Elle ne s'attendait peut-être pas à ce que je la touche, mais elle ne se dérobe pas et mon sourire devient plus grand alors qu'elle se mord la lèvre en gémissant.

« Petite créature fragile et tentatrice »

Je prends son visage entre mes doigts, la tenant par son menton et je plonge mon regard dans le sien, y cherchant des réponses pendant que je caresse sa poitrine arrogante de mon autre main. Je descends le long de son corps fin et fait le tour de son nombril avant de faire glisser mes doigts le long de l'intérieur de sa cuisse sans toutefois encore toucher sa fleur dissimulée.

« Qu'est-ce que tu cherches à faire, petite sirène ? »

Je penche mon visage sur ses seins et je cueille son premier teton de ma langue, le léchant à la manière d'un cône glacé sauf qu'il me semble brûlant en cet instant. Je l'enroule, je le taquine et je ferme sur sa pointe mes dents légères, serrant un peu sans toutefois la mordre vraiment. Je passe alors à l'autre sein, puis je viens ravir ses lèvres qui m'ont mordu.

La belle enfant pousse vers moi sa poitrine aux pointes tendues et je m'empresse de les dévorer. J'aime comme elle se donne à moi et je n'ai pas envie de penser au pourquoi du comment. Elle est adulte, elle sait ce qu'elle fait, j'imagine et de toute manière je n'ai plus envie de la laisser reculer en cet instant. Il est trop tard. Trop tard pour changer d'avis et se reprendre.

Elle me cherche, et elle me trouve, se frottant à moi comme une chatte en mal d'amour, elle existe mon corps, elle me rend fou et je me presse contre elle, répondant à son désir, me frottant moi aussi, sentant sa chair brûlante entortiller mes sens. Je me glisse entre ses jambes et mon sexe coulisse contre le sien encore et encore malgré le tissu qui nous sépare encore. D'une main empressée, je lui arrache et je n'ai pas le temps de le faire glisser contre ses jambes que la boucle cède. Le tissu n'est plus et ma hampe se glisse désormais contre ses lèvres pour mon plus grand plaisir.

« Tu es si chaude, Ondine, humm si bonne »

Alors que nos deux sexes se frottent et s'apprivoisent dans une danse effrénée, mes mains ne cessent de s'occuper de ses deux charmants lobes diaphanes.

« Un ordre ? »

Je ris amusé de son attitude impérieuse en cet instant. Fière et sauvage elle l'est certainement en cette instant ma petite sirène.

« Madame me donne des ordres, maintenant ? »

Elle est totalement nue sous l'océan et mon short est lui aussi parti dans le courant. Contre ses lèvres du bas je m'enivre et j'ai bien envie de me perdre. Je suis heureux qu'elle ait abandonné de me donner du papy, je crois que je n'aurai pas très apprécié son surnom en cet instant. Poséidon... cela me fait du bien d'entendre ce nom, cela fait si longtemps... Il n'y a qu'elle pour l'instant qui sache qui je suis vraiment.

Je guide alors mon sexe en elle et j'entre tout doucement. Je constate que ce n'est sa première fois, assurément, mais je m'en doutais. Une jeune ingénue n'agit pas comme elle l'a fait. J'entre en elle et je la regarde, je n'ai pas envie de fermer les yeux, je veux voir sur son visage naître le plaisir, je veux le voir l'emporter.

Doucement je me mets à bouger en elle, la longue valse des amants. Un pas en avant, un pas en arrière et on recommence. Je prends ses lèvres et je gémis tout contre elles, je baise le coin de sa mâchoire et je dépose dans son cou une pluie de baiser et puis enfin je bouge un peu plus vite, je vais plus fort, plus loin. Progressivement je me laisse emporter. Comme une vague, la marée.

« Moi c'est Poséidon »

Je lui réponds malicieux même dans ces circonstances. Je sens ses griffes entrer dans ma peau, la force de son désir, ses contractions sur mon membre. Son corps est comme une liane, il s'enroule autour de moi et les vagues nous emportent de plus en plus loin. Ici personne ne peut nous entendre, nous sommes libres, coupés du monde, ensemble.

« Ondine... »

Je saisis ses fesses avec mes mains pour la maintenir contre moi et je la suspends dans l'eau pour la prendre plus profondément encore. L'eau est porteuse, elle est comme aidante à notre union et j'ai l'impression que le monde autour de nous change de couleur. L'amour sous la mer... c'est tellement différent de sur la terre... si langoureux, lascif... et si fort.

« Tu es merveilleuse »

Vient le moment où la vague monte vraiment, où nous sommes prêts tous deux à nous laisser emporter par elle, ce moment juste avant le point de rupture, ce moment où l'on peut tout.
Son baiser est sauvage, nos mouvements sont erratiques, forts, puissants, et c'est l'apothéose.

Je reste encore un peu en elle, savourant l'instant d'après et puis tout doucement je me retire et je la regarde, caressant sa joue.

« Tu es vraiment une femme exceptionnelle, Ondine »

Je la prends un peu dans mes bras et je souris. Nous sommes tous deux nus en plein océan et je me sens tellement bien. J'espère qu'elle aussi. Je la garde contre moi et j'envoie une impulsion dans la mer. Nos vêtements reviennent flotter auprès de nous et je souris malicieux sans toutefois faire mine de me revêtir.

« Je t'avoue que je n'avais pas eu cette idée en tête lorsque je t'ai invité à venir vaincre tes peurs à mes côtés, mais je ne regrette rien, Ondine »

« Si tu savais comme j'en suis heureux »

Je lui ébouriffe les cheveux mais sous l'eau ils redeviennent bien vite aussi lisses que si je n'avais rien fait. Son baiser sur mes lèvres est doux et j'entends comme un merci dans ce geste avant qu'elle ne me le dise clairement.

« J'aimerai être toujours là pour toi, Ondine »

Lorsque nous sommes tous les deux, son nom d'autrefois me vient bien plus naturellement que son nom actuel. Au travail, je fais l'effort d'y penser ou du moins j'y fais attention la plupart du temps tout comme elle fait l'effort de ne pas me donner du papy lorsque nous ne sommes pas seuls. Je suis cependant heureux aujourd'hui qu'elle ne m'ait pas nommé ainsi lors de notre union.

Je regarde celle qui fut dans un autre temps et une autre vie ma petite fille et je ne peux m'empêcher de la trouver belle. C'est une vraie femme aujourd'hui et plus une enfant. Cela ne m'empêche pourtant pas de vouloir la protéger et la préserver. Cette femme, je suis certain de l'aimer, d'une certaine façon. Je pense qu'elle comme moi savons pertinemment que ce plaisir sous l'océan restera un très bon souvenir mais que nous ne seront jamais ensemble au sens strict du terme.

« Tu comptes énormément pour moi, et tu as toujours compté pour moi. Viens... nous allons rentrer »

Je n'ai pas pris de montre avec moi mais je sais que cela fait des heures que nous sommes ici. D'habitude je sais parfaitement tenir le compte des heures sous la mer mais ici j'avoue que j'en ai totalement perdu le fil. Sourire ingénu sur mes lèvres, j'attrape mes vêtements qui flottent auprès de moi et je lui tends sa culotte de bain avant de me glisser dans son dos pour lui attacher son haut.

« Ton maillot est très joli mais je crois que je te préfère nue »

Je ris et alors que nous sommes tous deux prêts, je lui tends la main pour que nous nagions ensemble vers la côte et le rivage. Je crois que je n'oublierai jamais cette sortie et j'espère qu'elle non plus.