Le syndrome du héros - Alessandro et Alaric [Abandonné]
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Willow Navi
Admin
Capacité(s) :
Niveau 1:
Inspire une certaine bonne humeur, apparaît sympathique. Ses ailes ne sont qu'un tatouage.
Niveau 2:
La joie qu'il inspire est plus forte. Ses ailes se déploient mais sans pouvoir voler.
Niveau 3:
Peut rétrécir jusqu'à 10cm (15min). Ses ailes lui permettent de voler. Il peut provoquer une joie euphorique, de celle qui donne envie de rire et de s'amuser (effet pendant 1h)
Niveau 4:
Peut changer de taille à volonté entre 10cm et 1m78. Ses ailes lui permettent de voler. Il inspire une joie euphorique mais aussi une confusion joyeuse, comme flotter dans un nuage de sucre et ce pendant plusieurs heures.
Age (physique) : 37 ans Métier : Drag-queen / Costumier Double-compte : Ariane, Circée et un papa humain Avatar : Manila Luzon Pseudonyme : Thalia Bubble Crédits : Thalia Bubble Messages : 115 Date d'inscription : 29/11/2020
Sujet: Le syndrome du héros - Alessandro et Alaric [Abandonné] Ven 8 Jan - 14:36
❝ Le syndrome du héros ❞
- M. Thelxinoé & M. Hollow -
But dust was thrown upo his sacred head ; which with such gentle sorrow he shook off, his face still combating with tears and smiles, the badges of his grief and patience
D’aussi loin que je m’en souvienne, les bibliothèques ont toujours été des havres de paix où se réfugier quand le temps n’était pas clément ou qu’une soif immense de savoir se faisait sentir. Les heures passées au milieu des ouvrages ne sont jamais perdues, c’est l’une des seules certitudes que j’ai conservées au fil des siècles et si aujourd’hui, il arrive qu’un roman échappe de mes doigts pour s’écraser au sol, ce n’est jamais pour avoir piqué du nez. Profitant d’avoir terminé ma journée en avance, je me glisse dans un fauteuil moelleux pour dévorer avec avidité une pile de livres en équilibre sur une petite table. Mais dans mon désir de quiétude, j’oublie que le monde est peuplé, peuplé de cons et un groupe de jeunes gens débrayés et braillards s’amusent à s’interpeller et à bavarder à voix beaucoup trop haute dans un tel sanctuaire.
Le claquement sec de mon ouvrage se perd dans le vacarme de leurs voix discordantes et je me lève, prêt à leur dire deux mots (ou plus, me connaissant) sur la façon convenable de se tenir dans une bibliothèque. Peu m’importe mon gabarit fluet et que je sois en sous-nombre visible, il faudra bien que quelqu’un apprenne à ces sauvages qu’ils peuvent aller babiller et mâchouiller ailleurs. D’un pas décidé, je m’approche de leur troupeau juvénile, me redressant de toute ma hauteur avec mon air le plus sentencieux et autoritaire.
Vous êtes dans une bibliothèque, faites silence ou allez dehors pour vos grognements d’animaux.
Si je perds un peu en crédibilité lorsque les adolescents se lèvent pour me toiser de haut, je ne me laisse pas atteindre dans mon assurance et pointe la porte sans ciller, bien décidé à ramener un semblant d’ordre dans ce temple de la connaissance. Comme chaque meute doit avoir un chef plus ou moins auto-proclamé, l’un des jeunes fait un pas en avant afin de parler au nom de ses camarades. Enfin parler, c’est une attente trop haute pour ces primates puisque l’on m’attrape par le col et que l’on me soulève pour me repousser contre une étagère dont le contenu tangue mais ne chute pas.
T’as encore le temps de me supplier d’t’épargner, Papy, avant que je te défonce les dents de devant.
Nous ne sommes pas nés pour supplier mais pour commander. Va faire montre de ta virilité ailleurs.
Le poing ne part pas dans ma dentition mais s’écrase près de mon oreille, heurtant avec force le bois du meuble qui continue de tenir bon malgré les violentes secousses que je subis contre la surface. L’on me secoue, l’on m’agite comme un vulgaire hochet et si je ne me défends pas, j’ai au moins l’intelligence de ne pas exprimer un seul son qui leur ferait plaisir. Et puis ils font déjà suffisamment de bruit sans que j’en rajoute. Cela est tout de même fort fâcheux, je n’ai pas l’habitude de me faire violenter. La dernière fois que j’ai subi un affront physique et douloureux, ça avait au moins le mérite d’être un minimum élégant et rapide mais il semble que les arbalètes ne soient plus à la mode. Je ne vais pas m’en plaindre, la fin du combat avait été plus définitive.