Sujet: Rêveries Fantasmagoriques [pv. Chester Jester] [Abandonné] Mar 10 Nov - 11:40
Rêveries Fantasmagoriques
L'aube, un moment propice à la rêverie alors que le jour n'est pas encore tout à fait levé et le soir pas tout à fait oublié. J'aimais la forêt et j'aimais m'y perdre pendant des heures, flâner, virvolter... Il me manquait le temps où les nymphes parcouraient la nature et venaient jouer avec moi, cela faisait si longtemps... La magie avait semblé avoir oublié le monde et puis je m'étais réveillé ici... Je touchais du bout des doigts une feuille, tout semblait si réel.
Durant des heures je m'essayais à faire pousser et renaître des fleurs de mes souvenirs, et lorsque le soleil arriva au zénith, je me laissais tomber dans un tapis de hautes herbes, un tapis de Nepeta cataria appelées aussi plus familièrement cataire ' l'herbe-au-chats '. Et même si je n'en étais pas un, ce tapis ainsi formé me sembla si confortable que je me roulais un instant dedans savourant la chaleur du soleil sur ma peau et le bien être d'être dans un domaine qui me parlait au plus profond de mon âme.
Le paradis.
Nu comme au premier jour de ma naissance, je laissais mon esprit partir vagabonder dans mes souvenirs peuplés de nymphes, de fêtes et de musique.
KoalaVolant
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Sujet: Re: Rêveries Fantasmagoriques [pv. Chester Jester] [Abandonné] Mar 10 Nov - 16:30
Un chat ne se perd pas, il se promène. Certes, il peut arriver qu'un chat suive une proie, comme un papillon, un peu trop obstinément et ne trouve plus le chemin qu'il a emprunté. Un chat n'a pas de maison, car il est partout chez lui. Même s'il venait à se perdre, il pourrait rentrer grâce à son odorat...
Le truc, c'est que je ne suis plus un chat. Mon odorat, bien que plus développé que celui d'un humain standard, n'est rien comparé à ce qu'il était. Me voilà donc dans une partie inexploré de la forêt, un papillon dans la bouche.
C'est une opportunité de m'adonner à l'une de mes activités favorite, l'exploration. Je ne suis pas perdu si j'explore.
Au bout d'une demi-heure, je sens une odeur familière et envoûtante. En la suivant je tombe sur une clairière tapissé d'herbe, un homme semble dormir dessus en profitant du soleil, nu.
L'envie me prend de le rejoindre dans sa sieste au soleil. La perte de ma douce fourrure m'a rendu assez frileux, je garde donc mes vêtements, m'allongeant a une bonne distance de l'étranger endormi. La douce odeur est réconfortante et addictive, je me roule dedans pour m'en recouvrir. Le paysage commence à se flouer légèrement et à danser tandis que je me mets à ronronner de façon incontrôlable.
Mes yeux se ferment...
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Sujet: Re: Rêveries Fantasmagoriques [pv. Chester Jester] [Abandonné] Mer 11 Nov - 10:16
Rêveries Fantasmagoriques
Je me réveille alors que j'entends que la forêt chante différemment. Non loin de moi, un homme s'est avancé mais je ne bouge pas, le laissant s'approcher. Dans les herbes hautes je le vois se jeter et comme un chat en avoir l'esprit retourné. Il semble fou... totalement fou et transporté. De là où je suis posé, je ne vois pas ses yeux mais distinctement dans le silence anormal de la forêt je l'entends... ronronner.
Intrigué alors qu'il ne semble plus bouger, je me relève et je l'approche. Il est recouvert des herbes folles et ses yeux sont fermés. Intrigué j'approche la main jusqu'à toucher son visage et je dégage de ses yeux ses mèches folles. Je l'entends encore distinctement ronronner, c'est fascinant.
Amusé, je commence à lui caresser la tête en chatonnant.
« Gentil, Gentil petit chat Viens te blottir contre moi Ronronner dans mes bras »
Je me demande qui peut être cet homme. Cet homme ou ce chat ? Je ne sais pas vraiment. Il a un joli visage en tout cas, je me demande s'il voudrait jouer avec moi.
Alors que je commence à m'endormir une main, vient se poser sur ma tête, la sensation est agréable, je frotte ma tête contre la main cherchant ce contacte tellement agréable.
Après quelques minutes de ronronnage intensifs et incontrôlé, une question me vient. Y a-t-il vraiment quelqu'un ou est ce une hallucination ? Peut-on toucher une hallucination ? J'ouvre les yeux difficilement, pour me retrouver face à face avec l'homme de tout à l'heure. J'était tellement dans ma bulle que je l'avais oublié.
Je me redresse afin de mieux le voir, il est indéniablement beau et la forêt a l'air de chanter pour lui, les plantes ont l'air plus verte en sa présence.
Je penche la tête sur le côté, un peu perdu, mais néanmoins curieux.
Adorable ce petit être. Je crois que je n'ai jamais vu auparavant un homme de sa stature se blottir ainsi tel un chat. Aurait-il pu avoir des gènes de cet animal dans une autre vie ou maintenant ? Si mes pouvoirs me reviennent peu à peu, j'imagine que d'autres êtres sont dans le même cas et parfois que des traits de l'un ou l'autre resurgissent. J'enfonce mes doigts dans ses cheveux et je le caresse, je trouve cela agréable et en plus ses ronronnements m’apaisent. J'ai vraiment l'impression d'avoir affaire à un vrai chat, un chat à figure humaine. Il me fait penser à ses panthères qui venaient parfois m'écouter chanter et qui s'endormaient parfois tout contre moi.
Un sourire joue sur mes lèvres et c'est alors qu'il ouvre les yeux d'un air paresseux.
« Je suis la main qui parcoure le chemin, je suis Silène »
Moi aussi je me questionne sur cet homme aux manières de chat qui est venu se perdre dans les profondeurs de ma forêt. Comme bien des félidés, je constate qu'il apprécie plus que de raison mes Nepeta cataria... et je me suis roulé dedans moi-aussi un peu plus tôt. Je dois en avoir le parfum imprégné sur moi plus fortement encore que ces quelques fleurs écrasées. J'ose dire que cela me donne quelques idées alors que je continue à caresser ses cheveux et à lui grattouiller derrière les oreilles sans vraiment me préoccuper de son regard intrigué. De toute manière, il ne semble pas vouloir se sauver.
« Et toi gentil petit chat, tu aurais un nom à me donner ? »
" Mrrr …? Un nom?... Moui" J'ai un nom n'est ce pas ? L'odeur que dégage Silène est la même que celle des herbes dans lesquelles nous sommes. Ma tête tourne et de la brume semble m'embrouiller l'esprit. Je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose que la sensation dans mes cheveux.
Je ferme de nouveau les yeux. "… Chester?" Je profite encore un peu de l'atmosphère tout en ronronnant de joie.
Mon esprit qui semblait éteint, se réveille tout à coup et fourmille de vie. Avant même que je puisse y penser, ma bouche commence parler à posé des questions très rapidement.
"Que fait tu ici? Toi aussi, tu t'es perdu en chassant un papillon ? J'aime pas les papillons, ils ne se laissent pas attraper, je connaissais un papillon qui fumait la pipe… Je crois… Il était hautain et prenait tout le monde de haut. J'aime pas les papillons, ils t'attirent avec leurs jolies couleurs justes pour te faire perdre ton chemin! … Ah, hmm, je ne suis pas perdu du tout, j'explore… Si je l'étais, se serais de la faute de la machination des papillons... Oui, ce n'est pas de ma faute s'ils ne veulent pas rester jouer avec moi." Je ne suis pas sur de mettre fait comprendre, des sons sortent de ma bouchent et forment des mots mais ceux-ci partent dans toutes les directions.
Le vent fait s'ébouriffer mes cheveux. Je le regarde et il est toujours aussi nu... " Ah, tu n'as pas froid ?"
Même sa voix semble éthérée, j'ai l'impression qu'il plane tout à fait et moi je souris, paresseux, encore un peu engourdi par ma sieste forestière. Chester, je ne saurai dire pour quelle raison, mais je trouve que cela lui va bien, Chester, ça fait un peu chat. J'aime bien.
« Pas en chassant les papillons, non, mais j'aime les jeux de lumière et cet endroit. Tu aimes les papillons alors ? »
Ma main glisse dans son cou et continue ses caresses, j'aime caresser la peau des humains, je la trouve douce sous mon toucher et en plus cet humain émet des sons intéressants. Un humain ronronnant, c'est si apaisant, si doux, si reposant. J'ai l'impression en cet instant d'être dans un écrin de volupté.
« Pas vraiment, mais tu peux peut-être m'aider à me réchauffer, Chester ? »
Je souris sibyllin tout en continuant de le caresser, je passe dans son dos et glisse mes mains sous son haut pour caresser le début de ses reins. Je me demande s'il est aussi sensible que les vrais chats à cet endroit, je me fais une vraie joie de vérifier mon idée.
L'homme, ...Silène, à les mains froides. Pas glacées, mais assez froides pour me faire faire un bruit à la limite de l'indécence lorsqu'elles se glissent sous mon t-shirt. Un mix entre un gémissement de surprise, un ronronnement et un grognement d'indignation.
Je suis frileux et faible face au changement soudain de température. Bien que surpris par ses actions au départ, je réalise qu'il doit chercher de la chaleur corporelle. Je n'ai rien contre l'idée, mais ces caresses me font frissonner. C'est étrange de recevoir des caresses sans fourrure, son contact est presque électrisant, me faisant me sentir bizarre.
Lorsque ses mains arrivent à la base de ma colonne vertébrale, l'ancien emplacement de ma queue, j'ai l'impression de recevoir une forte décharge. Je gémis de nouveau. C'est douloureux et en même temps ça ne l'ai pas ? Des sensations que je n'ai jamais expérimenté avant m'envahissent. Je ne suis pas sûr d'apprécier. Bien que son contact soit froid, j'ai l'impression d'avoir chaud. Je suis peut-être malade ? Peut-être que trop d'herbe à chat a cet effet sur les humains ?
Je recule brusquement. " Ah ?, je suis désolée de ma réaction, je ne sais pas ce qu'il me prend? Je me sens bizarre.. ? C'est peut-être l'herbe à chat ? C'est possible pour un humain de faire une overdose ?" Je retire mon manteau avant de lui tendre. "Tenez, couvrez vous, ou vous tomberez aussi malade."
KoalaVolant
