Yamete Kudasai Kraken sama

PSEUDO: Tony Brock ; AGE: 19 ; PRÉSENCE SUR LE FORUM : 4/7j ; NIVEAU DE PUISSANCE (0 ou 1) : 1 ; UN DERNIER MOT ? Lisez Jojo bande d'hérétiques !

Lorsque les gens pensent au Kraken, l'image est rarement positive. Il est vrai qu'après 2679 années d'existence, la réputation finit par suivre. J'ai eu la chance de naître dans une grande fratrie, aimé de tous par mes frères et soeurs. Bien que je mangeais un peu plus que mes congénères poulpes, tout allait bien même si je pense qu'aucun parent ne s’attendrait à une telle poussée de croissance. Soyons honnêtes, la poulperté fut douloureuse d'un point de vue alimentaire car, étrangement, passer d'un mètre à une vingtaine d'envergure, ça change l'appétit...et les distances de trajet...j'ai perdu ma famille en les semant à la course.
J'ai rencontré mes premiers humains peu après être parti voyager au delà de ma banlieue (que j'avais déjà dépassée en taille). Ils étaient très particuliers et vivaient sur une ville construite sur pilotis et un jour que je me reposais sur l'un d'eux, je l'ai peut-être détruit, causant un effet domino ......personne ne peut le prouver en tout cas. J'ai d'ailleurs eu l'occasion d'apprendre à lire leurs langues via leurs villes englouties et les écrits qui y étaient enfouis, je crois avoir coulé des Atatalantes ....je crois...je n'ai jamais été grand lecteur.

Plusieurs siècles plus tard, des gens avec des casques à cornes se sont mis à me traquer. Ils m'appelaient Kroken ou quelque chose du genre, c'est d'ailleurs là que j'ai attaqué des humains pour la première fois mais à chaque fois, la nourriture était trempée. Il faut dire que les peaux de bêtes qu'ils portaient faisaient éponge. J'ai toujours eu du mal avec les morceaux de leurs raies toutes dures et qui flottent à la surface, ça m'a souvent causé des indigestions. Mais plus le temps passait, plus je coulais des embarcations comme ils les appelaient. J'ai bien essayé plusieurs fois de dialoguer en me hissant sur leurs bateaux mais il faut croire que je suis juste trop lourd.....cercle vicieux que celui de la croissance soudaine.

En vérité tout se passait plutôt bien, j'alternais entre les fonds marins et la surface lorsque la faim se faisait sentir, je me suis même fait un ami dans les eaux froides du nord. Lui aussi était de mon envergure comme un grand serpent à nageoires mais tout aussi connu à ce qu'il parait ...la dernière fois que je l'ai vu, il s'installait dans un lac, il me semble.
Dernièrement, j'ai dû arrêter de m'attaquer aux bateaux, j'ai perdu l'une de mes dents en tentant de mordre un gros paquebot, je l'avais quand même percé mais je ne suis pas fan des rescapés surgelés .
Après ça, je me suis retiré de la surface, me suis mis au poulpoga et ai médité en ignorant la faim, afin de me retrouver ....j'ai trouvé l'hypoglycémie et en suis mort... du moins je le pensais jusqu'à mon réveil sur cette plage

"mmm...mmm....MMWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA" tels furent mes premiers mots en tant qu'être humain .

Au fond j'avais déjà vécu une croissance extrême alors une décroissance extrême qu'est ce que ça pouvait bien faire..?Quel imbécile je fut de penser ça je n'avais pas encore compris a quel point la perte de mes excroissance ,ainsi que le gain des nouvelles ,allait me rendre les ventouses collantes.
S'habituer à marcher sur ces deux choses rigides mais fragiles fut déjà suffisamment compliqué mais en plus je venais d'apparaitre nue sur une plage alors que je pensais enfin rejoindre Cthulhu au paradis des tentaculaires tout ça a cause d'une étrange personne rayonnante à lunettes allongé à moitié nue sur son divan me disant "Les japonais raffoleraient de toi,met ces chaussettes et va!".

Ayant obtenu je ne sais comment des connaissances sur la vie terrestre et des chaussettes, je savais qu'il fallait que je me trouve un nom ...et vite.J'ai réfléchis et me suis dis que tant qu'à être sur terre autant faire comprendre mon statut de dieu vivant ...ou du moins le statut auquel j'aimerais prétendre malgré ma carrure de gros poulpe, puis j'ai eu faim alors je me suis précipité toujours nue mais en chaussettes vers une camionnette vendant des pizza. Alors que je me servais la personne a l'intérieur n'arrêtait pas de crier "Dio mio!" .... Il m'adulait! Alors je su qu'il fallait que je m'appelle Dio mais c'était trop évident alors avec un peu de réflexion j'ai trouvé un moyen : Diego Isaac Octavius  (D.I.O).
Très vite je découvris que j'étais un humain et pas le plus grand d'entre eux, je jette des regards sur ces délicieuses canettes de soda a la fraise depuis que je suis arrivé...jamais je ne les ai atteintes .

Trouver un travail fut mon objectif principale en effet il semble qu'afin de ne pas sombrer dans un cannibalisme barbare les humains ai inventé un système protégeant les plus faibles via des transaction financières permettant un échange de bien...du moins c'est ce qui était écris dans le manuel que j'ai trouvé dans ma chaussette droite. Après avoir été refusé pour tenue indécente à tous mes entretiens j'ai été accepté au pire endroit possible mais c'est le seul qui a voulu de moi en chaussette avec le seul tentacule qui me restait à l'air : Le restaurant de sushi....je les entend crier tous les jours ces poissons.....et il ne me comprennent même pas quand je m'excuse ....et le pire c'est qu'ils sont tellement bon!

La dernière surprise que m'as laissé cet enfoiré (qui porte bien son nom d'ailleurs) je l'ai découverte lorsque que je me suis posé dans ma cabane sur la plage et que j'ai attrapé deux baguettes un fil de pêche et me suis mis à tricoter par automatisme, il avait fait de moi une couturière et un bon....ma chemise en fil de pêche tient encore aujourd'hui.
Après plusieurs mois ici j'ai réussi à avoir de vrais vêtements et j'ai au moins le plaisir de pouvoir courir partout sur la plage puisque tout le monde l'a fuit depuis que j'y cours a poil tous les matins pour essayer de dire bonjour aux poissons...bien que je ne puisse pas respirer dans l'eau....mmm....mm...MMMWAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Psychose.