Sandalio - Just a thief

PSEUDO: KoalaVolant / Dionysos huhu ÂGE: 26 ans et demi PRÉSENCE SUR LE FORUM : Autant que Dio/7j ; NIVEAU DE PUISSANCE (0 ou 1) : 0 ; UN DERNIER MOT ? Oui, je triche. Je joue pas Hermès alors je joue Autolycos. HAHAHAHAHAHAHAHA

Il y a des conceptions qui ne s’inventent pas. Et celles liées à la mythologie grecque sont parfois comme des blagues qu’on se raconterait entre amis, pour rire. Parce que c’est improbable.
Il y a eut l’histoire de Chioné – pas celle qui est fille de Borée, l'autre -, douce et belle jeune fille, peut-être un poil arrogante. Elle s’est laissée séduire par Apollon et s’est faite aussi pénétrer par Hermès. Et ce, dans une même journée. Personne ne sait pour quelle raison les deux dieux décidèrent de le faire le même jour, quasi au même moment. Peut-être un défi envoyé par le messager à son aîné pour s’amuser.
Mais de cette conception toute particulière, naquirent deux enfants. L’un, fils d’Apollon, Philammon, et l’autre, celui qui nous intéresse, fils d'Hermès :
Autolycos.

Un nom tout particulier qui avait pour sens « vrai loup ». Pourtant, si un loup est solitaire et prudent, Autolycos est aussi sociable et rusé qu’un renard.
Il perdit vite sa mère, puisqu’on le sait : les dieux n’aiment guère qu’on se pense similaire à eux. Et Chioné, si fière d’avoir été enfanté par deux dieux, compara sa beauté à la sœur d’Apollon : Artémis. Celle-ci, furieuse, décida d’en finir avec elle, juste en face de ses deux enfants. Là est toute la tristesse de l’histoire, puisqu’au fond, Chioné n’avait été qu’une enfant à peine âgée de 15 ans, qui en pleine adolescence, avait lâché un mot de trop.
L’arrogance adolescente, puni parfois de mort, surtout quand nous nous trouvons dans la mythologie.

Une fois Autolycos orphelin de mère, il resta un temps avec Philammon et leur grand-père, Dédalion. Appréciant son frère plus ou moins jumeau, il en resta quand même qu’il fallut bien grandir et faire sa vie.
Hermès l’aida à cela. De loin, bien sûr, mais il lui donna le don du vol. Mais pas n’importe lequel. Autolycos devint très doué pour se camoufler et camoufler le bien dérobé. On disait de lui qu’il pouvait rendre noire une vache blanche et blanche une vache noire.
Il ne fut jamais pris. Et vécu une vie de simplicité et de malice. Personne ne parvenait à l’arrêter, et lui, s’en amusait plutôt.

C’est ainsi que Amyntor perdit son casque de cuir qui atterrit finalement chez Ulysse, et que Eurytos perdit son troupeau de bœuf, accusant alors Héraclès à la place.
Mais il y eut Sisyphe. Sisyphe était aussi malin que le jeune demi-dieu. Il savait comment celui-ci procédait, et décida de marquer son troupeau sous le sabot. C’est ainsi, qu’une fois que celui-ci fut dérobé, il n’eut aucun mal à  retrouver le voleur, retournant juste un pied pour en trouver la preuve formelle qu’il s’agissait bien de ses animaux.
Autolycos dû l’accueillir chez lui. Il se retrouva à subir un mauvais quart d’heure, de leçon de morale, et de fierté piétinée, et surtout, il vit sa fille, Anticlée, se faire séduire par ce roi, qui décida de l’enfanter de façon plus ou moins consentante. Probablement pour rendre furieux le demi-dieu et se venger de son acte de vol.

Cela fut plutôt révoltant, du fait qu’Autolycos avait déjà promis sa fille à un autre. Mais finalement, il ne put rien faire, et se retrouva avec un marmot nommé Ulysse dans les bras.  On dit même que ce fut lui qui le nomma, d’un nom dont on se souviendrait longtemps. Voyant que sa fille restait heureuse, et qu’elle se maria tout de même à Laërte, le fils d'Hermès décida de faire avec.
Bien sûr, Autolycos eut d’autres enfant, et entendit parler de combien ceux-ci étaient aussi malins que lui. Une rumeur courra même que Polymédé, son autre fille, fut celle qui enfanta Jason. A croire que si le voleur ne fut pas un héros, ses petits-enfants le furent.  

Finalement, ses propres enfants aidèrent leur neveu se faire soigner, puisque quelques un de ses fils soignèrent Ulysse d’une blessure causées par les défenses du sanglier.
Et pendant ce temps, leur père les observait.
Comment lui, qui ne prenait guère partie à tout ce qui était bien ou mal, et qui préférait juste voler les gens, avait-il pu se retrouver entouré d’enfants si héroïques ?
Il n’en avait strictement aucune idée, mais ça l’amusa.

Au point, qu’il fit croire qu’il s’était engagé parmi les Argonautes. Tout cela était faux. Il n’avait rien à faire avec eux, mais par contre, un de ces homonymes, si. Parce que forcément, quelqu’un d’autre s’appelait Autolycos et avait rejoint ce groupe, et de la même façon qu’il faisait passer un bœuf marron pour un bœuf blanc, le demi dieu se fit passer pour cette autre personne.

C’est ça qui lui permit d’enseigner à Héraclès l’art de la lutte, puisque le voleur savait se servir de ses poings.
C’est ça aussi qui lui permit de séduire une nymphe sans plus l’approcher, mais juste pour le jeu.
C’est également ça qui lui permit de rencontrer un fils de Zeus et passer un bon moment de camaraderie avec.
On dit même que Dionysos a fait une fête en son honneur.
Mais tout cela, nous ne sommes même pas sûr que ça soit vrai. Après tout, Autolycos fut assez rusé pour se faire passer pour ce qu’il n’était pas, alors faire passer d’autres rumeurs, il pouvait le faire aussi…

Il n’est là que depuis peu. Peut-être trois mois tout au plus. Il se tient là, avec les autres, et quelque part, Sandalio, comme il se nomme dorénavant, trouve ça fascinant. Et puis ça le change : il est loin de ses marmots héroïques, et personne ne le connait ici. Personne ne sait qui il est. Il ne sait pas qui sont les autres qui sont avec lui. Et les Reflets semblent si naïfs et innocents. Il peut tellement en profiter et créer sa réputation tout seul.
La seule chose qui le dérange, c’est bien sûr cet entité au dessus d’eux. Il peut sûrement le voir commettre des vols, alors Sandalio se fait prudent.
Mais plus encore, il n’a plus sa capacité. Cela le frustre clairement. Il espère qu’un jour, ça va lui revenir.

Au final, Sandalio est facteur. Il aime distribuer le courrier, voir les maisons, étudier les habitudes. Il reste un voleur au fond de lui, et parfois, de ses mains agiles, ils volent des biens précieux discrètement.
Mais tout le monde le trouve amical et sympathique, alors il en profite.

Il se méfie quand même. Il se sait entouré d’autres êtres magiques. Mais bon.
A côté, il pratique le sport, il découvre ce monde si moderne et différence de la Grèce antique. Il s’amuse de son nom, qui bien qu’il veuille dire la même chose qu’Autolycos, ressemble plus à une sandale qu’à un automatisme. Et certainement pas à un vrai loup.

Lui, prend bien son arrivée ici.
Ca le change. Ca lui fait quelque chose. Il passe du bon temps, tiens. C’est passionnant à faire, à être. Et qui sait, peut-être qu’un jour il pourra à nouveau se camoufler, et voler comme avant.