La curiosité des hommes...

A ujourd'hui, jour de repos! Loin de ces canailles et loin de ma mauvaise humeur, je décide d’aller faire un tour au parc zoologique. Je n’y ai absolument jamais mis les pieds mais chaque personne que je connais m'en a dit que du bien.

J'y vais surtout pour une raison en particulier... La rumeur cours au commissariat qu'une femme aussi belle qu'une sirène y travaillerait et bien sûr, en tant qu'homme, je me devais de vérifier la véracité de cette information. Je déteste qu'on me mente donc si je n'y trouve pas cette fille dont on parle tant, je saurai me venger comme il se doit. Foi de César.

Grâce à mon poste, j'essaye de négocier mon entrée au parc. J'ai juste droit à un rire et à payer le plein tarif. Bref, allons voir ce qu'il se passe là-dedans.

Je visite d'abord les poissons d'intérieur puis je sors et commence à visiter les plus gros bestiaux. J'approche près du plus gros bassin, celui des requins-baleines et rien... Ou sont-ils ? Je me demande si en utilisant ma flute nouvellement gagnée, je ne pourrai pas les faire venir.

Au moment où je m'apprête à jouer de l'instrument, j'aperçois un de ces immenses poissons et une jeune femme à côté de l'un d'entre eux. Putain de bordel de merde, la rumeur disait vraie, cette femme est d'une splendeur à tomber le cul par terre... Je la vois sortir de l'eau et chipoter dans la bouche du poisson... Ce maillot qu'elle porte ne doit pas être la tenue la plus conventionnelle pour travailler ici mais cela la rend tellement ....

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E lle termine ses soins sur la baleine puis semble parler dans une oreillette. Soudain, nos regards se croisent et elle me sourit avant d'approcher. Elle me parle, à moi ? Je jete un œil rapide derrière moi pour m'en assurer et je me rends bien compte que c'est bel et bien à moi que cette sublime créature s'adresse.

Heu, c’est à dire que je me promenais et vous voyant sortir de l'eau accompagnée par cette baleine, je me demandais comment vous aviez fait pour pas vous faire manger

Mon baratin était complètement faux, la baleine était certes impressionnante mais la vraie raison de ma venue était juste du stalking pur et dur. Et je n'en suis pas déçu !
Par contre, ce qui est archi vrai, c’est que c'est moi qui la mangerait bien... Oh misère, cette sensation ne m'était plus arrivée depuis que j’ai perdu ma femme, je pense que si je continue de la dévorer du regard, mes intentions seront vites perçues à jour à cause de mon anatomie grandissante.

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B ien sur que je veux bien que tu m’accompagnes ma jolie ! non Vinz, tu peux pas dire ça tout haut, un peu de tenue que diable !

J’accepte volontiers votre compagnie mademoiselle ?

Je ne pouvais pas espérer mieux. Est-ce que tu vas garder cette tenue ? j’espère que oui mais je ne peux pas lui demander ça... Décidément, cette petite est vraiment comme on le dit, agréable.

Cela fait longtemps que vous travaillez ici ? Je suis chef de la police et il ne me semble ne jamais vous avoir rencontrée auparavant.

Et pourtant, je m’en souviendrais si cela avait été le cas ! Nous commençons le tour des bassins et elle commence à m’expliquer son job

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A lors qu'elle m'explique un morceau de son histoire, je l'écoute attentivement. Soudain, un sale gosse se met à courir autour du bassin. Ses parents ne l'ont surement pas vu ou alors, ils n'en on rien à faire alors qu'il est mentionné partout que c'est interdit... Le gosse passe à côté de moi et me fait tomber à l'eau. Quel crapuleux !

En tombant, je heurte le bord du bassin avec ma tête avant de finir entièrement à l'eau. Inconscient, je ne sais pas remonter à la surface et donc, je commence à me noyer. Maëllis plonge à mon secours, me remonte à la surface et me secoue pour tester mon niveau de conscience. Pas de réponse de ma part donc elle entame directement des manœuvres de réanimation. Elle ouvre ma chemise et commence à regarder ma respiration. Rien, mon thorax ne se soulève pas. Elle charge un passant d'appeler les secours puis commence des compressions thoraciques sur le rythme de "Stay alive" par les Beegies.
trente compressions, deux insufflations.

Au bout de deux cycles de compressions, je reviens à moi. Un éclat rougeoyant m aveugle, qu est ce ? Je sens une douceur au bout de mes lèvres... c'est si doux et agréable à la fois. Les images se dessinent petit à petit et je vois le visage de Maellis penché à 3 cm de moi. Je continuerai bien a faire le mort 2 min de plus.

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J e reviens petit à petit à moi et je l'entends vaguement donner des ordres à quelqu'un. Je perçois le mot "mouflet" ainsi que le mot"secours". Que m'est il arriver au juste? Nous parlions puis c'est le trou noir, le néant, je me souviens plus. L'instant d'après, je vois Maellis au dessus de moi, fort proche ce qui ne me déplait pas d'ailleurs.

J'observe ses lèvres remuer sans comprendre tout à fait ce qu'elle dit. Est-ce les siennes dont j'ai ressenti la douceur quelques secondes auparavant? Je ne sais pas, je ne sais plus. J'ai un mal de crâne phénoménale qui m'en apporte la nausée. Ou suis-je d'ailleurs? Ah oui, au parc Zoologique de Mirapolis. Tout se chamboule dans ma tête.

L'image d'un sale gamin me revient en tête. C'est de sa faute si je suis dans cet état. Je lui ferais payer ça même si ce n'est qu'un enfant. Je lui dirai que Saint nicolas n'existe pas tiens!

Je m'évanouis de nouveau...

Un bruit de sirène me sort de mon inconscience pendant de brefs secondes avant de m'évanouir de nouveau.

Quelques instants après, je reviens à moi et cette fois, je perçois mieux les paroles. Une infirmière est entrain de me poser un cathéter périphérique alors que je suis allongé sur un brancard. Je croise le regard de Maellis.

Vous m'avez sauvé la vie. Comment vous en remercier?

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L' ambulance arrive aux urgences et je suis directement transféré en salle de déchoquage. L'équipe de soins demande à Maellis de les laisser agir et elle obéit. On se retrouve dans un instant Maellis. Vous aurez à peine le temps de dire Pwouet ! L'équipe d'urgentistes rient à ma blague et m'entrainent à l'intérieur. Je passe un Bodyscan pour exclure une lésion cérébrale ou autre, puis une écho cœur pour évaluer le fonctionnement post arrêt cardiorespiratoire de tout à l'heure. Pas de sous décalage de l'onde T. Les résultats de la biologie sanguine montrent une légère augmentation des troponines T ultra sensibles ainsi que des enzymes CK-MB, normal vu l'arrêt. Les médecins veulent me garder en observation pendant une journée aux soins intensifs puis deux-trois jours en cardiologie. Je ne veux pas, j'ai promis à mon accompagnante qu'elle me reverrait après un Pwouet! Je demande à lui parler avant d'être transférer.

J'en ai pour deux-trois jours. Dés ma sortie, je viendrai vous retrouver et nous irons dinner ensemble, si le coeur vous en dit

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[séjour hospitalier]


L'équipe de réanimation m'accueil comme un VIP, on a dû leur dire qui je suis mais je ne veux pas d'un traitement préférentiel moi. Enfin si, je suis César après tout, j'ai le droit au meilleur du meilleur mais je ne serais pas patient chiant, les infirmières ont assez à faire comme ça.

Je bénéficie d'une nuit en salle de réanimation pour prévenir un nouvel arrêt qui, fort heureusement, n’arrivera pas et le lendemain matin, je suis transféré en salle de cardiologie. Un bilan cardiaque complet est effectué avec des tests à l'effort, un contrôle enzymatique négatif et des constantes exemplaires. Le médecin préconise du repos et m'autorise à sortir demain matin.

[sortie]


Dès ma sortie, je rentre à la maison prendre une bonne douche parce que se laver à l'évier à l’hôpital n’est pas rafraichissant pour moi. Je vais chez le barbier à qui je raconte mes péripéties puis je vais chez le tailleur pour y trouver une chemise qui me met en valeur et je passe chez le fleuriste pour y dénicher un bouquet coloré pour remercier Maellis. Le fleuriste me souffle à l'oreille que des Chocolats "Léonidas" accompagneraient bien ce bouquet et je passe donc en acheter.

J'arrive à l’accueil de l'aquarium et fait demander Maellis.

Si vous pouviez préciser que c'est Vinz, elle sait qui je suis... enfin j'espère qu'elle s'en souvient

Le bâtiment est spacieux et plein de gens passent en me regardant. Certaines femmes me regardent avec envie et d'autres en riant. Je suis nerveux, je n'ai plus fait ça depuis des années. Je me sens comme un adolescent à son premier rendez-vous. Mon parfum joue sur des contrastes associant une douce tubéreuse enivrante avec une pincée de sel et du bois de cachemire tiède et velouté. A leur côté se dégage une odeur de cuir qui semble se déployer sous les rayons de soleil, accompagnée de parfum d'agrumes. La résine et les notes de pin viennent achever cette composition pour la rendre exceptionnelle. C'est du One Million de Paco Rabanne.

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Je patiente quelques instants le temps que Maellis arrive. Les femmes adorent se faire désirer surtout quand elles savent qu'un homme les attendent. Cependant, je ne suis pas déçu de l'attente. Elle est vêtue d'une robe mis noire mis blanche qui la gaine au niveau des hanches et qui laisse deviner une poitrine généreuse, pas trop volumineuse juste bien proportionnée avec le reste du corps. Le bas de la robe est assez moulant pour laisser deviner le type de sous vêtement qu'elle porte.

Elle est maquillée mais juste un peu. Il faut dire que le teint naturel lui va à ravir. Ses cheveux lisses et d'une teinte rouge-orangée me donne l'impression d'un tempérament de feu. Ses yeux d'un bleu océan avec une pointe de crayon noir pour les souligner me font rêver de grand espace. son petit nez fragile se fait discret et ses lèvres couvertes d'un rouge à lèvre nude qui donne envie de les mordiller.

Pwouet, ses mots me font sortir de ma rêverie.

Je me sens mieux merci, c'est grâce à toi que je suis en vie aujourd'hui.
J'ai réservé, grâce à un amis, dans un restaurant étoilé, j'espère que tu vas apprécier

Ce restaurant, je n'y ai jamais mis les pieds mais une connaissance à moi m'en a dit que du bien. Le patron est un type pour qui nous avons résolu une affaire et qui a promis de me rendre la pareille.
Nous nous préparons à partir, je lui offre mon bras et nous sortons de l'aquarium. Mon bolide nous attend juste devant l'entrée.

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J' avais envie de lui répondre au septième ciel mais ça serait une remarque bien trop déplacée surtout vis à vis de ma sauveteuse.
Je lui ouvre la porte comme un gentleman et je prends place derrière le volant. Le bruit du moteur rugit comme un lion et nous nous mettons en route. Le trajet se déroule dans la convivialité et nous arrivons devant ce fameux restaurant. Un portier vient nous accueillir, un autre va conduire mon véhicule au parking et nous nous installons à table.

Le restaurant est très lumineux et il n'y a pas beaucoup de monde. Juste assez pour rendre l'endroit cosy et chaleureux. Au mur, des représentations imaginaires d'un être cosmique appelé "Suprème enfoiré" font office de décoration. Personne n'a jamais vraiment vu cet être, c'est un Dieu.

La table est couverte par une nappe de soie claire et les couverts sont disposés autour de la pile d'assiettes devant nous.

Commençons nous par un apéritif maison le temps de choisir nos plats ?

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Je remarque, à l'expression de son visage, qu'elle à l'air un peu impressionnée, décontenancée par la multitude de verres et de couverts présents devant elle.
Ne te tracasse pas pour ça, le serveur te notifiera sur les couverts à utiliser en temps voulu lui dis-je en lui faisant un clin d’œil malicieux. Je commande deux apéritifs maison et demande la carte des menus. Personnellement, j'aurai voulu un pavé de boeuf sur pierre avec une large part de frittes et le strict minimum de légume histoire de dire que j'aurai eu ma dose quotidienne de vitamine mais nous sommes dans un restaurant chic donc le repas sera composée de viande plus raffinée. En entrée, je choisis du foie gras poellé avec une sauce aux airelles. En plat principal, je prends du civet de chevreuil avec une sauce gibier et en dessert, je finis par un fromage doux. Maintenant que ma commande est choisie, j'observe Maellis qui choisi le sien. Elle est vraiment magnifique, je me demande si elle aussi est une réincarnation de quelqu'un d'autre.

Avez-vous fait votre choix mademoiselle ? lui demande le serveur.

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A cette dernière phrase, je souris parce que je l'avais présenti. Elle n'est pas humaine.

Les humains ? Cela voudrait il dire que tu ne l'es pas ? Mais alors qui es tu ?

Je me doute que cette question va la déstabiliser un peu. Elle a probablement du penser que je ne l avais pas entendu.
Les commandes sont parties et déjà, l apéritif arrive. C'est un cocktail maison avec une garniture qui met plus le verre en valeur que la boisson. Je trinque avec ma partenaire et bois une gorgée. J'ai vraiment hâte de savoir son passé. Peut être même que je lui dirais qui je suis réellement si la situation s'y prête.
Le restaurant se remplis petit à petit et le bruit commence à monter. La musique d'ambiance est douce, voir un peu trop à mon goût mais cela me permettra de mieux me concentrer sur la conversation avec Maellis.

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Je la vois mal à l'aise comme prévu. Elle bafouille en s'expliquant et je trouve ça trop mignon. Suis-je entrain de la juger alors que je suis moi même une réincarnation? absolument pas! Je l'écoute me raconter qui elle est avec mon verre apéritif en main d'un air amuser. Une sirène donc... Je ne savais pas qu'une sirène pouvait être si jolie ou son physique, ici bas, à Mirapolis, ne correspond en rien avec son physique du passé. Elle ne connait rien de ce monde mais pourtant elle y vit. Mais tiens! une sirène est réputée pour son chant qui entraine les marins au fond des océans non ? Je vais lui poser la question dès qu'elle aura fini.

Une sirène? en voilà une bonne surprise! Ton prénom est Ondine? Il est très joli, cela me fait penser à un animé japonnais dont je ne trouve plus le nom. Je comprends mieux pourquoi tu t'occupes des animaux marins Je lui dis cette dernière phrase avec un clin d'oeil malicieux.

Maellis esquisse un sourire mais je ne sais déceler si il est franc ou si c'est une moue qui signifie son malaise. Je me mets à imaginer le monde des océans, ses récifs et ses roches volcaniques océaniques.

Comment etait la vie au fond des mers? j'aimerai un jour le voir de mes propres yeux