi comme une friandise dans ce monde et si je n'en ai pas besoin pour vivre, j'avoue que c'est presque un péché mignon. Comme un dessert après un bon repas et aujourd'hui... je n'ai même pas eu de bon repas.
Je prends sa main dans la mienne et j'ôte la maigre compresse qu'elle a appliqué. La plaie n'est pas si profonde que je ne l'avais espéré. Des points seraient sans doute bien inutiles. Une colle pour moi devrait suffire mais une compresse seule ne serait pas suffisante.
" On peut éviter les points mais il faudrait faire un collage au moins. Pressez la compresse sur votre main et suivez-moi "
Dans l'infirmerie je n'ai bien sûr pas ce qu'il faut et le service le plus proche où je pourrai trouver ce dont j'ai besoin est sans doute les urgences. C'est là que je la conduis donc. J'ai déjà été de garde dans ce service et je peux donc me servir sans devoir demander de l'aide. L'installant sur un tabouret vide, je vais rapidement chercher le nécessaire. J'avoue que j'aurai préféré passer ma bouche sur sa plaie plutôt qu'un pansement. Jouer à l'humain parfait est tellement décevant... et cette plaie ridicule ? Une goutte de mon sang aurait suffit à la faire disparaître mais ici je suis médecin et non magicien. Cataplasme posé et c'est déjà terminé.
" Voila, réparée, dans quelques jours vous serez comme neuve "
Et vraiment je ne peux m’empêcher de penser que j'aurai aimé la goûter... J'imagine que l'endormir pour me servir serait mal avisé... Vraiment dommage... sa rencontre aurait pu au moins m'être un peu utile.
Les urgences quittées, je la raccompagnais à sa salle de repos, regardant machinalement les lieux. C'est alors que je remarquais un éclat brillant coincé dans l'un des fauteuils. M'approchant rapidement, je découvris des clés attachées à un porte de clés. Elles sentaient l'odeur de ma compagne, le sang en moins.
" Ce n'est pas ceci que vous aviez perdu, petit écureuil ? "
Après tout, vu qu'elle semait toutes ses possessions, elle tenait plus de l'écureuil que de la souris pour moi et elle me semblait tout aussi fragile. Je ne savais cependant si elle pouvait être aussi agile que lui... mais au moins tenait-t-elle bien sur une table en équilibre...
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Arwen Evohé
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Niveau 4. Immortalité totale Age (physique) : 36 ans Métier : Infirmière Double-compte : Emily Kirké / Willow Navi / Connor MacArthur Avatar : Ruth Negga Crédits : SWEETY Messages : 200 Date d'inscription : 24/04/2020
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Ven 27 Nov - 18:32
*Thème de Dr. House*
Sören Alpheus Lazaridis et Arwen Evohé
L’attitude de Sören se fait très sérieuse alors qu’il examine ma paume et je me demande à quoi il peut bien ressembler lorsqu’il est en train de travailler. On le dit excellent chirurgien, je n’en doute pas. Et puis les patients doivent se sentir en confiance (et impressionnés) lorsqu’il vient se présenter auprès d’eux. C’est sûr qu’il en impose avec son regard perçant, sa haute taille et sa mâchoire de mannequin. J’imagine sans mal certains patients se pâmer et, à bien y réfléchir, il me semble avoir déjà entendu quelques collègues glousser en murmurant son nom. Un chirurgien digne d’une série télévisée en somme.
"On peut éviter les points mais il faudrait faire un collage au moins. Pressez la compresse sur votre main et suivez-moi"
Bien, chef. Je vous suis.
Quelque peu rassurée de ne pas devoir passer par son aiguille, je suis le médecin dans les couloirs en reconnaissant aisément là où il veut me conduire. A cette heure, il n’y a pas grand-chose et je croise les doigts pour qu’aucun accident grave ne survienne ou je vais devoir partir travailler avant qu’il n’ait fini ses soins. Docile, je m’installe sur un tabouret en le regardant chercher la colle, continuant d’appuyer la compresse sur ma plaie sans être dérangée par les picotements qui me lancent. Vu le nombre d’accouchements que j’ai eu, je supporte bien la douleur. Il faut dire qu’à l’époque (me voilà qui parle comme une vieille femme), la péridurale n’existait pas. Je revois encore mon époux inquiet me proposant du vin pour calmer la douleur. Il s’est pris la coupe dans la figure… Ah, je chéris ce souvenir, même après tout ce temps, je ris encore.
Une fois le matériel rassemblé, il ne faut pas longtemps au Dr. Lazaridis pour soigner ma paume et je le remercie, souriante même si j’ai encore dû réprimer un instinct de fuite lorsqu’il a touché ma peau (il faut vraiment que je travaille là-dessus, quitte à en parler à Aldaron). Nous reprenons le chemin de « l’antre du repos » en silence, nul besoin de combler l’espace avec des babillages. Mine de rien, je commence à avoir envie que la journée s’achève pour pouvoir souffler un peu, j’ai froid. Peut-être que je pourrais aller me promener un peu en centre-ville après ça, ou me reposer dans un fauteuil pour lire un roman.
"Ce n'est pas ceci que vous aviez perdu, petit écureuil ?"
Perdue dans mes pensées, je n’ai pas fait attention à Sören glissant la main entre les coussins mais ce sont bien mes clefs de voiture qu’il tient entre ses doigts. Ça alors… J’écarquille des yeux surpris en regardant l’objet, ce sont bien les miennes. Et bien, si jamais la médecine l’ennuie un jour, il pourra toujours se reconvertir en détective. Coup de bol ou regard d’aigle, aucune idée mais il est impressionnant. Je récupère mon bien, il semble décidément que je sois amenée à le remercier régulièrement et nous venons seulement de nous rencontrer.
Merci beaucoup ! Je vais essayer de ne plus les perdre. Vous êtes un fin limier.
Sujet: Re: Où que cela nous mène... Sam 28 Nov - 10:37
❝ Où que cela nous mène... ❞
Sören & Arwen
Je lève les yeux au ciel. Si elle est vraiment semblable aux écureuils, ils se font sans les mêmes promesses à chaque saison mais comme celles des humains au jour de l'an, elles ne sont jamais tenues. Elle m'appelle fin limier et j'imagine qu'elle ne pourrait pas si bien dire étant donné que j'ai plus trouvé ses clés par l'odeur que par mon sens de l'observation plutôt exacerbé. Un sourire flotte sur mon visage alors que je la regarde.
Soudain surgit dans la pièce la vague de ses collègues, je l'imagine. Une bande bruyantes de jacassantes infirmières qui soudainement se figent et se taisent en constant que je suis dans leur pièce. J'aurai presque envie de leur montrer les crocs et de faire juste un bouh mais je me contente de sourire sibyllin avant de regarder à nouveau l'écureuil dont je ne suis que très peu éloigné. Je me demande en combien de temps les rumeurs sur une aventure entre nous deux va circuler dans cette micro-société... Le si froid docteur et la petite infirmière... On dirait presque le titre d'une fable ou d'un roman de gare.
" Hé bien Mademoiselle Evohé je vais vous laisser en compagnie de vos pairs. Merci pour ce petit...aparté. Je vais retourner travailler "
Mes paroles pourraient-elles encore plus alimenter les rumeurs de ces charmantes midinettes ? Sans doute... Risqueraient-elles de la couvrir de questions et d'interrogations dès mon départ pour les déformer et les teinter d'un pur romantisme ensuite ? Assurément. Oh comme la nature humaine était si fascinante à observer... Mais je n'avais pas menti, il me fallait désormais retrouver à nouveau les stagiaires que j'avais semé. J'en avais presque la mort dans l'âme. Finalement le petit écureuil avait été plus intéressant que je ne l'avais imaginé.
Sans plus attendre, je laissais les jeunes femmes ensemble... et alors que je sortais, je remarquais dans le tas qu'il y avait aussi un homme. Ma foi... pourquoi pas. Il devait être heureux d'être le seul coq de la basse court... ou pas à voir son air quelque peu désespéré. J'avais presque envie de rire et de lui souhaiter bon courage. Seulement je n'étais pas aussi gentil.